Total Trax

[Ratatouille]

Superbe l'émission du Young Indiana Jones... sublime découverte des morceaux de Talgorn...

Joel McNeely a eu son tremplin à Hollywood grâce à deux compositeurs... David Shire et Bruce Broughton. Il a été vite pris dans des contrats pour faire du "John Williams" comme ici dans son Iron Will :


Mais son style, comme vous le dites est devenu de plus en plus personnel surtout avec Flipper, Gold Diggers. J'adore son Samantha édité par Intrada (y-a-t-il plus de musique dans le film ?) et sinon son Return to Neverland est une tuerie... rien que le générique où en quelques minutes ils nous fait replonger dans le monde imaginaire du dessin animé...



Et aussi son très sérieux... Albert est à l'Ouest... pour un film qui ne l'est pas trop lui...

[Lee Van Cleef]

Dans les premiers chapitres de Doctor Sleep, la suite pas formidablement heureuse de Shining, une jeune femme, membre en devenir du Noeud Vrai, se tient sise au creux des ombres maîtresses d'une salle de cinéma. Le type vautré à ses côtés a déjà lancé d'une main hardie les travaux d'approche, mais elle n'en a cure. Sur l'écran qu'elle refuse de quitter même un instant des yeux, tonitrue et pétarade Raiders of the Lost Ark, "avec des bagarres, des baisers et de la musique à tout casser". Hors de question de se laisser distraire alors qu'elle tient absolument à découvrir quels insondables secrets renferme l'Arche — et cette impatience qui la ronge n'eût jamais été sans la candeur virtuose de Spielberg, le charisme rayonnant d'Harrison Ford... et bien sûr le génie porté à ébullition de John Williams. La fraternité de Total Trax, secondée pour notre plus ardente joie par la voix fondante de la seule et unique Stéphanie, vient rappeler l'évidence dans un flot à robinet ouvert de panégyriques musicaux et de souvenirs qu'imbibe l'émotion.

[Lee Van Cleef]

Un moment, j'ai bien cru que les bougres de Total Trax allaient passer ce thème à l'as. Mais non, eux-mêmes n'ont pu résister à la tentation d'invoquer, dans Indiana Jones and the Temple of Doom, les cuivres colossaux qui empanachent le palais de Pankot d'une aura violemment maléfique. Déjà que ledit thème, sans doute parce qu'il n'est employé qu'avec une certaine parcimonie tout au long du film, n'a pas forcément marqué au brandon les tympans du grand public... Mon katana fumasse aurait rué dans les brancards si ostracisme il y avait eu ! Mais je dois mettre à profit l'occasion pour vous avouer, gentlemen, qu'il fut un temps où la certitude m'habitait, se cramponnant à mes squelettiques épaules, que la musique associée au sinistre Mola Ram et à ses mignons fanatiques était celle des enfants perdus. Et j'ai beau savoir depuis lors ce qu'il en est vraiment — dame, rien à faire ! Au paroxysme de sa puissance, cette marche ne m'évoque à aucun instant une cohorte de malheureux gamins enchaînés (même s'ils sont sur le point d'être délivrés de leurs fers grâce à un Indy héroïque comme jamais). Pas grave. Ça ne change rien à la pantagruélique opulence d'une partition incarnant un prétendant de choc au titre de plus renversante musique jamais écrite pour le cinéma d'aventures.

Avant de rendre l'antenne, une petite note cruelle à l'adresse du diablotin écarlate : contrairement à ce dont la sagesse populaire s'est persuadée, l'Asie ne se tient pas cantonnée qu'aux frontières de l'Extrême-Orient. Autrement dit, l'Inde en fait partie intégrante elle aussi.

[Lee Van Cleef]

Puisque kataniser les cheveux en quatre a toujours compté au nombre de mes délices les plus revigorants, je ne peux envoyer paître la tentation de débuter ce post d'une manière rigoureusement identique à celle dont le précédent se clôture : par un rectificatif narquois. En l'occurrence, ce n'est pas avec le London Symphony Orchestra que John Williams enregistra la partition d'Indiana Jones and the Last Crusade mais bien dans la riante Californie, comme une vérification éclair, suite aux propos m'ayant paru de traviole du diablotin écarlate, me l'a confirmé. Indy ne fit donc escale aux mythiques studios londoniens qu'une seule fois, alors qu'il courait à perdre haleine après l'Arche d'alliance. Pas l'ombre d'un complexe d'infériorité n'inhibe cependant les fringants musiciens de Culver City, qui assurent comme des bêtes sur les épisodes suivants, ce troisième inclus. Au pire, relèvera-t-on parmi les Quatre Fantastiques de Total Trax un affaissement tout juste perceptible de l'enthousiasme tellurique qui les portait lors des deux premiers podcasts... Pas sûr que ça s'arrange durant le prochain.

