Dernières visions

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Misquamacus
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Re: Dernières visions

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Me suis fais ch... comme un rat mort avec Labyrinthe. Et non, je ne tenterai pas l'opus 2 ! :P
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Lee Van Cleef
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Re: Dernières visions

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Il reste encore des choses à découvrir au sujet des aventures cinématographiques de Wyatt Earp et du mythique flinguage avec la fratrie Clanton. Dawn at Socorro (Vengeance à l'Aube), réalisé de main de maître par l'hyper-prolifique (et donc très inégal) George Sherman, est une de ces petites productions qui ne jetteront jamais aucune ombre sur Hour of the Gun ou Gunfight at the O.K. Corral, plus largement célébrés. Il faut dire que le film, non content d'afficher une modestie qui l'honore, avance masqué. Ainsi, l'excellent Rory Calhoun, au jeu élégant et racé, ne s'appelle pas Doc Holliday mais Brett Wade — "C'est bonnet blanc et blanc bonnet", diront de toute façon les amateurs chevronnés de western, pas dupes une seule seconde de ces noms caméléons. Mais qu'importe, après tout. Le résultat ne mérite que les plus chaudes louanges pour le dévouement de son casting (dont votre honorable serviteur, qui foudroie l'assistance de son regard venimeux avant de tomber, comme d'habitude, hélas, sous les balles du héros), pour sa photo loin de ne se complaire que dans les aveuglants aplats du Technicolor, pour son script fertile en personnages ambivalents au lieu d'être taillés d'une seule pièce... et pour sa mise en scène ? Des fâcheux techniques m'empêchent malheureusement de continuer dans cette voie, le format large d'origine ayant été confiné à l'étroitesse du 1.33 sur le DVD édité par Sidonis. Et comme il semblerait que Universal ne possède plus d'autre matériel, sur ses rayonnages, que cette copie émasculée... Peste bubonique et foudroiement divin !
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Misquamacus
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Re: Dernières visions

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"Mud" Une chronique au fil de l'eau, un instant de vie, une aventure. On pense au "Stand By me" de King, à "Un été en Louisiane", à Tom Sawyer, à Terence Malick... et malgré toutes ces belles références, "Mud" du décidément très talentueux Jeff Nichols se contente juste d'être ce qu'il est : Un beau film.
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Lee Van Cleef
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Re: Dernières visions

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Bon. Je viens de voir Don Jon, avec Joseph Gordon-Levitt devant et derrière la caméra. Et pour tout vous dire, j'ose espérer que le résultat final, de la part du comédien-réalisateur-scénariste, n'est pas que le reflet de subites velléités autobiographiques. Parce qu'entre nous, c'est un vrai film de branleur.
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Misquamacus
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Re: Dernières visions

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"Cell" : Un peu déçu... Un film à petit budget. Certes les acteurs font le job (Cusack et Jackson sont bons), pour ceux qui ont lu le livre de King la scène (casse-gueule) du stade y est, "Trololo" inclus, ça se regarde sans ennui, mais le film survole trop rapidement l'histoire et la fin est différente (quoi que pas mal). Dernier regret, la non utilisation du "Baby Elephant Walk" de Mancini, qui était juste parfaite dans le bouquin. A noter que le film ne sortira pas au ciné mais directement en DVD en septembre. Logique hélas...
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Alien7
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Re: Dernières visions

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GRIDLOCKED (2015) : j'avais envie de voir un truc bourrin récent, mais j'ai été à moitié déçu. Le film met beaucoup trop de temps à démarrer. Sur 1h50, il y a bien 1h20 ou 30 qui ne servent à rien. En gros, on retrouve le scénario de buddy movie façon THE HARD WAY où un acteur de cinéma fait équipe avec un vrai flic, puis ça vire en ASSAUT ON PRECINCT 13, où les flics et l'acteur se retrouvent piégés dans un centre d'entraînement de la police pris d'assaut pour une bande de ripoux qui cherchent à mettre la main sur des bons aux porteurs. L'arrivée des bad guys fait d'ailleurs très DIE HARD...bref, le scénar bouffe à tous les râteliers, les acteurs sont moyens : Dominic Purcell semble se foutre de tout, tandis que Stephen Lang a toujours autant la classe en gros méchant de service, flanqué de l'indispensable Vinnie Jones qui, décidément, ne sait faire que des rôles de bourrins...on s'emmerde ferme, y compris avec les twists qui n'apportent pas grand chose de plus, et ce jusqu'aux 20 dernières minutes où le film se transforme en gros carnage et gunfight ultra violents à la John Woo, combats sanguinolents et même une mise à mort finale plutôt gore, très 'actionner' eighties. Mais dans l'ensemble, ça sent la série-B modeste et pas très inspirée. Dommage qu'il faille attendre la fin du film pour que les choses s'emballent enfin, un combe pour un film d'action !
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DarkCat
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Re: Dernières visions

