Apparemment une nouvelle orientation pour la saga des "soeurs Wachowski" , ou Neo ressemble furieusement à John Wick qui déjà avait été perçu par certains comme un avatar foireux de la Matrice (à cause de la présence étrange de Lawrence Fishburne dans un des films) :

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/cul ... d=msedgntp

Alors là, il faudra me payer très très cher pour aller voir MATRIX 4 au cinéma !!!!!
Après le ratage du 2 (scène orgiaque d'un ridicule abyssal par exemple), et l'immense bouse qu'est le 3 (dialogues inutiles et fumeux, et surtout surtout une direction d'acteurs en roue libre), ça va être dur de me motiver. Mais je sais, le 2 et le 3 sont des "chefs d'oeuvre incompris"....
Le seul truc qui pourrait être intéressant (et encore, puisqu'on le voit venir de très loin dès le premier film), c'est qu'on nous dise de manière explicite (mais en a-t-on réellement besoin ?) que le "monde réel" du film n'est en fait qu'une autre matrice...

Alors, tu le sens rappliquer à grandes pirouettes antigravitationnelles, le "chef-d'oeuvre incompris" ? Curieuse bande-annonce, ceci dit, qu'on imaginait débordante d'un fatras ésotérico-fumeux et qui veille in fine à ne pas tituber hors des clous, promettant grosso modo un remake scrupuleux du film original, le look verdâtre en moins. Pour ma part, en ce moment, l'électroencéphalogramme suit un tracé aussi plat qu'une route vicinale.

C'est sans doute la version Nouvelle Vague

Au-delà du pitch dont on nous parle assez peu au final, c'est surtout la forme qui m'a choqué. Non pas l'absence de filtre vert, non, mais la débauche d'effets numériques proprement hideux. Le premier Matrix faisait tout de même la part belle aux effets physiques et à la chorégraphie. Dans cette bande-annonce, tout pue l'image de synthèse, des décors à la télékinésie de Néo qu'on voit à peine échanger deux coups de poings... C'est tout de même triste, pour une franchise qui a "révolutionné le cinéma" de finalement sombrer dans ses pires travers...

Oulah, tout n'est pas à jeter dans le trailer posté par Lee. Le passage entre 3 et 5 secondes est tout de même bien sympa.

Dans l'océan de médiocrité où flottent tels des espars déchiquetés les premières suites de Matrix, deux éléments irréductibles à ce marasme sans fond étaient intervenus jadis pour m'empêcher de sombrer corps et biens : notre cher Don Davis, au summum de son bagout expérimentalo-symphonico-technoïde, et Hugo Weaving, son charisme maniéré irradiant par vagues des lunettes noires de Mr. Smith. Dans cette quatrième mouture, hélas, tous deux ont disparu, l'un remplacé par le succédané exsangue du tandem Klimek & Tykwer qui assaisonne au goût (frelaté) du jour les fameuses rafales "matrixiennes", l'autre désormais (dés)incarné par un bellâtre aussi transparent qu'un joli coeur de soap opera. Que reste-t-il à présent ? Guère plus qu'une suite au petit pied, convaincue à l'évidence de faire acte de résistance au formatage hollywoodien en ne servant aux zélateurs imbuvables de la fratrie Wachowski qu'une soupe coagulée. Pis ! Au peu mélodieux fatras de casseroles qui s'entrechoquent dans le sillage de la série, Matrix Resurrections se paye le luxe douteux d'en adjoindre une nouvelle : le cynisme du pauvre type qui fait mine de tirer à boulets rouges sur le système (en l'occurrence, une industrie du divertissement cannibale) mais se plait, faciès fendu d'un sourire faussement angélique, à se vautrer dans ses plus infâmes travers. Vous avez dit "chef-d'oeuvre incompris" ?