https://www.youtube.com/watch?v=b3UF29oQ9bM

Ca c'est du Schifrin !

Et ceci aussi...
https://www.youtube.com/watch?v=zWl60xfBd0A
... qui fait Our Man Flint...

Et en classique pure... Oman...et pas Omen...
https://www.youtube.com/watch?v=CLWsJrmYkwE

Pour celles et ceux qui n'auraient pas eu cette info, ci-dessous l'intégralité du concert :

https://www.arte.tv/fr/videos/104533-01 ... AGbKVSwb28

LALO SCHIFRIN, MISSION : IMPOSSIBLE
PRIX DES AUDITEURS FRANCE MUSIQUE - SACEM DE LA MUSIQUE DE FILM
CONCERT SYMPHONIQUE

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE
VENDREDI 03 FÉVRIER 2023 20H00
MAISON DE LA RADIO ET DE LA MUSIQUE - AUDITORIUM

Génial! Merci pour le lien

Merki !

Merci Bmcready

J'ai regardé/écouté le concert Schifrin hier soir, merci encore d'avoir posté le lien, j'ai passé un excellent moment.
Quelqu'un sait si la suite symphonique tirée de Dirty Harry est disponible sur un album ?

Edern a écrit : ↑dim. 5 févr. 2023 10:52 J'ai regardé/écouté le concert Schifrin hier soir, merci encore d'avoir posté le lien, j'ai passé un excellent moment.
Quelqu'un sait si la suite symphonique tirée de Dirty Harry est disponible sur un album ?

Oui en version live de 11 minutes sur l'album du concert Jules Verne de 2007. En revanche pas de version studio equivalente. Une suite d'un peu plus de 4' existe sur la compilation "Dirty Harry : Heroes And Tough Guys At The Movies" ou "Hitchcock Master of Mayhem" mais je ne l'ai jamais écoutée. Elle est reprise également sur "Dead Pool The Dirty Harry Collection" sous le nom de Callahan Suite.

Merci pour cette info, Ballanmire. Je vais essayer de trouver ça. J'adore les versions originales bien sûr, mais cette version symphonique est aussi très agréable.
Les pièces de concert du programme étaient vraiment très bonnes, Invisible City et surtout la pièce tirée du concerto pour flûte sont de très belles découvertes (pour moi).

Edern a écrit : ↑dim. 5 févr. 2023 11:36 Merci pour cette info, Ballanmire. Je vais essayer de trouver ça. J'adore les versions originales bien sûr, mais cette version symphonique est aussi très agréable.
Les pièces de concert du programme étaient vraiment très bonnes, Invisible City et surtout la pièce tirée du concerto pour flûte sont de très belles découvertes (pour moi).

Je vais faire la fine bouche : quand les jazzmen sont là (percussions, contrebasse, ...) les pièces permettent de mettre à l'honneur le groove de Schifrin et de couvrir un orchestre pas ou peu habitué au jazz et qui souffre d'une certaine mollesse qui m'a refroidi sur la première partie du programme. En revanche les œuvres plus classiques et notamment le concerto pour flûte alors là oui c'est l'extase.
Après sur certaines morceaux, le jeu de JM Bernard me pose problème (bien qu'il soit un excellent pianiste) et je ne retrouve pas la "patte" de Schifrin.

Mon ressenti est plus candide, j'ai beaucoup aimé sans analyser car je n'ai pas vraiment de recul, en amateur occasionnel de l'œuvre de Schifrin.
Ce que tu pointes est peut-être l'une des raisons pour lesquelles Schifrin ne souhaitait pas que sa musique soit jouée sans sa présence/supervision (jusqu'à ce concert) ?

C'est surtout que l'épaisseur "naturelle" d'un orchestre aussi fourni tend à émousser le swing et les angles de ces pièces plutôt destinées à des combos "jazz". En plus il n'est pas possible de respecter les équilibres originaux, et le drive des solistes s'en trouve affaibli. De ce point de vue j'ai trouvé Bullitt faiblard, tandis que M:I était bien maîtrisé.

