Et une décennie de plus pour Johnny W. Déclin ou évolution ? A vous de juger...

Encore une décennie flaiblichonne!

STAR WARS EPISODE 1: Le retour à la très grande forme. Peut-être son plus grand score épique. A noter que la version "Ultimate", bien meilleure que la version CD d'origine, est dûe en partie à un remontage de Lucas, non approuvé par Williams (Raison probable pour laquelle la 2ème partie de AOTC, également remonté tardivement, ne comporte que des reprise de Ep. 1. Du coup, Williams a fait le minimum syndical pour Ep. 3.).

ANGELA'S ASHES: Williams dans son mode le plus pur, le plus sensible, le plus aérien. Je ne taris pas d'éloge sur ce score. Sauf ici.

HOOK: Gros hymne à l'enfance. Une somme de guimauve dégoulinante. Ecoeurant et sublime à la fois (là où le film n'est qu'écoeurant) Quasi parfait.

HOME ALONE 2: Et rebellote, Noël en prime. "Merry Christmas! Merry Christmas!" Parfait.

SCHINDLER'S LIST: Williams est juif. Williams a été prisonnier dans les camps. Williams a souffert. Et il le prouve en musique. (Il a aussi grandi dans les quartiers pauvres d'Irlande. Il a tout fait, cette homme!) Respect.

Cinq déjà? Mais je ne faisais que me chauffer!

En prime: STANLEY & IRIS: Williams est autiste et a connu la solitude et la difficulté à apprendre l'alphabet.

JURASSIC PARK: Williams a été un dinosaure.

JURASSIC PARK: THE LOST WORLD: Williams est redevenu un dinosaure.


HOME ALONE: Williams a souvent été seul chez lui (au moins 2 fois, allez!)

AMISTAD: Williams a été noir.

SABRINA: Williams est une femme! Et il aime Rachmaninov.

ROSEWOOD: Williams est brièvement redevenu noir.

STEPMOM: Williams a été mère au foyer.

JFK: Williams a été un Président assassiné.

SAVING PRIVATE RYAN: Williams est américain. Non! Si.

FAR AND AWAY: Superbe suite... Irlandais, américain, émigrant.... Vous êtes toujours là?

1) ANGELA's ASHES : un de ses scores les plus beaux et les plus tristes, aux thèmes sublimes
2) JURASSIC PARK : une décennie après les INDIANA JONES, Williams réinvente la musique d'aventure
3) SCHINDLER'S LIST : no comment...
et les deux derniers, c'est surtout pour leurs superbes thèmes (et évoquer d'autres facettes de Williams) car je n'écoute jamais leurs CDs en entier : ROSEWOOD & JFK.
et non, pas de HOOK, plus trop ma tasse de thé d'un point de vue musical ou filmique je crois...

Vivement la décennie suivante, que je préfère à celle-ci !

Home Alone 2 - THE must de Noël ! Y'a pas mieux en "Christmas music".
Hook - Un si bel hommage à l'enfance
JFK - Ca j'ai un peu de mal à en parler.
Jurassic Park - Quelle BO d'aventures, mais quelle BO d'aventures !!!
Presumed Innocent - Surtout un thème, mais je suis fascinée

"-Répète après moi, "Sleepers" est un bon score
- Non, je ne peux pas..."

Cette décennie sonne effectivement pour moi le début (disons environ vers 1995-1996) du John Williams qui m'intéresse moins.
Mais bon, il y a quand même là-dedans de sacrées perles :

HOOK : des thèmes absolument merveilleux !
FAR AND AWAY : pour l'esprit d'aventure et le côté émigrant irlandais qui enveloppent la musique.
JURASSIC PARK : les thèmes sont splendides (quoiqu'un peu pompeux tout de même) mais le reste de "l'underscore" devient ici un peu plus passe-partout.
HOME ALONE : bourrés de clins d'oeil, la musique est en parfaite osmose avec l'esprit de Noel.
SAVING PRIVATE RYAN : souvent injustement boudée par les fans de Williams, cette musique me semble très aboutie.

