bon OK pas vraiment de la musique de film, mais l'enregistrement tant attendu des œuvres chorales du compositeur de BOURNE, HOW TO TRAIN YOUR DRAGON et X MEN III...John POWELL me confirme qu'il y a un CD qui sort le 15 juin et je ne trouve rien sur les principaux sites marchands... que du MP3... si vous êtes plus chanceux que moi...

http://www.hans-zimmer.com/index.php?rub=disco&id=1639

https://www.deezer.com/fr/album/65250342

Cela me semble en tout cas d'une grande qualité, et ma curiosité est comme piquée au vif, cependant j'avoue que la pochette ou en tout cas la page illustrative me laisse pantois : "hubris" ; "démesure", "excès", "passion", etc. certes, mais comment dire... ? Ou alors il y aura bientôt un sous-texte freudien explicatif ? Un cornet de Noël perforant un pudding vaginal et qui se dresse altier vers les cieux tempétueux pour répondre de ses pratiques ? Un godemiché culinaire planté sur une orange blette ? Une citrouille d'Halloween pénétrée par l'attribut phallique d'Héphaïstos dont les forges déglutissent des volutes méphitiques ? Incompréhension et boule de gomme !
Bref, avec l'hilarité obscène de l'ado découvrant le sordide de l'onanisme, on peut admettre que voilà enfin une "devanture" qui ne se prend vraiment pas au sérieux

Ah oui, drôle de pochette effectivement. Encore l'oeuvre d'un artiste contemporain au cerveau trituré sans doute...
J'ai hâte que ça sorte en cd !!!

C'est le haut d'un casque Prussien justement:

Heu... oui, ok, mais librement réinterprété alors !

Ben non ? La photo est floue et cadre juste le haut du casque en légère contre-plongée , c'est tout .

Fallait le voir. Bizarre quand même cette pointe couleur rouge plastique sextoys prête à perforer (enfin, je dis ça comme ça, je ne suis pas spécialiste mais bon certainement ici le reflet de l'horreur crépusculaire de la guerre ou de l'esprit sanguinaire des hommes). Sinon, espérons que cet "hubris" sorte bien en CD physique, les extraits émoustillent les sens.

Il est sympa, ce topic, hein ? Pas de doute, on gagne à sa fréquentation.

En fin de compte l'embarras vient surtout du fait qu'il est difficile de s'intéresser à la composition actuelle (et je comprends cette réserve puisque je lutte aussi constamment pour sortir de mes ornières d'un âge d'or révolu !) : il faut simplement faire un effort pour cela, et je table que Powell n'est pas si inintéressant que cela (loin s'en faut), et quitte à m'épancher sur une pochette laide par pur plaisir ludique parce que pour moi c'est le farniente justement des vacances -dixit le message perdu de Mortimer- (et surtout parce que je n'ai pas encore écouté encore cet "Hubris" entièrement et avec la patience qui sied au jugement droit -acquisition qui m'intéresse royalement seulement s'il est disponible en CD physique -), allez donc voir aussi ce que Young a composé dernièrement et qui vaut réellement quelque chose.

Il s'agit peut-être du seul survivant d'un art cohérent (avec Williams) qui peut encore avoir un droit d'accès à l'estime (enfin si on daigne avoir un peu de jugement) !

Qu'importe la couverture (elle me va très bien personnellement), l'oeuvre de Powell est ma-gis-tra-le. Foncez amis Underscoriens !

Tout laisse penser que ce site propose le CD

Si on veut récompenser directement le travail phénoménale du compositeur, il propose l'achat de son album => Hubris: Choral Works by John Powell en haute résolution sonore 192kHz / 24-bit avec en + le Digital Booklet de l'album.

Bon sang, que se passe-t-il, qu'est-il arrivé à John Powell ? L'écoute des brefs extraits suggère un Requiem privé de toute palpitation électronique, et au-delà de ça, sans aucune trace de modernisme... Presque trop, dirais-je ; j'avoue que le classicisme forcené de ces extraits m'a donné un tel sentiment de déjà entendu que j'hésite à saluer l'effort par un achat, et réécouter à la place ceux de Britten ou de Goldenthal (par exemple) - sans compter les innombrable oratorios et cantates de style comparable. Mais ce n'est qu'une première impression, je vais réécouter. Je reste tout de même surpris, et là je parle en général, par l'étonnant manque d'originalité dont font preuve la plupart des musiciens "de BO" lorsqu'ils abordent l'univers du concert... Comme s'ils voulaient se prouver quelque chose, ils y sont le plus souvent moins originaux qu'à l'écran, quoi qu'on pense de leur travail. C'est peut-être dans l'optique d'être accepté par ce milieu, mais c'est un peu dommage, non ?

Cette année porte définitivement le nom de John Powell pour ma part. Entre un Solo qui tire une flèche dans le genoux de The Last Jedi et Hubris qui aplatit d'un revers de la main toute forme de concurrence. Je suis sidéré par le bonhomme qui montre qu'il n'est pas que bon à composer des bandes originales pour des films d'animation nourris aux percussions exotiques (même si j'adore déjà cet aspect de sa personnalité musicale ).