Le grand Lalo, on le sait, goûte à une retraite que personne ne pourra l'accuser d'avoir volée. Jusqu'au bout du bout, il aura fait montre à l'égard de son art d'une intégrité sans lézarde, et ce même alors qu'Hollywood se convulsait dans d'épouvantables affres dont le commun des compositeurs ne sortirait pas indemne. Son partenariat avec l'incolore Brett Ratner, au crépuscule des années 90, démontre amplement de quel bois le vénérable et vénéré Argentin se chauffait toujours. Ceux d'entre nous qui dilapidèrent leur temps et peut-être même leur argent dans un ticket de cinéma en regardant Money Talks (seul moyen, en l'absence d'un album digne de ce nom, de profiter de la partition de Schifrin), tombèrent nez à nez avec un film d'action lambda se payant le luxe audacieux de snober les clichés "mediaventuresques", devenus passage quasiment obligé.

Rebelote, à notre éruptive satisfaction faut-il le souligner, concernant la trilogie Rush Hour, que je viens juste de réécouter avec un bonheur solaire. Aux antipodes des comédies d'action grabataires qui entérinèrent plutôt violemment le déclin artistique de notre bon vieux Jackie Chan, monsieur Lalo fait sauter le bouchon qui scellait depuis trop longtemps le flacon retenant prisonnier le groove tonitruant des années 70. Il en jaillit un thème des plus réjouissants, cousin germain de celui d'Enter the Dragon, ce qui dans un premier temps déconcerte assez — l'humour bon enfant et les beignes acrobatiques tant prisées par Jackie n'ayant qu'un lien ténu avec l'animalité prédatrice de Bruce Lee. N'empêche, ça marche, et du tonnerre ! Ces enivrantes fragrances seventies s'estompent quelque peu dans Rush Hour 2, qui, à la démarche cool et chaloupée de son grand frère, préfère un certain classicisme d'écriture, ici particulièrement fignolé. Profitant de ce que l'orchestre soit sur son trente-et-un, Schifrin délivre aussi de soyeux échantillons de source music, dont la volupté jazzy étincelle avec l'éclat de diamants déposés sur du velours noir.

Pour sa part, le troisième volet choisit d'emprunter un tortillon médian entre ses prédécesseurs, chapardant à l'un une portion de son feeling à rouflaquettes, tentant à la manière de l'autre de faire crépiter des flots symphoniques écumeux. Mais l'inspiration du compositeur a tendance cette fois à vaciller, même si les petits airs parfois un rien routiniers du résultat ménagent d'épatants passages d'action, dynamiques et mouvementés à souhait. À ce tarif-là, on n'aurait carrément pas opposé une fin de non-recevoir à une nouvelle suite musicalisée là encore par le grand homme, n'eût été le four absolu de ce numéro trois qui persuada les chéquiers du tout-Hollywood de ne pas quitter les poches intérieures des vestes Armani.

à peine Lee a-t-il évoqué Money Talks que la "grande oreille électronique" des casinos et trafic de flouze l'a entendu ! Bon, ça fait au moins une réponse - ce qui n'est pas si fréquent, donc bon à prendre - à son élégante et imagée analyse de ce que cette trilogie musicale peut nous apporter : du plaisir, oui, bien plus que des bitcoins ! Merci, Lee, je les écoute assez régulièrement !

Il a édité son message car ce n’était pas sa première réponse. A laquelle je n'ai d'ailleurs rien compris puisqu'il avait juste écrit "Merci pour les liens"

En effet, ça me dit quelque chose... Le mystère s'épaissit... Sur un post lié à Jacky Chan, m'étonnerait pas que les triades soient dans le coup...

Lalo Schifrin à l'honneur dans une chronique sur France Inter :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/ ... 23-6141271