J'ai hésité à placer dans ma liste SCHINDLER's LIST (justement ) car à part le thème central et deux ou trois morceaux forts, le reste est dans l'ensemble pour moi un peu fadouille.

Pour ma part:

Far And Away
JFK
Jurassic Park
Nixon
Presumed Innocent

Hook – j'attends toujours une édition complète, car cette musique le vaut vraiment (surtout qu'un "hum hum" de 3 ou 4 CD existe).
Jurassic Park – ah, ce thème impressionnant.
Star Wars : Episode I - The Phantom Menace – une pépite ! (enfin le double, car le simple est beaucoup, beaucoup, moins intéressant. C'est peut-être con, mais j'adore la dernière plage "Duel Of The Fates (Dialogue Version)".
Home Alone 2 : Lost In New York – Je résiste difficilement à l'esprit de Noël.
JFK – film choc, musique choc. Lors de son achat, le disque a pas même tourné en boucle.

Mais j'ai franchement hésité à virer "JFK", pour le remplacer par "The Lost World", qui est un gros score d'action ébouriffant, comme je les aime.

-Far and Away
-JFK
-The Lost World
-Schindler's List
-The Phantom Menace

DarkCat a écrit : Mais j'ai franchement hésité à virer "JFK", pour le remplacer par "The Lost World", qui est un gros score d'action ébouriffant, comme je les aime.

oui j'ai voté JP parce que c'est là que Williams invente les thèmes, et en 4 & 5 j'ai mis des scores que je considère comme moins "importants" que LOST WORLD, mais j'ai failli le mettre aussi ("Ludlow's Demise" et "Visitor in San Diego" sont vraiment bien foutus) ! mais bon il faut varier un peu...

Vite fait , bien fait :

Jurassic Park
Far and Away
Angela's A'shes
Saving Private Ryan ( S'il y a bien un score que je ne boude pas chez lui c'est bien celui là , magnifique )
Schindler's list

Décennie variée, certes moins spectaculaire en apparence, mais qui maintient Williams au sommet de sa créativité. Avec en plus des invités prestigieux: Tim Morrison, Yo-Yo Ma, Christopher Parkening, Itzhak Perlman... Et le retour du LSO.

1/ FAR AND AWAY
2/ SCHINDLER'S LIST
3/ SLEEPERS
4/ AMISTAD
5/ ANGELA'S ASHES

Et que dire de Star Wars The Phantom Menace, JFK, Stanley & Iris, Rosewood, Saving Private Ryan Nixon, JFK ?? Que du bon et du grand...

1/ THE PHANTOM MENACE
2/ JURASSIC PARK
3/ HOME ALONE
4/ JFK
5/ SCHINDLER'S LIST

Que des scores fabuleux, aux thèmes inoubliables. Petite particularité pour HOME ALONE, dont j'adore les chansons composées pour le film. C'est un disque que je ressort souvent, et pas seulement à Noël!

Alors 90, hum hum:

Lost World Alors que je trouve JP ultra décevant : un part un thème lourdingue ya pas grnad chose à se mettre sous la dent, Lost World est la quintescence du film de chasse. Les percus vont bons train toujours tendues, impossible de s'ennuyer sur 60 minutes de CD poursuites. Rescuing Sarah est un must

Home Alone Le 1 plus que le 2 qui repompe 90% du matériel précédent. Star of Béthléem en instrumental est magnifique, le passage de la préparation des pièges avec sa caisse claire qui emmène un très beau thème et le fameux main title à la fois digne de noel mais espiègle qui convient parfaitement au film.

Schindler list Perlman sublime la partoche de Williams. Mais ce qui est incroyable c'est que avec un misérable intervalle de quinte, le père williams il est capable de pondre star Wars, Superman et maintenant la liste de Schindler! C'est le roi de la quinte!

Seven Years in Tibet Williams s'est bien s'entourer et Yo Yo Ma au violoncelle et Perlman au violon, il nous sort une partition sublime aux images du film.

