The Wrestler

[Lee Van Cleef]

Parfois, un homme est si mortifié par l'injustice régnant en ce bas-monde qu'il ne peut que prendre les armes et laisser exploser sa rancoeur. C'est, à peu de choses près, la même démarche qui m'a poussé à créer ce topic pour l'excellent film de Darren Aronofsky, visiblement ignoré par mes frères d'Underscores, plus d'une semaine après sa sortie, alors que l'immortel Push a déjà eu droit à une rubrique pour lui tout seul. Les fans de Requiem for a Dream auraient-ils été décontenancés par la rugosité du film, dépourvue de toutes les afféteries stylistiques qui étaient un peu devenues la marque de fabrique d'Aronofsky ? Mal leur en a pris, car ils sont passés à côté d'une oeuvre très attachante qui respire l'émotion et l'authenticité, et que porte à bout de bras le somptueux Mickey Rourke. On espère de tout coeur que l'ex-Johnny Belle Gueule saura décrocher d'autres rôles à la mesure de son incroyable talent, tant sa prestation dans The Wrestler stupéfie par sa justesse et sa totale implication physique.

[Misquamacus]

Bin non, mon cher Lee. C'est juste qu'il ne joue carrement pas chez moi !

[Rik Spoutnik]

J'ai trouvé le film magnifique. Et plus particulièrement l'histoire entre Randy et la stripteaseuse. C'est une oasis au milieu de leurs mondes particulièrement sordide.

[Walden]

Sorti bouleversé par ce film tragique et superbe

Tourné en dv, avec son grain si particulier, mais usant d'un cinémascope généreux, la déchéance et la recherche d'amour et de reconnaissance d'un homme brisé, Mickey Rourke sublime, pas besoin de musique, les acteurs et la mise en scène font tout, Aronofsky prend un virage à 180° en tournant ce drame classique, mais parle toujours du corps et de ses limites comme dans Requiem, avec sobriété
Marisa Tomei revient plus sexy que jamais, Evan Rachel Wood est une des plus grandes et belles des jeunes actrices actuelles

ça vous prend aux tripes, ça vous brise le coeur, c'est beau à pleurer

[Lepithec]

Pas mieux.
J'en suis sorti un peu dubitatif car le film m'a beaucoup dérouté, j'ai cru un moment qu'Aronofsky faisait son "film à Oscar" avec de jolies intentions. En apparence c'est un peu ça mais au fond, pas vraiment, car c'est bien un film 100 % Aronofsky, plus que jamais, avec un personnage qui va au bout, au bout, au bout, à l'instar de tous les personnages des films d'Aronofsky. Et celui-là, sans nul doute, est son personnage le plus beau et le plus touchant. Quand à la mise en scène, rien à dire, elle peu sembler légère mais elle est parfaite dans l'efficacité et la sobriété. Et l'écriture, une fois de plus, permet de faire surgir l'émotion avec une alternance subtile et habile d'humour et de tragique. A l'heure actuelle, tout le monde n'est pas à la hauteur de telles intentions. Aronofsky, oui.

[Bart Simpson]

Je n'écris pas beaucoup sur le forum mais là je dois dire que je me sens obligé d'écrire quelques lignes pour vous donner l'envie d'aller voir ce magnifique film.
En clair je ne pourrais pas faire mieux que Walden, il l'a trés bien décrit. L'histoire de ce catcheur qui a été au sommet de sa gloire, respecté de tous, qui essaye encore de croire à l'amour reste pour moi l'un des meilleurs films de ce début d'année.
Et croyez-moi je suis bien malheureux qu'il n'est pas eu l'oscar.

[Marty]

Tourné en dv, avec son grain si particulier, mais usant d'un cinémascope généreux,

Le film a été tourné en Super 16 mm avec une Arri 416 et des objectifs Zeiss Ultra Prime 16 et Angenieux Optimo (deux zooms 15-40 mm et 28-76 mm). Le format est, en effet, du 2.40:1.

[Walden]

Tourné en dv, avec son grain si particulier, mais usant d'un cinémascope généreux,

Le film a été tourné en Super 16 mm avec une Arri 416 et des objectifs Zeiss Ultra Prime 16 et Angenieux Optimo (deux zooms 15-40 mm et 28-76 mm). Le format est, en effet, du 2.40:1.

pffiou ça c'est ce qu'on appelle de la technique !

donc en gros ça a été tourné avec une caméra "normale" mais avec une photo qui fait penser à du pris sur le vif ?

[Indiana]

Au départ dérouté puis subjugué par ce film. Un magnifique moment de cinéma qui doit beaucoup au magistral Mickey Rourke qui revient de loin. Je n'aimais pas le style tape à l'oeil (aïe ! ) du réalisateur sur ces précédents films mais là tout y est pour en faire un film référence du cinéma US. Le fait de placer la caméra dans le dos The Ram est une superbe idée de mise en scène qui traduit toute la solitude et le manque d'identite du personnage en dehors des rings. Je pourrais en parler longtemps alors je m'arrête mais courrez voir ce bijou, mais attention toutefois aux passages de catch qui pourraient en rebuter certains au niveau de la violence (moi le premier pourtant je suis amateur de film gore ou violent graphiquement) qui de par son traitement bouscule un peu le spectateur.

[Walden]

l'émotion continue quand Mickey nous parle de lui, de son film...(en vo)


http://www.bbc.co.uk/radio4/arts/filmpr ... 0116.shtml