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Pourquoi pas.

Ce qu'il faut retenir de la Saga Alien, au final, c'est que tenter de donner des origines précises à un monstre aussi emblématique conduit inévitablement à sa désacralisation et à des films tout pourris !

Si on réfléchit 2 minutes, leur explication n'a aucun sens.....

L'explication se trouve dans le premier film. Les Xénomorphes sont une arme génétique développée par une autre race extra-terrestre. Point. Je ne comprends pas cette manie de toujours vouloir tout expliquer, quitte à dénaturer le matériau d'origine. Il faut laisser le spectateur se forger sa propre histoire derrière le film.

Dans Prometheus et Convenant c'est David qui est à l'origine des Xénomorphes en utilisant le matériel des Ingénieurs qui avaient eux dévelloppés des armes de destruction biologiques instables mais plutôt sous formes de bactéries ou de virus , David joue les apprentis-sorciers en faisant des mélanges de toutes sortes (en se servant des membres des équipages comme d'autant de cobayes) jusqu'à obtenir le xénomporphe final que l'on voit à la fin de Covenant et qui est le plus proche physiologiquement du premier dans Alien.

Et on peut s'en foutre complètement et juste s'éclater en regardant "Aliens" ?

Il y a quand même la volonté de raconter quelque chose à défaut de révéler des mystères trenscendants ce n'est pas qu'une histoire de monstres de l'espace , pour le côté castagne homérique le deuxième opus reste l'épisode phare , le premier reprenant les codes du film d'épouvante transposé dans l'espace et le troisième versant dans la dimension mystique (un peu comme le dernier Freddy de Wes Craven). Le Jeunet est une sorte de joyeux bazar horrifique terriblement excessif mais qui a de bons moment et les derniers épisodes plus centrés sur les ingénieurs une tentative de revenir au sources du mal sans trop arriver a convaincre surtout avec ce décalage technologique qui fait passer les vaisseaux d'Alien 1 et 2 pour des antiquités alors que ceux de Prometheus et Convenant sont biens antérieurs chronologiquement . (les ingénieurs ont même sacrément rapetissés comparés à celui d'Alien ). C'était plutôt curieux d'ailleurs ce manque de rigueur stylistique venant de Scott comme si les fans d'Alien n'y prêteraient pas attention.

Si il n'y avait que le design des vaisseaux ou la taille des Ingénieurs qui posaient problème, ça ne serait rien... On en parle de ces supers scientifiques qui enlèvent leurs casques quand ça leur chante, au mépris du choc microbien ? Du géologue qui se perd dans la grotte qu'il a lui même cartographié alors qu'il a un GPS ? Des deux gourdes qui glissent sur la même flaque de sang avant de faire exploser accidentellement leur navette ? Franchement, rien qu'en voyant ce désastre, je pense sincèrement que ce bon vieux Ridley Scott est devenu sénile !

Bof, moi, à part l'épisode 2 que je trouve excellent, j'aurai tout de même une légère tendance à me foutre complétement de la saga. Le concept est intéressant, mais les films m'ennuient.

BAF a écrit :Si il n'y avait que le design des vaisseaux ou la taille des Ingénieurs qui posaient problème, ça ne serait rien... On en parle de ces supers scientifiques qui enlèvent leurs casques quand ça leur chante, au mépris du choc microbien ? Du géologue qui se perd dans la grotte qu'il a lui même cartographié alors qu'il a un GPS ? Des deux gourdes qui glissent sur la même flaque de sang avant de faire exploser accidentellement leur navette ? Franchement, rien qu'en voyant ce désastre, je pense sincèrement que ce bon vieux Ridley Scott est devenu sénile !

Oui, en effet c'est assez pathétique comme équipe de bras cassés, tant qu'à envoyer le haut du panier scientifique il fallait aussi leur faire passer Kho Lanta avant

-Non môssieur on n'enlève pas son casque dans un nouvel écosystème extra-terrestre qui vous est totalement étranger même si l'air est parfaitement respirable , les microbes ça vous dit quelque chose ?

Il est grand temps d'enfin déflorer le mystère métamorphosé à son corps défendant en vache à lait : à la fin du premier Alien, Biff saute à bord de la DeLorean et remonte le temps jusqu'en 1956, à l'instant précis où Charlton Heston, suffisamment éméché pour tailler une bavette avec un buisson rabougri, s'apprête à hériter du morceau de marbre dans les nervures bleutées duquel se niche le Décalogue. Hé, avouez qu'il suffisait d'y penser, n'est-ce pas ?