J'en mets que 4 car il s'agit de sa décennie la plus faible. Même si d'autres scores valent le coup, j'ai pas de coup de foudre qui me font frissonner, même si de très bons scores: Amistad que Zimmer a repris intégralement pour son Gladiator. Nixon et son thème d'ouverture réutilisé pour les séquences de bataille de Phantom Menace. star Wars justement avec un score assez pauvre, que ce soit sur le simple ou le double, même si Duel of fates est mémorable, mais bon on peut pas en dire autant du reste du score. J'ai pas écouté encore JFK (tiens je l'ai 2 fois dont une sans pochette - enfin avec la pochette de Rosewood!) donc si ça interesse qqun!
Si je devait mettre un 5eme, c'est Angela Ashes pour son très beau thème (même s'il y a de la redite avec Accidental tourist) et le solo violoncelle qui sera réutilisé sur Geisha d'ailleurs.

Mon top 5 :

Home Alone (1990)
Hook (1991) : ce qu'il a fait de plus abouti pour ma part ! Il y a TOUT Williams dans cette BOF !
JFK (1991)
Far And Away (1992)
The Lost World : Jurassic Park (1997) : pour tous ces morceaux d'action frénétiques

Une décennie que je connais assez mal de Williams. Je me contente de voter pour

Home alone 2 : Lost in New-York

Hicks a écrit : Si je devait mettre un 5eme, c'est Angela Ashes pour son très beau thème (même s'il y a de la redite avec Accidental tourist) et le solo violoncelle qui sera réutilisé sur Geisha d'ailleurs.

Je ne vois pas ce que The accidental tourist et Angela's ashes peuvent bien avoir en commun si ce n'est une paternité qui s'appelle le style. Le second descend davantage de Jane Eyre et de la musique anglaise du vingtième siècle (Vaughan Williams) que du film de Lawrence Kasdan.

Voilà qui tombe à point nommé : BigJ. a déjà très exactement cité les cinq titres qui me tenaient à coeur pour cette décennie. Inutile, donc, d'en remettre une louche à ce sujet. Salutations et bonne nuit à tous.


" Hé, Harry, j'hallucine ! Il a déjà plus rien à dire, le vieux raseur, tu te rends compte ?
- T'es vraiment trop couillon, Marvin. Tu vas voir, dès que t'auras le dos tourné...
- Il en profitera pour balancer tous ces trucs qu'on sait même pas qu'est-ce que ça veut dire !
- T'as tout pigé ! Bon, va chercher la pince coupante. J'connais un moyen de lui clouer le bec pour de bon. "

pffffff, trop dur....dois je renoncer ? Il y a trop de belles choses !!! Hellboy, tu peux signer un décret spécial afin de permettre un choix multiplié par deux ???

Pour cette décennie, j'en extrais surtout un, c'est Hook !
Je recopie l'avis que j'avais déjà exprimé, à l'occasion, sur le forum, au sujet de cette oeuvre:
La perfection de ses orchestrations (pas loin d'être dignes d'un Rimsky-Korsakov ou d'un Dukas !) en font une oeuvre tout à fait majeure dans la carrière de Williams (d'ailleurs c'est pas pour rien que ce projet l'a suivi pendant 10 ans)... Et c'est sans compter toute la douceur et la sensibilité enfantine qui en découle: c’est bien simple, on a l’impression de retomber en enfance à écouter des aventures incroyables contées par un bienveillant grand père (en l'occurrence tonton Willy), chaleureux et passionné… Cette musique est une authentique fontaine de jouvence !
Je suis à 100% d'accord avec la façon dont l'a exprimé BigJ. : une sorte d'énorme guimauve écoeurante carrément sublissime !
D'ailleurs je tiens à dire que son message m'a bien fait pouffer de rire !

J'ai également voté pour Seven Years in Tibet qui mérite au moins autant d'éloges que Schindler's List !
J'aurais pu en sélectionner encore 3 autres, mais ils ont largement assez de votes pour l'instant, ils peuvent bien se passer du mien .

