pour ne pas détourner le topic de Indiana sur The day..., je me permets d'ouvrir celui ci sur l'autre film de Derickson mentionné

Je ne boude pas mon plaisir d’avoir assisté à un spectacle de foire façon « bienvenue au château hanté » mais je suis sorti furax de ce film - à l'époque - d’avoir encore une fois assisté à l’apologie de l’intégrisme religieux à l’américaine (The OMEN étant un autre exemple célèbre)...Derickson catho, peut-être, moi j'y vois plus le prosélytisme de cet esprit sectaire évangélique qui pullule aux Etats-Unis, mis en scène par le filtre du show-business, ou encore l'apologie du sacrifice et de la douleur façon "crazy" Mel (qui se réclame de l'intégrisme catholique d'avant Vatican II...), comment recycler le dolorisme médiéval....
je n'y vois rien de subtil par rapport à la théologie catholique comme par exemple, je ne sais pas moi, le discours du Pape à Ratisbonne pour prendre un cas récent

je me souviens avoir eu une grosse discussion avec ma copine de l'époque sur ce aspect du film, qui faisait preuve de plus de bon sens que moi, elle y voyait plus simplement l’aspect « thérapeuthique » / psychiatrique de l’exorcisme qui peut aider quand la médecine ne peut plus rien

sans parler du traitement pas très subtile bien sûr, de l’américanisation dans tous les sens du terme de l’histoire d'Anneliese Michel (bon, pourquoi pas ?)
la version allemande, REQUIEM, est plus fidèle à la réalité et traite le sujet avec plus de retenu et de finesse tout de même et ne cherche pas à nous convertir...
Le meilleur dans tout ça c'est Christopher Young, je suis d’ailleurs persuadé qu’il a été touché par le cœur de l’histoire réelle plus que par le traitement du film, ayant baptisé la dernière pièce de l’album « For Anneliese Michel »