Krishna Lévy
Publié : dim. 27 sept. 2020 23:04
Je viens de découvrir que le compositeur travaillait régulièrement pour la radio. Il a ainsi fait la musique du nouveau podcast original de fiction de France Culture, qui se nomme "Projet Orloff".
Voici d'ailleurs la note d'intention du compositeur:
"La radio est un médium pour lequel j’aime beaucoup travailler. Si la musique est un élément important au cinéma, elle devient essentielle à la radio. Elle permet de façon très fine de faire suivre le cheminement intérieur, intime des personnages ; elle facilite les ellipses de temps ou de lieux ; en intervenant en contrepoint, elle permet de confirmer ou au contraire d’infirmer les propos que tiennent les personnages, de les nuancer, d’amener des degrés différents de perception de ces échanges, ce qui est beaucoup moins possible au cinéma par la présence de l’image. Avec Projet Orloff, un vrai projet d’espionnage, je voyais la possibilité de travailler sur les codes du genre, tout en les détournant et en évitant d’être redondant avec ce que vivaient les personnages. J’ai souhaité que la musique apporte une couleur sous-jacente aux dialogues qui permette de les entendre, de les percevoir autrement, de les entourer d’une part d’incertitude, de méfiance. En quelque sorte d’alerter l’air de rien l’auditeur en lui disant « attention, ce que vous entendez n’est peut-être pas la vérité… "
Voici d'ailleurs la note d'intention du compositeur:
"La radio est un médium pour lequel j’aime beaucoup travailler. Si la musique est un élément important au cinéma, elle devient essentielle à la radio. Elle permet de façon très fine de faire suivre le cheminement intérieur, intime des personnages ; elle facilite les ellipses de temps ou de lieux ; en intervenant en contrepoint, elle permet de confirmer ou au contraire d’infirmer les propos que tiennent les personnages, de les nuancer, d’amener des degrés différents de perception de ces échanges, ce qui est beaucoup moins possible au cinéma par la présence de l’image. Avec Projet Orloff, un vrai projet d’espionnage, je voyais la possibilité de travailler sur les codes du genre, tout en les détournant et en évitant d’être redondant avec ce que vivaient les personnages. J’ai souhaité que la musique apporte une couleur sous-jacente aux dialogues qui permette de les entendre, de les percevoir autrement, de les entourer d’une part d’incertitude, de méfiance. En quelque sorte d’alerter l’air de rien l’auditeur en lui disant « attention, ce que vous entendez n’est peut-être pas la vérité… "