Jarre aimait à expérimenter avec les sonorités du synthétiseur. Le résultat était parfois réussi, souvent aléatoire, mais rarement aussi peu inspiré que ce Distant Thunder, qui semble plus improvisé que véritablement écrit. Non merci, Maurice.
Atmosphère dépouillée, fantomatique et grisâtre… à l’excès ! Cette errance électronique de Jarre a cette fois de quoi faire déprimer même le plus assidu de ses admirateurs. Vous pouvez me croire…
Une suite de notes égrenées au synthé… Sans doute entièrement improvisé pendant l’enregistrement, on peut y voir un chef-d’œuvre de liberté et de laisser-aller, ou un sommet de dilettantisme n’ayant rien à faire sur un disque.
Si je ne mets pas un 4, c’est parce que certaines pistes m’ennuient à mourir. Mais cet album est tellement autre, tellement magique dans l’utilisation de ses thèmes que je ne peux qu’accrocher. Jaunie XL, prends-en de la graine.
« Oh putain, yeah! Un Maurice Jarre ! Yeah! Yeah! Yeah! Hop, je le mets. Shit! Shit! Shit! C’est synthétique tout moche ! Shit! Shit! Shit! » (histoire vraie, 28 mars 2013).