James Newton Howard

[Misquamacus]

Non. C'est une version piano. Par contre il y en a un tout petit peu sur la version orchestrale de "The Last Airbender" qui n'est pas la même que celle du film. Ce sont des réinterprétations. Là en l'occurence une version toute en douceur.

[Indiana]

Ah je croyais qu'il y avait aussi ce morceau là dans la suite de The Last Airbender. Merci de l'info. Je vais aller écouter ça .

[Cinéphonia]

Vous pouvez y aller les oreilles fermées. Dommage en revanche que The Last Airbender soit si court. Sinon c'est plutôt bien équilibré. Bon faut aimer le piano, peut-être un peu trop présent à mon goût.
Un bien bel ouvrage malgré tout bien que le son ne soit pas au top, ce qui est courant chez Sony Classical.

[Nameless1138]

Un très bel album oui ! Unbreakable et The Sixth Sens m'ont particulièrement touché, mais bon il faut dire que ce sont mes deux favoris et ceux que je connais le mieux. Le reste est tout aussi sublime, avec ce mélange de douceur, de mélancolie et d'étrangeté que j'adore dans ces scores !

[Malastrana]

Cet album est un chef d’œuvre. Rien d'étonnant: une délicate réinterprétation des plus belles compositions de JNH. Tout bonnement terrassant.

[Link]

En écoute !

Ah oui quand même, j'en attendais beaucoup mais là c'est du très très lourd !

[Misquamacus]

[Indiana]

https://www.horizonsmusic.co.uk/product ... e-score-cd

Un double album pour le nouveau Hunger Games.

[Denshaotoko]

https://www.horizonsmusic.co.uk/product ... e-score-cd

Un double album pour le nouveau Hunger Games.

Très bonne nouvelle !

[Dadid]

Un bien bel ouvrage malgré tout bien que le son ne soit pas au top, ce qui est courant chez Sony Classical.

Je ne l'ai pas encore écouté, qu'est-ce qu'un son pas au top pour toi ? Un enregistrement un peu lointain ?

N'étant pas toujours fan des langueurs Newton-Howardiennes, apparemment mises en valeurs par cet album et accentuées par l'omniprésence du piano, je me demande si je serai terrassé comme Malastrana, en espérant que ce ne soit pas de sommeil vu son titre ! Quoi qu'il en soit je pars très positif, en supposant que le suc poétique inhérent à cette musique volontiers réflexive saura me saisir bien avant Morphée.

[Dadid]

Après écoutes exhaustives, je dois avouer que la Belle a eu très positivement raison de moi. Les langueurs atmosphériques que je pouvais craindre, si elle sont bien présentes (normal, elles sont le suc de ces œuvres) sont ici concentrées (et parfois extrapolées si j'ai bien compris les note de JNH) de manière à produire leur meilleur - la concision des "suites" de chaque film aidant à se laisser porter par leurs effluves empruntes de magie et de secrets. Bref, un bel exemple de transposition réussie de la "musique pour l'image" vers le domaine de la "musique pure". J'y retourne très vite !

[Misquamacus]

Après le sublime "Night after Night" qui ne cesse de tourner sur ma platine, retour aux affaires pour JNH avec deux "Netflixeries" en attendant l'opus 5 des "Hunger Games".



Très courte BO partagée anecdotique.



Pas encore écouté mais certainement plus intéressant pour cette série...

[Blooshadow]

Oui, la deuxième partition est nettement plus intéressante, sans être vraiment originale. Je ne connais pas l'ensemble de la musique composée pour cette série mais les morceaux choisis et l'album qui en découle s'écoute sans creux et avec une écoute qui retient l'attention.

