
Par la faute de ce topic un poil trop hardiment titré, je redoute fort de m'attirer ainsi qu'un essaim de frelons en armes les acerbes griefs de la plèbe d'UnderScores... Car, du palmarès mitonné avec ardeur et feu par le diablotin écarlate et ses hommes liges, point n'est ici question. À tout le moins, pas tout à fait encore— oh, c'est qu'on a un record estampillé traîne-savate à réduire en cendres, nous autres ! Mais l'occasion, c'est notoire, fait le larron, ici cadavéreux : profitant de ce que les lourdes tentures purpurines ne se soient toujours pas levées sur les fameuses vidéos guettées comme chaque année l'écume aux lèvres (ça vient, ça vient, ça vient...), le vieux Van Cleef s'est fendu d'une reptation désarticulée entre les plis immobiles pour accaparer à son seul profit la scène déserte.
Au creux de ses mains trémulantes d'excitation, un nouveau forfait cousu à la diable des fragments les plus hétéroclites qu'on puisse imaginer, formant un petit film en toutes choses pareil à ses prédécesseurs, c'est-à-dire sans appendice caudal ni dôme crânien. Comprenne qui pourra... Sauf qu'on s'en fout ! Y'a des dialogues parfumés au français, à l'ibérique, au cantonais et à l'espéranto, des luchadores qui ne se séparent jamais de leur masque, y compris sous la douche, un grille-pain tueur, des tonnes de rouleaux de papier-toilette, un Monsieur Loyal pince-sans-rire, Starfafouille qui paye des coups, une gracieuse houri qui chante n'importe quoi et, en guise d'apothéose son et lumière, une Mururoa maousse qui eût pu sortir toute rugissante du coffre aux trésors du divin Michael en personne mais qui, la vérité m'oblige à le dire, n'a carrément rien à voir avec lui. Et si, après ces copieuses libations, une petite place restait encore à prendre dans votre tube digestif, y'a aussi des hommes cul nu.