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"Holidays" anthologie de films d'horreur sur le thème des principales fêtes. Quelques idées intéressantes, mais pas grand chose à garder au final, du fait, probablement, de la brièveté des sketchs. Poubelle ! [dead]
Je retiendrai tout de même le sketch de "Kevin Smith" sur Halloween, simple et assez ludique.
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Lee Van Cleef
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Re: Dernières visions

Message non lu par Lee Van Cleef »

Ces temps-ci, je me sens irrésistiblement aimanté par la section castagne et flingues, copieusement fournie par ailleurs, de ma vidéothèque. Avec une préférence gourmande pour le cinéma hongkongais, dont je prends grand plaisir à revoir les (petits) classiques les uns après les autres. Sur les dernières séances de visionnage, c'est la modeste compagnie D&B, pionnière du polar mâtiné d'arts martiaux dans les années 80, qui s'est le plus souvent trouvée sous les feux des projecteurs. Sai Hak Chin (Tiger Cage 2) et Zhi Fa Xian Feng (Righting Wrongs, une production Golden Harvest, celui-là, mais c'est tout comme), respectivement mis en scène par les spécialistes de l'action urbaine Yuen Woo-ping et Yuen Kwai, répondent à tous les tonitruants impératifs de la boîte : efficacité à tous les étages pour une durée maximale de 90 minutes, kung-fu à la frontière de la bagarre de rue, pétarades acrobatiques et cascades tirant le meilleur profit du tortueux labyrinthe de béton et d'acier de Hong Kong.

A la revoyure, les films marquent quelques points supplémentaires. S'ils demeurent aussi spectaculaires qu'au jour de leur sortie (le duel au sabre de Sai Hak Chin, encadré par un ventilateur géant et des murs de lumière bleutés, prophétise carrément les arènes exigües des jeux de combat), l'énergie que dégagent des scripts moins nigauds que ce à quoi le genre nous a habitués est un atout non négligeable. Zhi Fa Xian Feng, qui prend le parti d'une violence jusqu'au-boutiste, conduit le processus à son terme en laissant tous ses protagonistes sur le carreau, sans exception. Plus léger, c'est indéniable, mais pas dépourvu pour autant de quelques cathartiques explosions de rage, Sai Hak Chin offre l'un de ses meilleurs rôles à Donnie Yen (si, si !), qui s'en donne à coeur joie dans l'irrésistible duo burlesque que forme avec lui la charmante Rosamund Kwan. Evidemment, mieux vaut ne pas être allergique aux douces subtilités de l'humour cantonais...
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Re: Dernières visions

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Il sort en "3D" en Allemagne et toujours rien en France :https://www.amazon.de/Henry-V-Blu-ray-K ... ds=henry+V

Rien depuis la VHS éditée par NMV au début des années 90... :-C
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Lee Van Cleef
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Re: Dernières visions

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Alors qu'il suffirait de coller tout au sommet de la jaquette d'une telle édition, en caractères colossaux qu'on croirait taillés dans le roc à la manière des affiches de péplum des années 50 et 60 : "Par le réalisateur de Thor". Avec ce genre d'entourloupe publicitaire en bandoulière, ce serait le carton garanti.
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Le Yéti
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Re: Dernières visions

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BAM.

Emporté par je ne sais quelle nostalgie et/ou envie de me faire du mal, je me suis farci les trois Matrix. Si j'adore le premier, j'avais globablement détesté le deuxième et vomi le troisième à leurs sorties respectives (j'avais 17 ans bordel).