Pour revenir sur Night after Night, j'ai d'abord été écouter quelques morceaux sur internet (YT pour ne pas le nommer) et j'avoue qu'à cette occasion, j'avais été extrêmement déçu. Enfin déçu, comparé à ce que moi je pouvais en attendre, vu que je ne me prétends pas non plus aussi cultivé sur JNH que peuvent l'être certains ici. Trop de piano à ce qui m'avait semblé. Pas que je n'aime pas le piano, mais quand il est prédominant, il faut qu'il puisse me transporter et l'interprétation de son auteur y joue donc un rôle primordial. Du coup, je n'aurais pas mis un centime dessus.
Mais à la lecture de tous ces avis dithyrambiques, j'ai laissé une seconde chance au produit et j'ai, cette fois-ci, pu écouter l'album dans son ensemble. Dans l'ordre.Dans le respect. Et je ne sais pas si le fait d'avoir lancé l'écoute après minuit aura joué un rôle, mais je me suis pris une claque ! C'est d'une beauté flagrante. Le piano se fond dans le décor, il n'y a d'ailleurs pas d'instrument plus important qu'un autre. Aucun morceau n'est à jeter. On revisite certaines pistes que l'on connaît que trop bien. Et à la fin, on se dit surtout que ce fut trop court ! Bref, je me joins aux avis précédents, que si vous en aviez l'occasion et que vous appréciez JNH, vous auriez peu de chance d'être déçu.

[Alcibiade]

Certes, ce "Night after night" doit valoir certainement le coup pour ceux qui ne connaissent pas les partitions séminales de Howard pour Shyamalan, mais je vais m'attirer les foudres des esthètes ici présents : je ne suis absolument pas intéressé par une réinterprétation, aussi géniale soit-elle, de scores initiaux. Rien ne peut égaler pour ma part le traumatisme de la première rencontre avec un score, et c'est toujours la même ritournelle ensuite : c'est bien certes, très bien même ! Mais comment dire ? Ah oui, j'ai failli oublié ! Je préfère quand même le modèle à la copie !

[Blooshadow]

Bah surtout, je ne vois absolument pas l'intérêt d'opposer les deux. C'est comme un concert, quel qu'il soit, où tu auras des réinterprétations, que ce soit dans le chant, dans les notes, dans le prolongement. Justement, en ce qui me concerne, j'avais commencé par écouté les morceaux de The Village vu que c'est l'un de mes films préférés et mon film préféré tout court concernant Shyamalan, où la musique est essentielle et que je ne peux la séparer des images. C'est là où j'avais été déçu en écoutant les morceaux sur YT. Je n'y retrouvais absolument pas la flamme dont j'avais besoin. Je ne vivais plus le film. Et en m'écoutant l'ensemble en prenant soin d'une écoute soignée, il faut bien avouer que le travail est à la hauteur de l'attente dont certains faisaient preuve.
Je comprends tout à fait que l'on puisse se détacher des films et ne pas aimer le principe, mais opposer les deux écritures ne me semblent pas très objectif. Et d'ailleurs, tu commences par dire que ce doit être intéressant pour celui qui ne connaîtrait pas les partitions initiales et il me semble bien que les avis (positifs) émis ici l'ont été par, tout au contraire, des personnes connaissant assez bien les œuvres. Aussi, je préférerais toujours l'écriture découlant du film mais on peut tout aussi bien s'en détacher sans forcément devoir les opposer. La deuxième écriture est un plus dont on peut juste se passer. Ou y prendre un autre plaisir.

[Misquamacus]

Et je ne sais pas si le fait d'avoir lancé l'écoute après minuit aura joué un rôle, mais je me suis pris une claque !

Tu touches du doigt quelque chose d'intéressant. Je pense que l'endroit, le moment ou la façon dont on écoute une BO influence son appréciation. Il peut exister une sorte d'alchimie parfaite. J'ai quelques exemples mais je me souviens notamment d'avoir écouter "The Village" en allant marcher dans les bois juste après la pluie une fin octobre... La lumière, le calme, le ciel gris et délavé, la musique, tout était parfait et je me suis fait là un souvenir magnifique.

[Blooshadow]

Pour ma part, en effet, ça a tendance à jouer énormément. Selon mon humeur du jour aussi. Et le temps qui passe peut me faire apprécier un score que je ne pouvais écouter quelques années auparavant. J'ai besoin de beaucoup de silence pour me concentrer aussi. D'autres personnes, non. De nombreux paramètres rentrent en ligne de jeu au final, que j'en ai conscience ou pas.