[Lee Van Cleef]

Big John lui-même ne pouvait tenir indéfiniment le haut du pavé, Indiana Jones ou pas. Les choses étant faites de cette sorte quelque peu ingrate, voici donc le compositeur calfeutré dorénavant dans l'arrière-boutique, tel un brimborion usé par les ans au point que nul n'est plus en mesure de lui trouver la moindre utilité. Pendant ce temps, la fine équipe de Total Trax s'adonne à de rocambolesques discussions de fanboys autour des deux ultimes aventures de l'homme au feutre inamovible, palabres que notre quatuor en rupture d'allégresse ne songe chaque fois qu'in extremis à entrecouper d'extraits musicaux. Kingdom of the Crystal Skull, même bien en-deça des formidables acmés atteints par ses aînés, méritait certainement mieux qu'une approbation tiède, presque de façade, qui semble tanguer parfois aux frontières de l'indulgence. Quant au petit dernier, sans doute est-il encore trop frais pour que nous puissions déjà prendre sa pleine mesure, qu'une intégrale (en espérant qu'elle ne soit pas seulement d'obédience pirate) se chargera peut-être un jour prochain de révéler.

[Lee Van Cleef]

Il est des patronymes portés à merveille par leurs légitimes propriétaires, comme une rose fraiche éclose qu'un gentleman arborerait avec tout l'orgueil du monde à sa boutonnière : au hasard, Lorne Balfe, à qui, parfois (souvent !), l'on en administrerait volontiers une, retentissante, afin de le réduire à un miséricordieux silence. Tandis que d'autres, pas gâtés par le sort, n'ont d'autre choix que de s'accommoder tant bien que mal d'un nom quasi-diffamatoire à leur encontre. Ainsi Jean-Claude Petit, tragiquement assimilé par l'état civil à un avorton. Ce qu'un musicien de sa trempe n'a jamais été, comme notre excellent Sam vient de prendre l'initiative d'utilité publique de le rappeler à toutes et tous. La malencontreuse "affaire Cyrano", que cette première partie d'un Solo Trax entièrement dédié au compositeur n'occulte pas, ne plaide guère en la faveur du principal intéressé, mais elle fait au pire office de discret comédon sur un visage altier, dont les traits volontaires reflètent une authentique noblesse d'âme. La suite de ce beau portrait étant déjà là, attaquons-nous-y donc promptement !

[Patrick59]

Il est des patronymes portés à merveille par leurs légitimes propriétaires, comme une rose fraiche éclose qu'un gentleman arborerait avec tout l'orgueil du monde à sa boutonnière : au hasard, Lorne Balfe, à qui, parfois (souvent !), l'on en administrerait volontiers une, retentissante, afin de le réduire à un miséricordieux silence. Tandis que d'autres, pas gâtés par le sort, n'ont d'autre choix que de s'accommoder tant bien que mal d'un nom quasi-diffamatoire à leur encontre. Ainsi Jean-Claude Petit, tragiquement assimilé par l'état civil à un avorton. Ce qu'un musicien de sa trempe n'a jamais été, comme notre excellent Sam vient de prendre l'initiative d'utilité publique de le rappeler à toutes et tous. La malencontreuse "affaire Cyrano", que cette première partie d'un Solo Trax entièrement dédié au compositeur n'occulte pas, ne plaide guère en la faveur du principal intéressé, mais elle fait au pire office de discret comédon sur un visage altier, dont les traits volontaires reflètent une authentique noblesse d'âme. La suite de ce beau portrait étant déjà là, attaquons-nous-y donc promptement !

J'aime beaucoup la BO de Mission Impossible dead reckconing 1 de Lorne Balfe, j'ai acheté aussi les CD des MI5 et 6 et j'aime bien celle de Joe Kramer, ainsi que pour le MI1 de Danny Elfman.
Jean Claude Petit, j'avais le 45 tours de "Champs élysées" de Drucker et j'aime bien la BO de Jean de Florette/Manon des sources.