Taboulez a écrit :Pour cette décennie, j'en extrais surtout un, c'est Hook !
Je recopie l'avis que j'avais déjà exprimé, à l'occasion, sur le forum, au sujet de cette oeuvre:
La perfection de ses orchestrations (pas loin d'être dignes d'un Rimsky-Korsakov ou d'un Dukas !) en font une oeuvre tout à fait majeure dans la carrière de Williams (d'ailleurs c'est pas pour rien que ce projet l'a suivi pendant 10 ans)... Et c'est sans compter toute la douceur et la sensibilité enfantine qui en découle:

tu as une écoute apparemment très analytique de la musique, mais si on s'intéresse à ce qu'elle évoque d'un point de vue plus synthétique...

Taboulez a écrit :c’est bien simple, on a l’impression de retomber en enfance à écouter des aventures incroyables contées par un bienveillant grand père (en l'occurrence tonton Willy), chaleureux et passionné… Cette musique est une authentique fontaine de jouvence !

...voilà je ne suis pas trop étonné, alors je me pose une question, et je suis tout à fait ouvert à toute réponse car c'est surement quelque chose que je ne comprends pas: comment, passé 20 ans, peut on avoir envie de ce genre de sensation!?! "retomber en enfance"? ouais... des souvenirs qui évoquent l'enfance de manière bien différente et moins "directe" (cucul), peut être, comme ce fut le cas pour moi avec BOY ON A DOLPHIN de Friedhofer il n'y a pas si longtemps, mais de la façon dont HOOK l'exprime...

Taboulez a écrit :Je suis à 100% d'accord avec la façon dont l'a exprimé BigJ. : une sorte d'énorme guimauve écoeurante carrément sublissime !

et là c'est le couperet. "guimauve écoeurante carrément sublime"... on est ok sur la première partie ("guimauve"), mais en lisant le tout je n'y vois qu'un paradoxe. je ne comprends pas comment il est possible de penser comme cela, j'aurais l'impression qu'il s'agit d'un manque d'exigence: comment peut-on vouloir de la "guimauve sublime"??! pour moi ça n'est pas possible. alors svp éclairez moi!

PS: Taboulez j'ai beaucoup de respect pour toi car tu me sembles très cultivé, donc ce n'est pas une énième pique, juste quelques questions pour ouvrir le débat. Tu te souviens quand j'ai parlé de la musique de films en tant que musique par nature accolée à un film? je n'ai pas un jugement arrêté là dessus mais quand tu dis que HOOK te plaît pcq ça rappelle l'enfance de la manière dont le film la dépeint, j'ai presque l'impression qu'on est d'accord sur le fait qu'une musique de film a un discours rattaché au film... mais bon, je vais peut être un peu trop loin.

enfin, je me pose juste quelques questions, aucune agressivité, promis!

Arf, je crois que tu poses là des questions assez complexes l'ami : j'essaierai d'y répondre demain (là je vais aller me coucher), mais ce genre de discussion risque de relever davantage du domaine du ressenti plus ou moins inconscient (or je doute que je sois très qualifié pour évoquer ce genre de mécaniques ) que de celui de la musique. Mais j'essaierai quand même d'apporter quelques pistes !
Par contre, si déjà ça dissipe quelques interrogations, sache que je trouve que ce film est l'un des plus ratés de tonton Spielby (mis à part le début à Londres, très esthétique et plein de mystères très prometteurs... dommage que la suite tombe dans une niaiserie assez nauséabonde ... Même si le duo Hoffman/Hoskins reste assez savoureux par moments) donc, de ce côté là il ne faut pas chercher le moindre attachement personnel à l'imagerie de l'enfance véhiculée par le métrage (ni même une sorte de complaisance intellectuellement régressive , ça n'a absolument rien à voir !).

comment peut-on vouloir de la "guimauve sublime"??!

Qui a dit qu'on la voulait?

Williams l'a fait.

