Je me demande si 'est bien le dernier coffret (sinon, quel titre aura le prochain... ). Et vous, avez-vous des attentes spécifiques sur ce quatrième ?

Vladimir en a encore sous le coude, Cosma hein!, pas l'autre

Rork a écrit : ↑sam. 12 mars 2022 21:53 Je me demande si 'est bien le dernier coffret (sinon, quel titre aura le prochain... )

Les inécoutables ?

Reçu ce jour le dernier coffret de notre Vladimir préféré

Je dois recevoir le mien Mardi ou Mercredi.
Je ne trouve pas encore d’extraits musicaux sur les sites habituels.
J’ai hâte de découvrir tous ces innombrables inédits.

(Ah ! À chaque fois que je viens ici, j'oublie comment je m'appelle...)

Dans le coffret volume 4, il n'y a toujours pas la musique de la BOF "Le moustachu" ! Je suis dégouté.

Ils attendent quoi pour la mettre ? Le volume 17 ?

Je sais que le film ne casse pas des briques, mais j'adore la musique du générique, avec son faux style militaire... Mais comme le film a été oublié, ben la musique aussi du coup...

Et le pire c'est que ça ne vous dérange pas ! Tout est normal, quoi ! (Rassurez-vous, je vous taquine, je vous fais pas de reproches. Chacun ses goûts, bien sûr.)

Bon, je vais quand même acheter le coffret, comme les 3 précédents, mais bon ! Non, mais, allo, quoi !

"Le Moustachu", ah oui ! Il n'est pourtant pas si gros ce volume 4, il y avait la place, à moins qu'un Vol 5 ne soit prévu... Perso j'ai arrêté au Vol 2, j'aime bien une partie non négligeable de ce qu'a fait Cosma, mais de là à cumuler les box... ça me fait penser à certaines BD feuilletonesques dont on ignore le nombre final d'albums, et où le délayage se fait clairement sentir... sauf que pour les "completist", de délayage il ne s'agit point : l'intégrale est-elle en vue, ou nous en sommes encore loin ?

Je pensais que le 4 était le dernier... Peut-être un volume 5, les oubliés, du coup, avec le Moustachu?

Le Moustachu. Thème sympa, en effet :

Un volume 5, je n’y crois pas trop d’autant qu’il s’est passé un paquet d’années entre les deux derniers volumes.
Il me semble également que que le fait qu’il y ait moins de disques que dans les précédents coffrets laisserait supposer que Vladimir Cosma n’en a plus davantage à proposer.

En même temps, il est certain qu’il reste des bandes originales à éditer ou à rééditer : L’affaire Crazy Capo, Le Moustachu, Coup de jeune, La gueule de l’emploi ou bien encore Edouard et ses filles.

Après, une possibilité serait que les albums de Library Music présents dans le coffret 4 lui donnent l’idée de poursuivre dans cette voie en ressortant Enfance ou Charme Intimité Loisirs sortis chez MPI à l’époque. Les connaisseurs apprécieraient.

A noter que les albums Parchwork arrivent sur les plateformes de téléchargement, d’autres suivront peut être

Merci à Dadid d'avoir retrouvé le thème.

Et chose rare, il y avait plusieurs morceaux sur la face B du 45t, comme sur les disques des années 60.

J'avoue que j'achète le coffret essentiellement par intérêt, bien sûr, mais aussi un peu pour encourager les éditeurs à sortir des suites...

J'adore ce nouveau coffret. J'avais une place plus petite que les autres pour le ranger, je me disais qu'il n'allait pas rentrer et ça m'énervait et là, je vois qu'il est plus fin et il rentre parfaitement! au millimètre près. Chef d'oeuvre donc.


Bon maintenant je vais l'écouter.

Quand tout s'emboite au poil près c'est encore mieux, dixit le grand Rocco (citation apocryphe, je précise ). Ma curiosité chancelante pour les coffrets 3 et 4 s'explique en partie pour ça, mes étagères croulant sous l'effort.

Ayant les 3 premiers coffrets, sans regret vu les nombreuses BO que je n'avais pas et les pépites, je prends ce 4 avec plaisir.
D'autant qu'il contient des choses beaucoup plus rares et pointues.

En magasin FNAC il est pour l'instant marqué indisponible, mais on peut, comme moi, le commander sur leur site et le faire venir à la FNAC de son choix, port gratuit.
Il est en réapprovisionnement auprès de l'éditeur, donc il arrive bientôt. Je l'attends.

Je viens de remarquer avoir totalement zappé le volume 3: il est comment ce coffret?

Comme ça :

Oh je vois: ça ressemble beaucoup aux autres volumes. Voilà qui est intriguant.

Ce sont des disques dedans ou des k7? C'est quel genre de musique?

Des k7...??? heu... pourquoi y aurait-ìl des K7 dedans ?

Ben sinon c'est du Cosma, celui de Banzai, du Jumeau, du Coup du parapluie, des films de Mocky, des Mondes engloutis, de la Soif de l'or, du Fils du Français (très bien)... Pas mal de choses indispensables.