[Bmcready]

Seconde partie du Solo Trax en forme de playlist conçue par l'irremplaçable Christophe Maniez autour de l'élégant Jean-Claude Petit, digne représentant de la musique de film à la française qui bénéficie désormais d'une notoriété internationale et de la diversité de projets qui en découle.

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#totaltrax #jeanclaudepetit

Un merci à Sam Lowry pour ces 2 emissions consacrées à un musicien érudit, passionnant et trop peu souvent cité.
J'ajouterai à la sélection de ce 1er épisode ces 3 partitions ci-dessous que j'aime beaucoup et qui mériteraient une édition plus complète

[Lee Van Cleef]

En voilà un comparatif déconcertant ! Josée Dayan, maîtresse dans l'art de faire un sort à nos monuments littéraires, et le Zimmeroïde, plutôt résolu à mettre en pièces l'antédiluvien proverbe selon lequel la musique adoucit les mœurs, mis tous deux sur un pied d'égalité par notre bon vieux Sam. Lequel juge que nos zigomars se rejoignent quant à la vitesse, digne de l'éclair, qu'ils déploient à torcher leur ouvrage... Peut-être après tout, peut-être. Mais quitte à les rapprocher, j'aurais personnellement gémellé leur modus operandi sous le signe du blockbuster pété de brouzoufs, sans oublier, dans l'un et l'autre cas, l'aspect sensiblement bourratif du résultat. Enfin, pas la peine d'ergoter là-dessus pendant cent sept ans. Il y a tout de même mieux à dire sur la suite (et fin) du cycle Jean-Claude Petit, dont je suis ressorti notamment avec l'envie bien affûtée de donner sa chance à Désiré et à ses promesses de séduisante "légèreté".

[Ratatouille]

Derrière les films se cache Young Indiana Jones Chronicles, une chouette série peu connue mais superbement mise en musique, ainsi que quelques autres produits dérivés abordés dans cet ultime épisode. Indy, quand y en a plus, y en a encore !

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#totaltrax #indianajones

McNeely a les mêmes sources que Serge Gainsbourg... à partir de la première minute...

[Sam Lowry]

Je ne saurais trop vous conseiller d'avoir l'ambition de devenir, si vous ne l'êtes pas déjà, un contributeur "être de lumière" de TOTAL TRAX...
Car l'épisode consacré à STAR WARS 5 : THE EMPIRE STRIKES BACK est juste énorme.
D'abord parce que c'est LE meilleur (et de loin) film de la franchise et possiblement le meilleur film de Space Opera de tous les temps.
Ensuite parce que John Williams y a trouvé une inspiration qui, rétrospectivement quand on y pense, est absolument unique dans l'histoire de la musique de film. C'est un maelstrom de virtuosité, une débauche de thèmes et de motifs.
Et enfin, parce que l'équipe a réussi le superbe équilibre entre informations (pléthoriques), anecdotes et musiques qui faisait, à mon sens, assez défaut au premier volet consacré à STAR WARS 4.
Et enfin derechef, parce qu'on y parle du disque après lequel j'ai le plus couru dans ma vie
Bravo les gars (et la fille) et surtout, merci.

[Dadid]

Excellent podcast, oui ! La sortie sur vinyle y est largement évoquée, mais comme les lascars concernés avaient eu la chance d'accéder illico à l'import double LP, une info sympa est passée à la trappe : l'inversion des faces A et B du pressage simple européen. Il semble, mais il pourrait aussi bien s'agir d'une bête erreur (je ne sais plus si ça a été tranché), que ce fut volontaire pour que le nouvel acheteur potentiel tombe direct sur la Marche Impériale plutôt que l'intro, et n'ait ainsi pas le sentiment de se faire refourguer la même musique... Étrange mais possible, venant d'un label dont le président (? à vérifier) avait fait ce reproche à Lucas. Ce crétin, dont je vais rechercher le nom ce soir, n'y connaissait rien, et c'est sans doute à cause de lui que nous n'avons eu droit qu'à la version simple.

[Sam Lowry]

Ah oui ! Je me souviens bien de cette inversion de l’étiquette du rond central du LP !!! C’est marrant de penser que j’ai toujours cru que c’était volontaire pour justement commencer par la marche impériale !!!

