Michael Moore défend le film éponyme face aux discours alarmistes qui l'entourent:

https://www.lesinrocks.com/2019/10/08/c ... -publique/

S'il n'est à mes yeux pas exempt de défauts (ah putain, la scène gâchée avec le nain et la porte ! misère !), ce JOKER est quand même assez bien construit. Je regrette juste peut-être un peu le titre. Je m'attendais à la naissance de l'hilare et déjanté ennemi de BATMAN. Au lieu de cela, on nous montre un personnage........ attachant ! Mais c'est aussi ça la force du film.

Je n'ai pas porté beaucoup d'attention à la BO, je voyais le film en Vo et mon niveau d'anglais est limite^^ Elle ne m'a pas paru transcendante. J'ai cru repérer de nombreux motifs de tierce, comme dans Batman et illustrant probablement la dualité du personnage.

Sam pourquoi dis-tu que cette scène est gâchée ?

Perciflette a écrit :Sam pourquoi dis-tu que cette scène est gâchée ?

Alors, déjà, je n'aime pas beaucoup les scènes qu'on appelle des scènes pour "désamorcer la tension" (une petite blaguounette après une scène fort tendue), ce qui est le cas avec la scène du nain.
Mais surtout...

Il y a un nain dans Joker ? Merveilleux, le vieux Van Cleef vous l'affirme tel qu'il le pense ! Ne manque plus au bataillon qu'un figurant transpirant sous les poils défraichis d'un costume de gorille, un cul-de-jatte adepte des bienfaits méditatifs de la Fleur de Lotus et, pour faire bonne mesure, une nonne bambocheuse tout droit évadée d'un film de Joe D'Amato, et mon bonheur touchera à un indestructible achèvement.

Sam Lowry a écrit :

Perciflette a écrit :Sam pourquoi dis-tu que cette scène est gâchée ?

Alors, déjà, je n'aime pas beaucoup les scènes qu'on appelle des scènes pour "désamorcer la tension" (une petite blaguounette après une scène fort tendue), ce qui est le cas avec la scène du nain.
Mais surtout...

Après que Arthur "Joker" ne pique sa crise sur son ex camarade, le nain essaie de s'échapper et comme la chainette de porte est mise, il lui faut désespéramment sauter pour essayer de l'atteindre. Et bien sur, tout le monde sait que les nains sont cons puisqu'ils ne sont pas capables de constater avec leurs petits yeux à eux que la chainette d'une porte est hors d'atteinte pour une personne de petite taille... Au lieu de cela, il saute 3-4 fois avant de constater qu'il ne pourra l'enlever... Ri-di-cu-le.

Moi, je la trouve au contraire très a propos cette scène. C'est une blague qui aurait très bien pu sortir de l'esprit dérangé d'Arthur Fleck, et elle corrobore totalement l'aspect subjectif de l'humour dont parle un peu plus tard le Joker sur le plateau de Murray Franklin. J'ai l'impression qu'elle est là aussi pour nous inviter à nous interroger sur notre sens de l'humour.

2flicsamiami a écrit :C'est une blague qui aurait très bien pu sortir de l'esprit dérangé d'Arthur Fleck

Sauf que... ce n'est pas une blague. Elle n'émane pas d'Arthur Fleck, sinon j'aurais fermé ma gueule. Mais là, c'est une "blague" de réalisateur / scenariste. Bref, ça ne m'a pas fait rire du tout. Beaucoup on rit dans la salle. Alors, effectivement, on peut s'interroger sur le sens de l'humour de l'audience en général. J'ai trouvé ça de très mauvais goût. Pas tellement parce qu'on se moque de la petite taille des nains (euphémisme) mais surtout parce qu'on laisse supposer qu'il est complètement con de ne pas se rendre compte qu'il ne peut

C'est surtout que le nain est trop paniqué pour réagir rationnellement non ? Mais c'est en effet un effet comique.

Moi non plus je n'ai pas ri mais n'ai trouvé cette scène scandaleuse.
Dans le même genre,

De même que 2flicsamiami, je trouve que cette scène a sa place. Pas tant pour la "blague" (guillemets) que pour la situation qu'elle illustre : C'est je pense le but de la scène, davantage que de provoquer les rires (mais si j'imagine que certains individus bas du front pourront trouver ça drôle). Perso, ça ne m'a pas fait rire en tant que tel, mais ça souligne le côté malsain du Joker donc c'est justifié. A mon sens, loin de désamorcer la tension, je me suis davantage demandé comment ça allait finir. L'incertitude due à l'imprédictibilité du personnage est mise en exergue, c'est surtout ce que je retiens.