Malastrana a écrit : ↑lun. 4 avr. 2022 21:16 Ce sont des disques dedans ou des k7? C'est quel genre de musique?

Des 78 tours pour la plupart.
Le genre de musique qui fait des sons qui donnent des mélodies. Bref, des vieux trucs comparé à ce qui se fait aujourd'hui. Et sinon, je n'ai pas tout écouté, mais c'est vachement bien pour qui aime Cosma, surtout qu'il y a beaucoup de choses que je ne connaissais pas...

"Les paroles s'envolent, les écrits restent", comme l'affirma un jour de sa plus caverneuse voix de rogomme Agamemnon — à moins que je ne me sois rendu coupable d'un navrant amalgame avec Darry Cowl. M'étant fort opportunément souvenu de cet apophtegme à vingt-quatre carats, je suggèrerais donc au camarade Mala de (re)parcourir l'entièreté de la première page de ce topic, où un antique escogriffe en pleine crise de verbomanie s'ingénie à convaincre que, malgré un vivier de titres vedettes asséché par deux premiers coffrets éclatants de strass, ce troisième volume mérite cent fois qu'on lui sacrifie une lourde brassée de sesterces.

Ç'a beau déjà être le numéro 4, l'histoire ne change pas d'un iota : chaque fois qu'un coffret barbouillé des armoiries de Vladimir Cosma tombe entre mes mains, je commence par le retourner en tous sens, m'abreuvant de ses couleurs disparates avec une joie égale à celle d'un gamin toute salive dégoulinante face à une grosse boîte gourmande. Me sautent au visage, en un kaléidoscopique tourbillon, des titres pas piqués des hannetons, véritable constante dans l'oeuvre du grand homme (ici, Les Grands Sentiments Font les Bons Gueuletons, La Dernière Bourrée à Paris, Les Marloupins), que mon esprit échauffé s'amuse à compartimenter selon un ordre d'écoute ne reposant sur rien, sinon un épanchement subit de fantaisie... Mais toujours, je me retrouve au bout du compte à respecter docilement la numérotation soumise par les gaillards de Larghetto. Facilité, paresse, basse propension à suivre sans aucun écart les parcours fléchés, que sais-je ?

Superfétatoires arguties, pesant à peine davantage que fétus dans la bourrasque eu égard au plaisir presque enfantin de retrouver Cosma et son sac à malices. Ainsi, le savoureux ballet Volpone, qui expédie au diable Vauvert le simulacre de baroque "d'époque" auquel tant d'autres musiciens eussent succombé, et fait mine de flanquer la pagaille parmi d'élégants choeurs latins en les canardant du timbre enrhumé du cromorne, marotte par excellence du compositeur à ses débuts. Le thème principal de Tang, série oubliée et s'apparentant à une sorte de Fu Manchu à la française, se farde lui aussi d'accents familiers, comme un rebut des séances d'enregistrement de Banzaï. Sauf que la caricature extrême-orientale s'estompe en un tournemain, au profit d'un suspense plein de conviction et d'un climat volontiers mystérieux où point, revitalisé plutôt qu'accablé de gausseries, le terrible péril jaune.

En zappant, je vois que Vladimir et son coffret sont chez Labro sur C8...

Lorsque l'on songe aux gladiateurs de l'anaphore, aux grands archidiacres de la rabâcherie dont l'objet de notre passion musicale comporte un certain nombre de spécimens, les noms de James Horner et de Philippe Sarde ne tardent généralement pas à venir à l'esprit. De ce registre plutôt sujet aux quolibets sardoniques, force m'est d'admettre que Vladimir Cosma tire une épingle effilée. Je me souviens encore, pour ne citer qu'un exemple édifiant, avec quel effarement je découvris jadis au sein de La Galette du Roi une valse violemment familière, que le compositeur reprendrait quatre ans plus tard à la clef de sol près, et de toute évidence sans la moindre once de vergogne, pour les besoins du Château de ma Mère. Une expérience similaire vient d'ébaubir mes oreilles racornies par l'incrédulité dans L'Équipage, où me guettait au tournant un nouvel air de déjà-entendu... Je l'identifiai sur-le-champ : le thème polymorphe qui irradie Le Bal, l'un de mes Cosma de prédilection. Au moins ce cher Vlad s'amusa-t-il plus tard, contrairement à La Valse d'Augustine, à donner une carnation neuve à cette pièce rapportée, que je sais maintenant avoir été écrite non pas pour la piste de danse du (beau !) film de Scola, mais pour magnifier l'essor aérien des chevaliers du ciel. Ceux-ci, à bord de leurs majestueux coucous bichonnés avec tendresse, sont d'ailleurs aussi à l'honneur dans L'Adieu aux As, partition mono-thématique (a priori, pas d'allègre repiquage à déplorer ce coup-ci) de toute beauté, où le Cosma lyrique et partant pour la grande aventure déploie toute l'envergure de ses ailes.

The Générique – TV Show reçoit l'immense Vladimir Cosma !