C'est la particularité du vinyle, t'obliger a une activité sportive pour écouter ta musique , l'écoute d'un vinyle s'apparente ,à la différence de celle d'un cd, presque à la cérémonie du thé Japonaise.
Préparation et service du matcha
Le matcha doit d’abord être tamisé. On utilise pour cela un tamis en acier inoxydable au maillage serré. Le thé peut être passé sur le tamis à l’aide d’une spatule de bois ou d’une pierre.
Une fois tamisé, le matcha est stocké en vue du chanoyu dans une boîte à thé ou chaki. Il en existe deux grands types : les boîtes nommées chaire sont grandes et étroites, en céramique avec un couvercle d’ivoire recouvert d’or ; cependant il est courant d’utiliser un autre type de boîte, appelé natsume en raison de sa ressemblance avec le fruit du même nom (le jujube ou datte chinoise). Le natsume est en bois laqué, souvent décoré d’or.
Lors du chanoyu, l’hôte prend dans le chaire ou le natsume la quantité voulue de matcha à l’aide d’une écope à thé ou chashaku, une sorte de petite spatule sculptée dans une pièce de bambou portant un nodule en son centre. Le chashaku peut également être en ivoire. Il ajoute ensuite la quantité appropriée d’eau chaude à l’aide d’une louche de bambou ou hishaku (柄杓), ou d’une bouilloire. L’eau est chauffée sur un réchaud à charbon ou furo.
Le matcha, de par sa forme particulière en poudre, n’est pas infusé mais battu. L’hôte utilise pour cela un fouet à thé ou chasen en bambou. Signe du grand respect porté aux instruments du chanoyu en général et au chasen en particulier, les chasen abîmés sont souvent apportés aux temples bouddhistes où, une fois par an, généralement au mois de mai, ils sont rituellement brûlés par les prêtres lors d’une cérémonie appelée chasen koyō.
Il existe deux grands types de préparation du thé. Le thé épais ou koicha s’obtient en diluant, par portion, 3 chashaku dans 40 ml d’eau chaude. Le chasen utilisé pour battre le koicha est plus épais et le mélange se fait lentement afin de ne pas produire de mousse. Le thé obtenu est épais et d’un goût doux. Le thé léger ou usucha s’obtient en diluant, par portion, 1 chashaku et demie dans 75 ml d’eau chaude. Comme ce thé est plus dilué, on utilise pour le battre un chasen plus fin et des mouvements plus rapides ; il peut s’y trouver une légère couche d’écume après qu’on l’ait battu. Plus léger, l’usucha est également plus amer en bouche.
Le thé est servi dans un bol à thé ou chawan qui constitue l’élément essentiel du chanoyu : sans bol, le thé ne peut être ni préparé, ni servi, ni bu. Au préalable, le bol est rituellement nettoyé à l’aide d’un carré de lin blanc nommé chakin.
Le chawan est en céramique japonaise, et doit idéalement être fabriqué à la main par un potier de renom. Il existe de nombreux styles de bols à thé selon leur époque de fabrication, le style de cérémonie ou le type de thé.
Généralement, on utilise en été des bols peu profonds et de forme évasée, permettant au thé de refroidir rapidement ; en hiver, au contraire, on utilise des bols plus profonds pour conserver la chaleur du thé. Dans tous les cas, les bols les plus anciens sont les plus chers et les plus prisés, il peut même arriver qu’on utilise dans des occasions prestigieuses des bols vieux de plus de 400 ans. Les meilleurs bols sont fabriqués à la main et les imperfections sont recherchées, car elles doivent rappeler l’imperfection du monde et de la nature humaine : le bol doit être tenu de manière à ce qu’elles apparaissent à l’avant. Décorés de laque et de poudre d’or, les bols sont fréquemment nommés par leur créateur ou par le maître de thé qui les possède.
L’ensemble des instruments utilisés pour la cérémonie du thé, incluant ceux cités audessus, porte le nom de chadōgu.
La contemplation
Le chanoyu, dans l’esprit du bouddhisme zen, fait la part belle à la contemplation. L’admiration de la beauté de la nature et des choses simples est, pour les bouddhistes, un moyen de se détacher de la laideur et de la vulgarité de la vie quotidienne.
