Le réalisateur de quelques uns des films les plus sensibles des années soixante et soixante-dix s'est éteint à l'âge de 83 ans.

Une belle filmographie, jalonnée de plusieurs très grandes oeuvres:

DU SILENCE ET DES OMBRES (To Kill a Mockingbird)
DAISY CLOVER
L'AUTRE (The Other)
UN ETE 42 (Summer of '42)

Et à un degré moindre, mais quand même:

THE MAN IN THE MOON (Un été en Louisiane), son dernier film sorti en 1991 et totalement hors-mode, classique et sincère.

Et un excellent western avec Gregory Peck: THE STALKING MOON.

Le genre de metteurs en scène dont Hollywood ne semble plus avoir besoin, combinant l'humanisme et la modestie des grands conteurs, dont les histoires typiquement américaines avaient paradoxalement l'étonnante capacité à atteindre une portée universelle.

DU SILENCE ET DES OMBRES étant l'un de mes films préféres, voici une nouvelle bien triste... R.I.P ...

Coïncidence: je me suis commandé DU SILENCE ET DES OMBRES (To Kill a Mockingbird), que je n'ai jamais vu.

Je penserai d'autant plus à son metteur-en-scène.

RIP.

Aouch. Un Eté en Louisiane, quel beau film...Avec l'une des plus belles musiques de James Newton Howard. J'aime également beaucoup L'Autre.
Baillie Walsh a réalisé un film magnifique qui est un hommage direct à Robert Mulligan : Flashbacks of a Fool, qui évoque l'adolescence, en Angleterre, d'un acteur hollywoodien en perte de vitesse (joué par Daniel Craig). C'est un quasi chef-d'oeuvre, inédit en France mais dispo en DVD en GB et aux USA.

Pour moi, cela sera The Nickel Ride, l'une des plus belles illustrations de ce que l'on appelle le néo-noir.

André Marek a écrit :Aouch. Un Eté en Louisiane, quel beau film...Avec l'une des plus belles musiques de James Newton Howard. J'aime également beaucoup L'Autre.

Complètement pareil. Adieu Mr Mulligan

C’est bizarre que le film Un Eté en Louisiane ne soir (re)connu que dans le milieu des béophiles. C’est certainement en grande partie à cause de la musique de JNH. C’est d’ailleurs cette dernière qui m’a poussé à voir le film, et à l’aimer. Et chose assez rare, je me suis acheté le DVD.

RIP Mr Mulligan

En dehors des films précités, tous largement dignes d'intérêt, j'ai un penchant marqué pour le sombre et brutal Baby the Rain must fall (Le Sillage de la violence), où Steve McQueen prête son charisme incandescent à un pauvre type incapable de maîtriser ses pulsions. En revanche, je ne garde aucun souvenir de la musique, que l'on doit pourtant à Elmer Bernstein himself. Faut dire aussi, à ma décharge, que j'ai vu ce film il y a une sacrée belle lurette.