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Norman Jewison (1926 - 2024)

Publié : mar. 23 janv. 2024 18:00
par Bmcready
Disparition du cinéaste canadien à 97 ans.
Il est à l'origine de gros succès dans les années 60 - 70 : Le Kid de Cincinnati (The Cincinnati Kid, 1965) Dans la chaleur de la nuit (In the Heat of the Night,1967) L'Affaire Thomas Crown (The Thomas Crown Affair, 1968) Un violon sur le toit (Fiddler on the Roof, 1971) Jesus Christ Superstar (1973) Rollerball (1975)....

Une bien belle filmographie qui mérite d'être redécouverte, avec mention spéciale à Justice pour tous (...And Justice for All, 1979) superbe comédie dramatique dans l'univers des avocats avec un Al Pacino déchainé [love]

1962 : Des ennuis à la pelle (40 Pounds of Trouble)
1963 : Le Piment de la vie (The Thrill of It All)
1964 : Ne m'envoyez pas de fleurs (Send Me No Flowers)
1965 : Gare à la peinture (The Art of Love)
1965 : Le Kid de Cincinnati (The Cincinnati Kid)
1966 : Les Russes arrivent (The Russians Are Coming, the Russians Are Coming)
1967 : Dans la chaleur de la nuit (In the Heat of the Night)
1968 : L'Affaire Thomas Crown (The Thomas Crown Affair)
1969 : Gaily, Gaily
1971 : Un violon sur le toit (Fiddler on the Roof)
1973 : Jesus Christ Superstar - également scénariste
1975 : Rollerball
1978 : FIST - également scénariste (non crédité)
1979 : Justice pour tous (...And Justice for All)
1982 : Best Friends
1984 : A Soldier's Story
1985 : Agnès de Dieu (Agnes of God)
1987 : Éclair de lune (Moonstruck)
1989 : Un héros comme tant d'autres (In Country)
1991 : Larry le liquidateur (Other People's Money)
1994 : Only You
1996 : Bogus
1999 : Hurricane Carter (The Hurricane)
2003 : Crime contre l'humanité (The Statement)

Sans oublier que le cinéaste a eu des collaborations diverses et variées avec un nombre conséquent de compositeurs : Frank De Vol, Cy Coleman, Lalo Schifrin, Johnny Mandel, Quincy Jones, Henry Mancini, Jerry Bock, John Williams, Andrew Lloyd Webber, Bill Conti, Dave Grusin, Michel Legrand, Herbie Hancock, Georges Delerue, Dick Hyman, James Horner, David Newman, Rachel Portman, Marc Shaiman, Christopher Young et Normand Corbeil, entre autres.

Re: Norman Jewison (1926 - 2024)

Publié : mer. 24 janv. 2024 10:34
par Ratatouille













Re: Norman Jewison (1926 - 2024)

Publié : mer. 24 janv. 2024 11:47
par Scorebob
Pour moi aussi il reste le réalisateur de ce fameux violon sur le toit et de l'Affaire Thomas Crown .
Deux films dont les musiques ne peuvent laisser indifférents qui plus est tant elles sont leur moelle épinière .

Re: Norman Jewison (1926 - 2024)

Publié : jeu. 25 janv. 2024 17:45
par Mortimer
C'est surtout la musique de Delerue pour Agnès of God qui m'a marqué. J'ai littéralement usé le LP à l'époque. Varèse ne sortira le cd qu'a la mort de Delerue, un dernier hommage. Pour le film, on repassera, car cette histoire de bonne sœur qui accouche par miracle, j'ai du mal. Malgré la présence de Jane Fonda et Meg Tilly, la starlette de l'époque, la sauce ne prend pas.

Re: Norman Jewison (1926 - 2024)

Publié : ven. 26 janv. 2024 07:31
par Scorebob
Euh ? Ce n'est pas vraiment une histoire de miracle :

"Par une froide nuit d'hiver dans un couvent canadien. La jeune novice Agnès baigne dans son sang. Dans une corbeille a papier, la mère supérieure découvre un nouveau-né étranglé... Un psychiatre, le Dr Martha Livingston, persuadée de l'innocence d'Agnes, va affronter la Mère Supérieure Miriam Ruth."