Et quelle ne fut pas ma surprise que d'apprécier le parfum délicieux de cette trilogie ma foi plutôt sous-estimée. Alors tout n'est pas parfait, mais la philosophie finalement limpide (j'avais 17 ans bordel) colle à merveille aux délires des Wachowskis. C'est fou comme peu de films sont arrivés depuis à créer des scènes aussi épiques que l'autoroute (Mad Max Fury Road?) ou la bataille de Zion (là je sèche). Et puis cette fin. J'avais rien pigé (j'avais 17 ans bordel), mais là c'est carrément parfait, j'avais les larmes aux yeux.
Je n'ai qu'une hâte : me refaire les trois films à la suite pendant un long weekend pluvieux.
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Lee Van Cleef
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Re: Dernières visions

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Le Yéti a écrit :Emporté par je ne sais quelle nostalgie et/ou envie de me faire du mal, je me suis farci les trois Matrix. Si j'adore le premier, j'avais globablement détesté le deuxième et vomi le troisième à leurs sorties respectives
En quelques mots bien trempés, compagnon, tu as parfaitement cerné le ressenti qui était le mien lors des sorties en salles et qui, à l'inverse de ton propre feeling, n'a pas bougé d'un iota depuis lors. Personnellement, il y a beau temps que l'envie d'en faire des tartines sur Matrix m'a déserté. Néanmoins, te voyant frappé d'extase sur l'épilogue de la saga, je ne peux m'empêcher de brocarder à nouveau les esprits illuminés qui s'étaient préparés à un final en forme de feu d'artifice prométhéen (ah ! ce papier délirant dans les pages de Mad, qui prophétisait une conclusion aux ramifications mythologiques tentaculaires), alors que les ex-frangins Wachowski n'avaient jamais rien eu d'autre en tête que la bonne vieille imagerie sulpicienne du héros martyr, emporté les bras en croix, ainsi qu'un ultime "rebondissement" (l'Architecte jetant à l'Oracle : "Mais pour qui me prends-tu ? Un humain ?) que tout le monde avait déjà éventé lors de Matrix Reloaded. Tout ça pour ça, madame Denise...
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Le Yéti
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Re: Dernières visions

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Je me permets de secouer la tête mon cher e-ami pour toutefois souligner que les derniers instants de Néo sont un véritable pot-pourri de mythologies. Vous n'avez vu que le Christ alors qu'il est tout autant Bouddha. Le voilà même qui part dans un sublime lotus. Mais cela vous a sans aucun doute échappé — tout comme l'ironie qui vous empêche de voir qui est réellement aveugle dans cette affaire…
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Lee Van Cleef
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Re: Dernières visions

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Le Yéti a écrit :Je me permets de secouer la tête mon cher e-ami pour toutefois souligner que les derniers instants de Néo sont un véritable pot-pourri de mythologies.
Et pas que le final, d'ailleurs, toute la série (et plus particulièrement les deux premiers chapitres) offrant un invraisemblable bric-à-brac de noms propres à forte connotation mythologique, de références philosophiques flinguant tous azimuts et de clins d'oeil de toutes sortes... Et pour quel résultat, au final ? Rien d'autre qu'une gargantuesque baudruche, gonflée de sa propre suffisance, et brassant perpétuellement du vent sous couvert de prolonger à l'infini les racines d'un nouvel univers. Mais encore une fois, ça ne m'intéresse guère de poursuivre sur ce terrain savonneux, surtout si c'est pour encaisser en plein dans mes chicots branlants un énième bis de la déchirante complainte baptisée "Les Wachowski, ces génies incompris".
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Le Yéti
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Re: Dernières visions

Message non lu par Le Yéti »