Je reviens d'ailleurs faire un petit mea culpa sur la musique de All The Light We Cannot See. J'ai écouté la première partie dans des conditions qui ne m'étaient pas favorables, un peu à la va-vite et la seconde en étant bien plus dedans. Et du coup, c'est plutôt pas mal. L'album est fort bien construit et j'enlève le côté "non original" dont j'avais parlé. Ce qui ne me donnait pas envie de voir la série auparavant me l'a finalement donnée à l'arrivée.

[Dadid]

Bien sûr. La disposition d'esprit est primordiale, il faut être disponible comme pour toute chose supposée nous apporter du plaisir, au contraire de bêtement consommer. Cet album de JNH repose beaucoup sur la disponibilité de l'auditeur, son envie de s'en imprégner. Le son en lui-même ne sera pas appréhendé de la même manière en cas de fatigue (phénomènes physiques au niveau de l'audition) ou simplement de manque d'envie : la psychoacoustique est largement mise à contribution dans la conception des matériels, y compris leur aspect. Un concert, même avec son moyen, est ressenti différemment.

[Alcibiade]

Certes, mais on peut ici engager un débat infini ; celui de savoir si nos humeurs du moment peuvent altérer notre jugement, et s'il est véritablement possible de juger selon des normes objectives du beau ce qui a pourtant une valeur en soi. Effectivement, c'est un constat pour nous tous : des musiques peuvent davantage nous toucher si nous sommes en condition psychologique pour les recevoir. Mais il est un fait aussi que si une musique nous déplaît dans l'instant psychologique (avec les attentes particulières qui sont les nôtres), elle peut aussi nous atteindre dans notre fibre esthétique (car on reconnaît toujours la beauté, et ceci même si on recherche autre chose dans le moment pour nous distraire de nos préoccupations contingentes). Et combien de fois nous avons réalisé que telle musique n'était pas faite pour être appréciée à ce moment-là, parce que nous n'étions simplement pas en phase de la recevoir alors qu'intimement nous savions parfaitement qu'elle méritait pourtant plus qu'une simple appréciation dans le moment psychologique ! Personnellement, je me méfie de mes humeurs et de mes instabilités du moment pour juger, et ceci même si des musiques s'imposent parfois à moi pour endiguer certains besoins ou certaines angoisses. Mais ces musiques consommées dans l'urgence ne sont justement pas toujours des musiques ayant une valeur objective. Le problème, c'est que nous ne sommes plus ici dans la musique spirituelle mais dans la psychologie musicale.

[Lee Van Cleef]

"Hey frérot, elles crachent une drôle de came, tes enceintes. Grave
chelou, comme machin !
— Ben là, en ce moment, je me fais un combo Freud/Danton. Y'a du
concept dans l'idée du truc, tu vois..."

[Dadid]

Là tu fais fort, en fait de psychologie musicale ! On sent le vécu.

[Alcibiade]

Là, ce cher Van Cleef redescend encore d'un cran pour évoquer la physiologie musicale. Mais à vrai dire, même pour moi, une musique (un art qui se veut a priori éthéré) qui pourrait endiguer les véritables spasmes du corps, je n'ai pas encore trouvé !

[Indiana]

Écouté le premier disque du dernier Hunger Games et je dois avouer que je me suis ennuyé fermement. J'espère que le second disque saura faire décoller un score trop ambiant à mon goût.

Dommage car son score pour la dernière mini série Netflix m'avait enchanté. Mais là pour le moment c'est la douche froide.

[Shardar]

Je n'ai pas le souvenir d'avoir autant écouté un CD récent. Je ne porte guère les musiques de JNH dans mon coeur depuis le tournant de Batman Begins.
Night After Night me transporte à chaque écoute. Tout m'y apparaît équilibré et mélodieux. Un disque parfait, tout simplement.

[Marc-Papeghin]

Tout à fait d'accord !
Night After Night (excellent titre au passage) est absolument somptueux