Dadid a écrit :Cette intransigeance est caractéristique des compositeurs disons "modernistes", dont Boulez est l'exemple absolu, mais rayon BO je pense que Morricone ne serait pas loin de Rosenman,
Mouais... Pas trop convaincu là. Je n'ai jamais lu des propos semblables à ceux tenus par Rosenman dans la bouche de Morricone. Qu'il soit très critique sur son oeuvre musico-filmique, c'est même faire preuve d'une sacrée distance sur les qualités de ses compositions, et même assez humble. Je me souviens que récemment, Morricone avait défendu Luis Bacalov accusé de plagiat où il avait essayé de démontrer au juge, piano à l'appui, que la frontière entre plagiat et hommage est très ténue ! (malheureusement, le juge ne l'a pas entendu de cette oreille (si je puis dire) et Bacalov fut condamné)...
Mais, pour en revenir à Rosenman, le personnage va bien avec sa musique, souvent prétentieuse, rarement fun, et pas neuve pour un sou puisque d'autres avant lui ont exploré son jardin de dissonance de prédilection.