Slumdog Millionaire de Danny Boyle
Publié : sam. 17 janv. 2009 02:09
Je copie-colle mon avis posté sur un autre forum mais bon, c'est histoire de lancer la discussion !
Apparemment ceux qui n'aiment pas Boyle aiment celui-ci et inversement, moi j'ai toujours aimé Boyle (même SUNSHINE !) et celui-ci aussi, même si j'émet quelques réserves. D'abord, le film ne fonctionne que par un scénario cousu de fil blanc, dont on connaît plus ou moins les tenants et les aboutissants, il n'y a pas de surprise ou presque, malgré le fait que Boyle nous fasse croire à un suspense du début à la fin (et ça marche : c'est souvent haletant !). Mais il n'est pas dupe de ses ficelles et au contraire les assument à fond, avec un côté naïf et romanesque, proche du premier degré de Bollywood : SLUMDOG MILLIONAIRE n'est rien d'autre qu'un conte de fée éblouissant, que l'on suit aux côtés d'un personnage principal auquel tout un chacun peut s'identifier, et à qui l'ont souhaite que la vie sourit. On ressort inévitablement tout ravi et ébloui de ce film rayonnant, coloré et positif (ça devient rare), et ce même si l'on sait qu'on a été berné du début à la fin par un scénario bien ficelé. Reste aussi ce portrait d'une Inde réaliste, pas du tout carte postale, où règne la violence et l'individualisme, et où beaucoup d'enfants volent pour survivre. Juxtaposer cela à côté d'une bluette pour ados, le tout sous la forme d'un thriller à suspense, c'est fort.
Et la musique est excellente, mélange improbable de techno, de sonorités traditionnelles indiennes et de voix samplées. Ça m'a fait penser par moments aux mixtures du japonais Susumu Hirasawa pour les films d'animation de Satoshi Kon (Millenium Actress, Paprika) mais version indienne ! Dommage qu'elle n'ait pas davantage d'impact dramatique dans le film (ça fait très "clip") mais il y a quand même un petit thème d'amour tout mignon.
Apparemment ceux qui n'aiment pas Boyle aiment celui-ci et inversement, moi j'ai toujours aimé Boyle (même SUNSHINE !) et celui-ci aussi, même si j'émet quelques réserves. D'abord, le film ne fonctionne que par un scénario cousu de fil blanc, dont on connaît plus ou moins les tenants et les aboutissants, il n'y a pas de surprise ou presque, malgré le fait que Boyle nous fasse croire à un suspense du début à la fin (et ça marche : c'est souvent haletant !). Mais il n'est pas dupe de ses ficelles et au contraire les assument à fond, avec un côté naïf et romanesque, proche du premier degré de Bollywood : SLUMDOG MILLIONAIRE n'est rien d'autre qu'un conte de fée éblouissant, que l'on suit aux côtés d'un personnage principal auquel tout un chacun peut s'identifier, et à qui l'ont souhaite que la vie sourit. On ressort inévitablement tout ravi et ébloui de ce film rayonnant, coloré et positif (ça devient rare), et ce même si l'on sait qu'on a été berné du début à la fin par un scénario bien ficelé. Reste aussi ce portrait d'une Inde réaliste, pas du tout carte postale, où règne la violence et l'individualisme, et où beaucoup d'enfants volent pour survivre. Juxtaposer cela à côté d'une bluette pour ados, le tout sous la forme d'un thriller à suspense, c'est fort.
Et la musique est excellente, mélange improbable de techno, de sonorités traditionnelles indiennes et de voix samplées. Ça m'a fait penser par moments aux mixtures du japonais Susumu Hirasawa pour les films d'animation de Satoshi Kon (Millenium Actress, Paprika) mais version indienne ! Dommage qu'elle n'ait pas davantage d'impact dramatique dans le film (ça fait très "clip") mais il y a quand même un petit thème d'amour tout mignon.