Re: Norman Jewison (1926 - 2024)

Publié : ven. 26 janv. 2024 12:22
par Mortimer
J'ai vu ce film une seule fois, à sa sortie. C'est tout de même très mystique. Après, je n'ai plus un souvenir très précis à part que ça se termine au tribunal. Par contre les 3 actrices, j'ai oublié Anne Bancroft, sont excellentes. La superbe musique de Delerue est plutôt tronquée dans le film. Il faut attendre le générique finale pour l'apprécier pleinement

Re: Norman Jewison (1926 - 2024)

Publié : lun. 29 janv. 2024 11:09
par Ratatouille
Ou sa reprise dans Hook ;)




Re: Norman Jewison (1926 - 2024)

Publié : lun. 29 janv. 2024 16:01
par Scorebob
Faut pas pousser non plus :roll:

Re: Norman Jewison (1926 - 2024)

Publié : lun. 29 janv. 2024 16:09
par Ratatouille
Je pousse pas mais la mélodie à la flûte est exactement la même...

Re: Norman Jewison (1926 - 2024)

Publié : mar. 30 janv. 2024 17:08
par Mortimer
Scorebob a écrit : ven. 26 janv. 2024 07:31 Euh ? Ce n'est pas vraiment une histoire de miracle
« J'ignore le sens caché de la chanson qu'elle chantait. Peut-être n'était-ce qu'une berceuse qu'elle a entendue quand elle était petite et le père, c'était l'espoir, l'amour, le désir. Et une croyance dans les miracles. Je veux croire qu'elle a été choisie. »
C’est la dernière phrase du film en voix off de Jane Fonda en parlant de sœur Agnès.
De plus après vérification, pendant l'interrogatoire par la psy (Jane Fonda) Agnès commence à saigner des mains. C'est qu'on appelle plus communément les stigmates.
Alors ce n’est peut être pas un miracle mais le réalisateur laisse planer de sérieuses interrogations.

Re: Norman Jewison (1926 - 2024)

Publié : mar. 30 janv. 2024 17:48
par Scorebob
Le fait que l'enfant soit mort étranglé n'est quand même pas comparable a une célèbre conception virginale.

Re: Norman Jewison (1926 - 2024)

Publié : mar. 30 janv. 2024 18:00
par Mortimer
C'est Agnès qui a tué son bébé à la naissance. C'est le début de l'histoire. Et pour une raison qui sera révélée que vers la fin.
Quant au géniteur, je ne vais pas m'amuser à raconter toute l'histoire. Le mieux c'est de trouver une copie. C'est en regardant un film qu'on peut se faire sa propre idée. Et non en lisant des résumés sur Wikipédia

Re: Norman Jewison (1926 - 2024)

Publié : mar. 30 janv. 2024 18:09
par Scorebob
Je l'ai vu mais j'ai oublié de quoi il retournait précisément ,à l'époque le sujet ne m'avais pas accroché du tout. Mon regard critique au sujet du "miracle" est celui du Chrétien que je suis devenu par la suite.

Re: Norman Jewison (1926 - 2024)

Publié : jeu. 29 févr. 2024 20:14
par Dadid
Ratatouille a écrit : lun. 29 janv. 2024 16:09 Je pousse pas mais la mélodie à la flûte est exactement la même...
Spielberg (et/ou Michael Kahn) adore mettre du Delerue dans ses BO temporaires... et parfois ça s'entend, voir La Couleur Pourpre. Ici, l'influence est criante. Williams se plie à ce petit jeu avec un grand talent, et je ne lui jetterai pas la pierre, surtout au sein d'un score de cette richesse. D'ailleurs il me semble que la version concert a subi de légers arrangements qui masquent un peu plus l'influence.

Mais c'est HS. Jewison est mort, Viva ! Jewison, à vous les studio ! :D