Duplicity
Publié : mer. 22 avr. 2009 01:57
Clive Owen revient, et ça c'est une sacrée bonne nouvelle, flanqué de surcroît de la belle Julia, qui méritait mieux que des rôles bouffons dans les derniers Ocean de Soderbergh !
Gilroy offre une variation plus légère et comique que le sérieux et austère MICHAEL CLAYTON, mais non moins pertinente, sur les ravages des multinationales, avec cette intrigue joyeuse sur le monde de l'espionnage économique
le duo Owen / Roberts fonctionne à merveille avec ses nombreuses scènes dialoguées comme dans un classique de la comédie de l'âge d'or
les seconds rôles sont des poids lourds, avec le crazy Paul Giamatti et l'inquiétant Tom Wilkinson
le cadre en cinémascope fonctionne très bien avec une insistance particulière sur des compositions en lignes verticales et horizontales qui expriment le sentiment permanent d'une toile d'araignée dont on se sort pas, chaque flashback est également l'occasion de rompre le récit par le procédé du split screen, le puzzle fonctionnant alors comme un moyen de suspendre le récit, ou de tenter peut être de briser l'implacable logique du cynisme de la stratégie des multinationales
le score de JN Howard fonctionne très bien dans le film, avec ses couleurs funky très seventies, une palette de couleurs bienvenue qui dynamise le score d'un compositeur qui semblait un peu terne et roublard ces derniers temps
Gilroy offre une variation plus légère et comique que le sérieux et austère MICHAEL CLAYTON, mais non moins pertinente, sur les ravages des multinationales, avec cette intrigue joyeuse sur le monde de l'espionnage économique
le duo Owen / Roberts fonctionne à merveille avec ses nombreuses scènes dialoguées comme dans un classique de la comédie de l'âge d'or
les seconds rôles sont des poids lourds, avec le crazy Paul Giamatti et l'inquiétant Tom Wilkinson
le cadre en cinémascope fonctionne très bien avec une insistance particulière sur des compositions en lignes verticales et horizontales qui expriment le sentiment permanent d'une toile d'araignée dont on se sort pas, chaque flashback est également l'occasion de rompre le récit par le procédé du split screen, le puzzle fonctionnant alors comme un moyen de suspendre le récit, ou de tenter peut être de briser l'implacable logique du cynisme de la stratégie des multinationales
le score de JN Howard fonctionne très bien dans le film, avec ses couleurs funky très seventies, une palette de couleurs bienvenue qui dynamise le score d'un compositeur qui semblait un peu terne et roublard ces derniers temps