entre deux adaptations paresseuses de cet escroc de Dan Brown, Ron Howard prouve qu'il est toujours capable de fournir du travail classique de bonne facture, avec cette transposition sur écran d'une pièce de théâtre

avec une mise en scène toute classique qui repose sur l'excellence de la direction d'acteurs et l'habileté de son scénario, voilà donc pour nos yeux avides l'affrontement cinématographié entre une vedette de la télé spectacle et un ancien président des Etats-Unis, et pas le moins passionnant, ce quaker égocentrique qui a foutu le pays de l'Oncle Sam dans la merde de la jungle vietnamienne et cambodgienne, la paranoïa du Watergate, et autres escroqueries du plus cynique de la politique....the show is on !

Une façon également de faire réfléchir le public américain sur les dégâts des dernières présidences républicaines...Notamment la dernière...

Chapeau donc au petit maître Howard d'avoir fourni un boulot aussi soigné et de si belles performances pour ses acteurs ! On aimerait bien que son sens estimable de la mise en scène lui décrasse les oreilles et qu'il demande à un compositeur de travailler sur ses films, parce que le père Zimmer et ses effets de manche franchement, ça fait bailler....

Walden a écrit : cet escroc de Dan Brown

Tu y va fort... C'est juste un très mauvais écrivain qui cherche des sujets polémiques !
J'ai carrément pas terminé le dernier tellement c'était ch... (Deception Point).
Par contre, curieusement, "Anges et démons" est mon préféré. Peut-être parce que le pape en prend plein la fiole et parce que c'est tellement outrancié que ça en devient marrant. Par contre, deception pour le casting féminin... Il semble clair que Brown avait phatasmé comme un fou sur Monica Bellucci en écrivant son bouquin ! (je ne connais pas Ayelet Zurer...)

Misquamacus a écrit :

Walden a écrit : cet escroc de Dan Brown

Tu y va fort... C'est juste un très mauvais écrivain qui cherche des sujets polémiques !
J'ai carrément pas terminé le dernier tellement c'était ch... (Deception Point).
Par contre, curieusement, "Anges et démons" est mon préféré. Peut-être parce que le pape en prend plein la fiole et parce que c'est tellement outrancié

Le saut en parachute sans... parachute !!!

que ça en devient marrant. Par contre, deception pour le casting féminin... Il semble clair que Brown avait phatasmé comme un fou sur Monica Bellucci en écrivant son bouquin ! (je ne connais pas Ayelet Zurer...)

je n'ai lu que le Da Vinci Code pour ma part, et ce genre de "mystery novel" occulte ça ne me dérange pas, au contraire, c'est amusant comme du Sherlock Holmes (en bien moins bon), je ne renie pas mon plaisir de lire un suspense ou de voir le film à partir du moment où l'auteur (et le cinéaste) ne se prennent pas autant au sérieux....(ça manque cruellement de distance et d'humour cette chose, ce qu'un auteur anglais aurait certainement pu apporter)
L'escroquerie chez Brown est de nous faire croire en préambule qu'il se base en partie sur des documents et des faits authentiques...Ce procédé est foncièrement malhonnête mais correspond si bien à l'ère de la comm, du marketing qui pour le coup a transformé un roman de gare, par son succès et l'émergence artificielle de "controverses", en phénomène de société

belle l'exploitation de l'ignorance....aucune culture religieuse, aucune culture historique, allez, on fonce !
et tout ce charabia nauséabond alimente un commerce, par les exégèses pondues par une flopée de crétins opportunistes qui croient percer des "secrets", des "mystères", des "complots" là où il n'y a rien, ou on mélange un peu de vrai et beaucoup de faux....afin de nourrir les fantasmes de lecteurs crédules...il n'y a pas de "polémique" qui tienne si tout est truqué à la base...

du coup on a plus l'impression d'avoir à faire non pas à un écrivain (qui se permettrait un minimum d'honnêteté intellectuelle) mais à un diplômé sorti de business school qui écrit comme d'autres pratiquent le golfe ou les jeux de casino.... n'est pas Umberto Eco qui veut....


A ce sujet Voir l'excellent travail mené par les journalistes Marie-France Etchégoin et Frédéric Lenoir, qui eux ne nous prennent pas pour des benêts