[Nameless1138]

Je suis totalement d'accord, un excellent épisode sur une excellente musique d'un excellent film, passionnant à écouter de bout en bout, et j'ai réécouté le score en boucle toute la semaine une fois fini le podcast, alors que bon, c'est un score que je connais par coeur depuis mon enfance !

[Dadid]

EÉtrange mais possible, venant d'un label dont le président (? à vérifier) avait fait ce reproche à Lucas. Ce crétin, dont je vais rechercher le nom ce soir, n'y connaissait rien, et c'est sans doute à cause de lui que nous n'avons eu droit qu'à la version simple.

Il s'agissait bien de Robert Stigwood, Président de RSO Records (Robert Stigwood Organisation Records) qui avait fait le reproche d'avoir payé une très grosse avance pour seulement un seul nouveau morceau ! (que je suppose être la Marche Impériale). Gros caca dans les oreilles, ou une manière de justifier la suite ? Car il craignait de ne pas en vendre assez pour faire du bénef, c'est pourquoi l'Europe n'a eu droit qu'à une édition simple, bien moins chère, ce qui est minable mais commercialement il pouvait avoir raison. Pour l'inversion des étiquettes, c'est une autre question... sûrement une erreur de pressage.

[Dadid]

Frédérick Talgorn à l'honneur, et bon sang, il le mérite. Merci de mettre ce compositeur en avant, on y entend des choses à disposer largement sur le haut du panier.

[Nameless1138]

Je viens juste de télécharger l'épisode sur Talgorn ! Hâte de l'écouter, parce que je connais très peu, mais j'aime beaucoup ce que j'ai entendu jusque-là !

[Hellboy]

Total Trax vous invite à découvrir un trésor caché : Frédéric Talgorn, compositeur français aussi incroyablement talentueux qu’injustement méconnu qui a su créer de nombreuses partitions inoubliables. Nous abordons dans le premier épisode l’essentiel de sa carrière américaine, tandis que le second volet se déroule cette fois essentiellement dans l'hexagone. Rejoignez-nous donc pour découvrir l'univers musical très personnel de ce compositeur méconnu !

Ces deux épisodes sont disponibles en accès anticipé pour nos contributeurs. Pour les rejoindre :
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#totaltrax #frederictalgorn

[Ratatouille]

Pourquoi y a pas d'albums de ces Indiana Jones Chronicles !!!!

[Nameless1138]

L'explication est dans l'épisode, et c'est vrai que c'est bien dommage ! Pour ma part je vais essayer de mettre la main sur son Heavy Metal 2000 !

[Sam Lowry]

Pour ma part je vais essayer de mettre la main sur son Heavy Metal 2000 !

Tu peux essayer de mettre la main sur à peu près toute sa discographie parce qu'il n'y a quasi rien à jeter.
J'ai vu la quasi totalité des films sur lesquels il a travaillé et vraiment, il ne dessert jamais les films. Comme le dit Raffik, c'est presque donner de la confiture aux cochons. Oui, mais quelle confiture ! Un délice.
Quel gâchis que ce talent n'ait pas su émerger plus que ça. Quand on voit la médiocrité ambiante d'aujourd'hui avec des incompétents qui travaillent sur des gros budgets, ç'en est désespérant...

[Mortimer]

Quel gâchis que ce talent n'ait pas su émerger plus que ça. Quand on voit la médiocrité ambiante d'aujourd'hui avec des incompétents qui travaillent sur des gros budgets, ç'en est désespérant...

Entièrement d'accord, c'est vraiment un compositeur que j'affectionne beaucoup. J'ai 13 CD de lui que j'écoute très souvent. Selon Soundtrack Collector Il me manque "RRRRrrr" et les 2 ou 3 cd édités par De Wolfe Music.

[Edern]

Il n'y avait 0 chances que ça arrive mais j'aurais adoré entendre Talgorn sur les suites de la saga Harry Potter après le départ de Williams, notamment après écoutes des Enfants de Timpelbach, des Aiguilles Rouges et de Molière.

[Ratatouille]

Il y a aussi cette oeuvre classique qui est assez pointue...
"Ode A Saint Vincentecincordes"

[Kirk]

Entièrement d'accord, c'est vraiment un compositeur que j'affectionne beaucoup. J'ai 13 CD de lui que j'écoute très souvent. Selon Soundtrack Collector Il me manque "RRRRrrr" et les 2 ou 3 cd édités par De Wolfe Music.

j'ai un exemplaire et je ne sais pas trop quoi en faire.