Je trouve au contraire la fin très belle. C'est quand même rare de voir une œuvre hollywoodienne qui débute par "tu es l'élu lol faut péter la gueule aux méchantes machines" et qui se termine par "salu les cop1 en fait on doit apprendre à vivre ensemble ça s'appelle la société ptdr."
Trêve de plaisanterie, j'ai trouvé à 17 balais que c'était prétentieux et imbitables. Aujourd'hui, en le revoyant, j'ai trouvé ça très percutant et très beau. Le message de The Matrix est pour une fois un message de médiation, d'équilibre, de paix par le refuse de la vengeance et de la mort à tout prix. C'est niais mais qu'est-ce que ça fait du bien après ces tartinades marvelliennes de "le bien le mal" j'en peux plus quoi. Là y'a une recherche — forcée si tu veux, démonstrative bien sûr — tout comme leur Cloud Atlas, que je trouve renversant de tendresse et de croyance dans l'être humain. C'est rare. C'est beau. Traite-moi de Bisounours, je le mérite sans doute. Mais je sais que ton cœur est beau et qu'il saura m'entendre à travers ces mots numériques *grésillement de modem*
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Le Yéti
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Re: Dernières visions

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DOUBLE POST !

J'ai vu Westworld ce weekend.
Bah c'est pas terrible. Quelques chouettes idées jamais totalement exploitées, un Yul Brunner assez génial en Terminator avant l'heure, mais bon le film dure 1h29 et commence au bout de 50 minutes… C'est pas brillant. Crichton est meilleur romancier que réalisateur.
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Re: Dernières visions

Message non lu par Edern »

J'avais vu le film à l'âge de 15 ou 16 ans (il ya 20 ans donc), une période où j'enquillais les romans de Crichton (après le choc du Parc Jurassique :mrgreen: ). Je m'étais aussi beaucoup ennuyé malgré des aspects positifs (Brunner, le mélange SF/western) et pas mal d'idées qui seront reprises plus tard par d'autres (Cameron). Il faudrait que je le revoie, je serai peut-être plus indulgent, comme pour Logan's Run, revu il y a quelques années et j'avais bien aimé malgré l'aspect vieillot et le rythme boîteux.
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Re: Dernières visions

Message non lu par Le Yéti »

Qu'est-ce que j'aimais Crichton aussi à 15 ans :D
Ah par contre j'avais été très surpris de Timeline — le film de Donner est certes imparfait, mais il a un bon goût assez constant dans les vannes, le rythme et la noirceur de certains passages. Après, c'est un peu cheap et puis Tyler n'est pas Goldsmith...
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Re: Dernières visions

Message non lu par DarkCat »

La saga du "Hobbit" ne m'a pas spécialement passionné (aaaah, la bataille des cinq armées se terminant en bataille des cinq gus sur un glacier :mrgreen: ), contrairement à celle de "WarCraft" qui fut un réel bonheur. Vivement l'épisode 2 !! :P

Et si le succès se maintient, on va peut-être avoir le droit à des films "StarCraft" et "Diablo"... qui proposent aussi de très chouettes univers. Je veux y croire !! 8-)
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Re: Dernières visions

Message non lu par Scorebob »

DarkCat a écrit :La saga du "Hobbit" ne m'a pas spécialement passionné (aaaah, la bataille des cinq armées se terminant en bataille des cinq gus sur un glacier :mrgreen: ), contrairement à celle de "WarCraft" qui fut un réel bonheur. Vivement l'épisode 2 !! :P

Et si le succès se maintient, on va peut-être avoir le droit à des films "StarCraft" et "Diablo"... qui proposent aussi de très chouettes univers. Je veux y croire !! 8-)
La bataille finale des 5 armées est terriblement écourtée dans la version ciné, elle a une toute autre ampleur (délirante) dans la version longue.
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Re: Dernières visions

Message non lu par DarkCat »

Bob, il me semble pourtant avoir vu la version longue des "Cinq armées"... :shock:

Sinon, j'ai vu le remake de "Ghostbusters"... et mon Dieu, je me sens souillé... Image

La bande-annonce m'avait fait craindre le pire et celui-ci est évidemment arrivé. :lol:
Les dialogues oscillent entre l'affligeant et le pathétique, se gardant bien d'être un minimum drôle. Les effets spéciaux sont assez inégaux, passant d'effets issus des 80's (clin d'oeil ?) à de superbes effets de fantômes (notamment à la fin). Et pour enfoncer le clou, plusieurs acteurs du film original font des caméos... ce qui fait évidemment encore plus mal. [dead]