Bon, alors déjà au sujet de la guimauve .
Déjà faut savoir qu'à mes yeux il y a globalement 3 critères qui prévalent dans l'appréciation d'une oeuvre:
- le soin et l'attention apportés à la forme;
- le fait que l'oeuvre s'élève à un statut plutôt intemporel, ou qu'au contraire elle n'ait su esquiver les effets de mode (par définition plutôt vulgaires/kitchs et surtout hautement périmables) et qu'elle en soit ainsi gangrénée;
- l'aspect subjectif: à savoir le rapport à l'esthétique développée, à la sensibilité exprimée par l'oeuvre, le fait que l'on y soit plus ou moins réceptif;

De ce fait, l'exigence (à laquelle tu fais référence) a trait aux 2 premiers critères... Le 3ème relevant du pur ressenti personnel, propre à chacun, et n'étant dès lors soumis à aucune sorte de revendication plus ou moins objective.

Il faut également savoir que dans pas mal de milieux d'esthètes il est souvent plus ou moins admis (mais davantage comme une taquinerie que comme quelque chose de vraiment sérieux hein ) que les oeuvres à la Richard Strauss (et par là même tout son héritage façon Korngold, Waxman etc,...), emplies de pathos exacerbé, hyper passionné, carrément clinquant soient considérées comme de grands représentants de la guimauve !
À ce titre, je comprends parfaitement ce point de vue et je vois bien où ils décèlent du dégoulinant là dedans, même si, à titre personnel, des compositeurs comme Strauss ou Waxman comptent allègrement parmi mes chouchoux. Ça n'a donc plus rien à voir avec l'exigence (puisque cette dernière ne concerne que les 2 premiers critères, précédemment évoqués), c'est une simple question de réceptivité à ce genre d'esthétiques (orchestrations flamboyantes, carrément hallucinantes de maîtrise, pathos hyper passionné et exacerbé ) ! Disons que dans tout ce contexte j'ai pris le pli et que depuis un moment déjà je ne me fais plus prier pour exprimer combien je surkiffe le pathos bien dégoulinant (et formellement sublime)... Tout autant que d'autres formes d'expression comme la chatoyance impressionniste ou la fascination provoquée par les partitions modernes ! C'est vraiment de la pure et simple appréciation esthétique.
Or dans le cas de Hook, qui pour sa part exacerbe lui aussi, dans son genre, la notion de pathos, il me semblait plutôt opportun d'y faire une nouvelle fois référence . Une partition comme E.T. est également pas mal dans le genre d'ailleurs !

Concernant l'hymne à l'enfance maintenant...

Dark Vador a écrit :...voilà je ne suis pas trop étonné, alors je me pose une question, et je suis tout à fait ouvert à toute réponse car c'est surement quelque chose que je ne comprends pas: comment, passé 20 ans, peut on avoir envie de ce genre de sensation!?! "retomber en enfance"? ouais... des souvenirs qui évoquent l'enfance de manière bien différente et moins "directe" (cucul), peut être, comme ce fut le cas pour moi avec BOY ON A DOLPHIN de Friedhofer il n'y a pas si longtemps, mais de la façon dont HOOK l'exprime...

Déjà faut comprendre que ça n'a rien à voir avec une quelconque sorte de complaisance intellectuellement régressive (genre "trop cool, j'ai envie de retrouver mes 10 ans d'age mental" : franchement qui regretterait le simplisme de la pensée qu'il formulait à cet âge là ? En tous cas pas moi )... En fait ça n'a rien à voir avec un quelconque rapport à la pensée de l'enfant... Le trip, avec cette BO, aurait davantage trait à l'évocation purement sensitive, un peu comme une sorte de madeleine de Proust quoi. En gros tous les avantages (des réminiscences sensitives hyper délectables, notamment au niveau du sentiment d'aventure et d'une certaine forme de tendresse, puisque cette musique est très tendre), sans les inconvénients (la régression vers une pensée simpliste assez dénuée d'intérêt).

Enfin bon, tout ça c'est formulé façon ni fait ni à faire, mais aussi t'en poses de ces colles toi .

Dans tous les cas, les fans de Williams ont parlé: HOOK est pour l'instant en tête du sondage pour cette décennie, devant les 2 JURASSIC PARK, JFK, EPIODE 1 et SCHINDLER'S LIST!