Ainsi, un invité d’une cérémonie du thé se doit d’admirer tout ce qui l’entoure, à commencer par l’allée qui mène au chashitsu et le jardin qu’elle traverse. Une fois entré dans le pavillon, ce qui n’est possible qu’après s’être purifié la bouche et les mains, l’hôte prend le temps de s’imprégner de l’harmonie de son architecture intérieure et des décorations comme la calligraphie ou le chabana. Pendant ce temps, les conversations doivent être réduites au minimum afin de profiter également de l’harmonie sonore créée par les murmures de la fontaine et le feu dans le foyer. Lorsque le chanoyu commence, les invités contemplent les ustensiles utilisés par l’hôte pour la cérémonie. Après celle ci, l’invité d’honneur demande à l’hôte d’autoriser les invités à examiner les ustensiles:
T'as vu ma nouvelle platine , mate cette superbe édition sérigraphiée éditée en trois exemplaires...
Ils doivent être manipulés avec précaution car ils sont rares et précieux, souvent anciens ; cette manipulation se fait à travers un tissu spécial, le fukusa. Les invités doivent prendre le temps d’examiner et de contempler les instruments de la cérémonie ; il est également de bon ton d’interroger un peu l’hôte sur leur origine:
Purée! Ou as tu déniché cette rareté ? IL est encore dispo? ou?
Le chanoyu doit répondre à quatre grands principes inspirés du bouddhisme zen et décrits par le maître de thé Sen no Rikyū :
Wa signifie l’harmonie. C’est l’harmonie de la relation entre l’hôte et l’invité qui donne son sens à la cérémonie du thé, qui doit être un partage harmonieux où chacun reçoit autant qu’il donne. L’ensemble des éléments qui composent l’environnement du chanoyu doivent également être en harmonie ; chacun d’entre eux a un sens, à la fois par lui même, et pour la cérémonie, où aucun élément n’est inutile.
Kei (敬) signifie le respect. Durant le chanoyu, chacun doit comprendre et respecter les autres. Chaque participant à la cérémonie du thé se doit de traiter les personnes et les objets qui l’entourent avec le plus grand respect, ce qui lui permettra d’être lui aussi digne de respect:
Touches pas à ma collec avec tes grosses paluches toutes sales , c'est moi qui sort les vinyles de leur pochette saligot !.
Sei signifie la pureté. Ce principe est illustré par les purifications rituelles avant d’entrer dans le chashitsu, ainsi que par les différents rites de nettoyage des instruments de la cérémonie avant et après le service du thé. Mais audelà d’une simple propreté physique, ces purifications rappellent qu’il faut un cœur pur, libéré de toute prétention, pour apprécier le chanoyu et, de manière plus générale, ce qui nous entoure:
Dépoussiérage du vinyle, de la platine et de l'auditoire.
Jaku signifie la tranquillité. C’est l’état de sérénité qui ne peut être atteint que quand les trois autres principes sont réalisés. Le chadō, la voie du thé, lorsqu’il est parcouru jusqu’au bout, permet de comprendre profondément le chanoyu et ce qu’il représente, et d’atteindre la tranquillité absolue.
Ecoute religieuse et extatique.
Et c'est à ces conditions réunies seulement que votre thé saura être apprécié comme il se doit.
Ainsi en est-il de l'écoute d'un vinyle.
"Un son véritable
"Le vinyle a une meilleure qualité sonore que le CD. D'abord parce qu'il est analogique : le signal ne se transmet pas en séries de chiffres, il n'y a donc pas de perte de chaleur", poursuit Dave de l'International Records. Et cette chaleur musicale que recherchent les acheteurs. Une pureté qui ne serait pas "décomposée" par le numérique. "Avec un vinyle, on a conscience de ce qu'on écoute car ensuite il faut retourner le disque pour poursuivre l'écoute", résume Dave. "C'est presque un cérémonial", confirme Benjamin, un adepte du microsillon. "
http://www.rtl2.fr/culture/le-vinyle-un ... 7781916465
https://www.unidivers.fr/wp-content/upl ... 12x700.jpg