Quant à l'histoire, elle n'est pas vraiment honteuse, et, en la réaménageant un peu, elle aurait éventuellement pu convenir à un "Ghostbusters 3" avec Bill Murray et la team originelle. Hélas... cela ne se fit pas.
Et dire que la fin de ce remake de merde (remerde ?) annonce un épisode 2. Nooooooooooooooooonn ! :o

Sinon, la musique m'a suffisamment tapé dans les oreilles, pour que je choppe le CD au plus tôt. Il y a au moins une chose de vraiment bien dans cette bouse. :P
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Re: Dernières visions

Message non lu par Edern »

DarkCat a écrit :et mon Dieu, je me sens souillé... Image
Le film t'a tout englué ? :lol:

Aucune envie de voir ce film pour ma part. Tous les extraits me paraissaient annoncer un film qui ne me plairait pas.
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Re: Dernières visions

Message non lu par DarkCat »

:lol: Oui, c'est bien ça, le film m"a slimé ! :lol:
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Re: Dernières visions

Message non lu par Misquamacus »

Un polar aride et tendu, où l'on sent que de toute façon le happy-end n'est pas le style de la maison. L'interprétation est excellente, l'ambiance âpre et poisseuse, la bande-son (musique et chansons) en totale adéquation avec le sujet. "Comancheria" est un sacré film qui donne une idée de la déliquescence d'une certaine amérique. Cette phrase en fin de film résume pas mal de choses : "Vous pourriez me descendre et être dans votre droit. Vous avez justement une arme, c'est pratique". Texan, implacable et impeccable.
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Re: Dernières visions

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L'Homme de Guerre ; admirez donc, gentlemen, avec quelle maestria le titre français de Men of War s'évertue à faire rentrer dans le cerveau du spectateur bien d'chez nous qu'il ne se pâmera devant qu'un seul empereur de la mitraille, lequel, au surplus, exhibe le somptueux profil aryen de Dolph Lundgren (et, anecdote rigolote, se dénomme... Gunnar). Pourtant, ce qui a tous les oripeaux du véhicule plein de boucan pour la star se révèle assez rapidement d'un autre calibre (essayez d'imaginer Red Scorpion avec de vrais personnages un tant soit peu fouillés dedans). Et l'un des grands artisans de cette réussite, cuvée 1994, n'est autre que John Sayles. A ses débuts comme scénariste, son sens déjà affûté de la caractérisation et son talent à crédibiliser des récits éculés avaient beaucoup contribué à faire de Piranha et Alligator deux des meilleurs rejetons de Jaws. Cette fois, c'est le B ceinturé de cartouchières qui en sort revigoré, malgré les roulements d'yeux hallucinés d'un méchant qui aurait fait fureur au générique de Commando. Ô ! mâle bonheur, l'acteur passé à la mise en scène Perry Lang, très conscient d'avoir hérité d'un script plus ambitieux que d'ordinaire, soigne ses cadrages en Scope et laisse ruisseler sur le paradis perdu où bourlinguent ses mercenaires de très belles couleurs chaudes.

Ni une ni deux, après cette agréable surprise, le vieux Van Cleef s'est enfourné Brother from Another Planet, l'un des premiers essais de Sayles derrière la caméra. Et le coup de maître n'était pas loin. Certes, l'auteur a fait par la suite indéniablement mieux. Mais déjà, en contant les pérégrinations tragi-comiques sur notre bonne vieille terre d'un alien à forme humaine (Joe Morton, le scientifique Noir de Terminator 2), il se penchait au chevet d'une Amérique percluse de dysfonctionnements et peu sensible au sort de ses immigrés, auxquels il ne restait plus, pour réussir à joindre les deux bouts, qu'à faire bon an mal an acte de solidarité. Qu'importe, du coup, que l'argument science-fictionnel engendre une poignée de trucages quelque peu Z ! Le film n'a en rien besoin de ces béquilles-là pour se tenir debout, droit comme un i, intègre et vrai. Bon, maintenant, si un éditeur à la politique pointue pouvait réserver au parait-il remarquable Matewan, du même Sayles, un traitement de roi...
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