Dadid a écrit :Bon sang, que se passe-t-il, qu'est-il arrivé à John Powell ? L'écoute des brefs extraits suggère un Requiem privé de toute palpitation électronique, et au-delà de ça, sans aucune trace de modernisme... Presque trop, dirais-je ; j'avoue que le classicisme forcené de ces extraits m'a donné un tel sentiment de déjà entendu que j'hésite à saluer l'effort par un achat, et réécouter à la place ceux de Britten ou de Goldenthal (par exemple) - sans compter les innombrable oratorios et cantates de style comparable. Mais ce n'est qu'une première impression, je vais réécouter. Je reste tout de même surpris, et là je parle en général, par l'étonnant manque d'originalité dont font preuve la plupart des musiciens "de BO" lorsqu'ils abordent l'univers du concert... Comme s'ils voulaient se prouver quelque chose, ils y sont le plus souvent moins originaux qu'à l'écran, quoi qu'on pense de leur travail. C'est peut-être dans l'optique d'être accepté par ce milieu, mais c'est un peu dommage, non ?

ta remarque est très juste, les œuvres de concert de John POWELL restent très sages...après tout dépend par quel bout on prend les esthétiques de la musique de concert d'aujourd'hui, soit par le conservatisme prudent et apollinien des tenants de la "nouvelle tonalité", soit par le foisonnement dionysiaque des audaces issues des différentes "avant-gardes" des années 50 aux années 70...Le travail de Powell a le mérite d'être personnel, loin des contraintes commerciales dans lesquelles il reconnaît lui-même avoir "un peu vendu son âme au diable" (https://www.independent.co.uk/arts-ente ... 66955.html). Tout ceux qui connaissent Ravel, Sibelius ou Gerschwin ne seront pas surpris mais passeront un bon moment. Ceux qui préfèrent Goldenthal, Corigliano, le Goldsmith de Music for Orchestra ou le John Williams du concerto pour violon ou d'autres esthétiques plus audacieuses, seront déçus !

Alex_ a écrit :Entre un Solo qui tire une flèche dans le genoux de The Last Jedi et Hubris qui aplatit d'un revers de la main toute forme de concurrence.

Je ne vois pas bien ce qu’aplatit Hubris du revers de la main, Alex_... Mais il montre une autre facette de son talent, et ça oui, c'est bon à prendre. C'est même une bonne nouvelle !

Walden a écrit : ta remarque est très juste, les œuvres de concert de John POWELL restent très sages (...) Le travail de Powell a le mérite d'être personnel, loin des contraintes commerciales dans lesquelles il reconnaît lui-même avoir "un peu vendu son âme au diable" (...) Tout ceux qui connaissent Ravel, Sibelius ou Gerschwin ne seront pas surpris mais passeront un bon moment. Ceux qui préfèrent Goldenthal, Corigliano, le Goldsmith de Music for Orchestra ou le John Williams du concerto pour violon ou d'autres esthétiques plus audacieuses, seront déçus !

Je m'incline devant l'ambition de mener à bien un travail personnel, quoi qu'il arrive, la démarche me plait. Ravel, Sibelius, Gerschwin... ok pour moi, à 100%. C'est juste que les extraits m'ont paru manquer du petit "truc en plus" qui génère l'envie de découvrir, mais ce ne sont que des extraits... Je me tâte.

EDIT : Encore que, à la réécoute de ces extraits - dont l'apaisement du 1, le 6 avec ses percussions très Powell pour le coup et le 8 "Requiem Addendum", cette musique me plait de plus en plus.

les furies déchaînées du Phénix Noir me manquent...

Dadid a écrit :

Alex_ a écrit :Entre un Solo qui tire une flèche dans le genoux de The Last Jedi et Hubris qui aplatit d'un revers de la main toute forme de concurrence.

Je ne vois pas bien ce qu’aplatit Hubris du revers de la main, Alex_... Mais il montre une autre facette de son talent, et ça oui, c'est bon à prendre. C'est même une bonne nouvelle !

La concurrence, ce qui s'est fait cette année en terme de musique de films/classique. Loin de moi l'idée de dire que John Powell écrase Carl Orff, bien évidement.

ici des extraits :

Alex_ a écrit : La concurrence, ce qui s'est fait cette année en terme de musique de films/classique. Loin de moi l'idée de dire que John Powell écrase Carl Orff, bien évidement.

Je ne pensais pas non plus à Orff, à vrai dire, dans le genre difficile de l'écraser celui-là ! Après, oui, si tu te limitais à la période récente, tout est ouvert... D'ailleurs comme je l'ai écrit plus haut ça me plait bien, en fait. ça ne risque pas de m'en mettre plein la figure et le cerveau comme le Mass de Bernstein vu il y a peu en concert, mais je découvrirais tout ça en détail.

Et Merci pour le lien, Walden, mais la diffusion n'est pas claire... Après le premier extrait d'une petite minute, c'est encore Powell ? j'ai un gros doute...

Dadid a écrit :Et Merci pour le lien, Walden, mais la diffusion n'est pas claire... Après le premier extrait d'une petite minute, c'est encore Powell ? j'ai un gros doute...

ce sont bien 4 extraits qui ont été mis en ligne à l'époque :

En effet, très bien alors. Au passage, cet enregistrement live avec le Philharmonia m'a l'air excellent.

Dadid a écrit :

Alex_ a écrit : La concurrence, ce qui s'est fait cette année en terme de musique de films/classique. Loin de moi l'idée de dire que John Powell écrase Carl Orff, bien évidement.

Je ne pensais pas non plus à Orff, à vrai dire, dans le genre difficile de l'écraser celui-là ! Après, oui, si tu te limitais à la période récente, tout est ouvert... D'ailleurs comme je l'ai écrit plus haut ça me plait bien, en fait. ça ne risque pas de m'en mettre plein la figure et le cerveau comme le Mass de Bernstein vu il y a peu en concert, mais je découvrirais tout ça en détail.

Et Merci pour le lien, Walden, mais la diffusion n'est pas claire... Après le premier extrait d'une petite minute, c'est encore Powell ? j'ai un gros doute...

Mass, de Bernstein, je prend note, merci.