Est-il absolument nécessaire de préciser que le vieux Van Cleef attend lui aussi la suite de pied velu ? Qui sait, peut-être celle-ci jettera-t-elle un juste éclairage sur l'influence majuscule à l'oeuvre dans Medal of Honor, au surplus rendue plus qu'évidente par l'éminent patronage de Spielberg, et que notre hyperactif de Sam a pourtant circonscrite à un moignon de phrase ainsi qu'on le ferait d'une peccadille sans descendance : l'ombre de John Williams, évidemment. Me concernant, j'ai toujours trouvé à ces partitions guerrières de Giacchino un côté "il faut sauver le soldat Indiana Jones" tout particulièrement prononcé, comme peuvent l'attester, saisis au milieu d'une kyrielle d'éloquents parallèles, les échos de The Last Crusade dont résonne le thème des Nazis. N'allez pas vous figurer que j'accuse le Giacch' de s'être comporté tel le dernier des pique-assiettes ! Ce procès-là ne charrierait que vaine mesquinerie. Mais à mon sens, l'élève s'est appliqué de toute son âme à rendre un ardent hommage au maître. La réussite, à l'arrivée, est telle qu'il m'apparaît peu charitable de la passer sous silence.