Tu peux ! Personnellement je viens de le faire, car il y a tout de même pas mal de musique de ce coffret que je n'ai pas, du moins sous cette forme (Sade, Rock Requiem, More Mission Impossible...) Je reste intrigué par la version de Mannix : j'ai lu qu'elle était inédite en CD, mais en quoi est-elle différente de celle parue en CD chez Collectors' Choice Music ? Apparemment en rien.

Dadid a écrit :Je reste intrigué par la version de Mannix : j'ai lu qu'elle était inédite en CD, mais en quoi est-elle différente de celle parue en CD chez Collectors' Choice Music ? Apparemment en rien.

C'est le même contenu mais la "source" est de meilleure qualité.

Merci !

En regardant de plus près, je vois que le CD 1 correspond à un album Vinyle de Mission: Impossible que j'ai eu étant jeune (et que j'ai encore)... Mais comme je n'ai plus de platine depuis des lustres, je ne peux plus l'écouter. C'était clairement une tuerie ! De mémoire, si je ne me gourre pas, je trouvais Wide Willy absolument génial ! Le genre de truc que j'écoutais en boucle...

Je dois aussi avoir le thème de Mannix et quelques autres sur une compile. Mais y'en a pas mal que je ne connais pas. Ça vaut donc le coup, surtout si c'est peaufiné au niveau du son.

Fma38 a écrit :En regardant de plus près, je vois que le CD 1 correspond à un album Vinyle de Mission: Impossible que j'ai eu étant jeune (et que j'ai encore)...

... à 2 LP, pour être exact !

Ce coffret est un pur régal !
Comme je n'avais rien à part son coffret 4 CD, c'est une très bonne pioche.
Pour la variété, je préfère naturellement le CD 5, le concert de Paris, écoutable par tous, pas si fréquent en musiques de films !
Seul un des CD (le 4) me laisse froid, compte tenu du style, question de goût personnel.
Enfin j'ai les morceaux mythiques, magiques de "Mannix" et "Mission : impossible" !
On l'écoute assez souvent, y compris ma fille de 8 ans et demi, qui chante "Mission : impossible" (?!).

Incontournable.

PatrickB a écrit :Ce coffret est un pur régal !
Comme je n'avais rien à part son coffret 4 CD, c'est une très bonne pioche.
Pour la variété, je préfère naturellement le CD 5, le concert de Paris, écoutable par tous, pas si fréquent en musiques de films !
Seul un des CD (le 4) me laisse froid, compte tenu du style, question de goût personnel.
Enfin j'ai les morceaux mythiques, magiques de "Mannix" et "Mission : impossible" !
On l'écoute assez souvent, y compris ma fille de 8 ans et demi, qui chante "Mission : impossible" (?!).

Incontournable.

Heureux que ça te plaise car ce compositeur est un génie qui a réalisé des choses excellentes, et dans la musique de film, et dans le jazz et dans le contemporain.

Tiens, je suis en train de regarder Red Dragon, et surprise, l'une des premières personnes qu'on voit dans le film est Schiffrin dirigeant du Mendelssohn. Pourtant la musique est de D.Elfman. Mais en réfléchissant bien, on se souviendra que Schiffrin avait écrit la musique de Rush Hour de Brett Ratner, réalisateur de ce Dragon rouge. Sans doute une participation amicale....ou peut être, une façon de se faire pardonner de ne pas avoir pu l'engager en raison d'un choix de compositeur qui aurait été imposé par la production ?

Odelay a écrit :Tiens, je suis en train de regarder Red Dragon, et surprise, l'une des premières personnes qu'on voit dans le film est Schiffrin dirigeant du Mendelssohn. Pourtant la musique est de D.Elfman. Mais en réfléchissant bien, on se souviendra que Schiffrin avait écrit la musique de Rush Hour de Brett Ratner, réalisateur de ce Dragon rouge. Sans doute une participation amicale....ou peut être, une façon de se faire pardonner de ne pas avoir pu l'engager en raison d'un choix de compositeur qui aurait été imposé par la production ?

La réponse par l'image et par Schifrin lui-même

"Le chinois" (The big brawl) à l'écoute, et j'adore. Cette petite perle étrangement oubliée des autres éditeurs (pourtant à l'affut de tout ce qui vient des années 80) a donc débarqué de manière totalement inattendue en CD, et c'est deux fois tant mieux car je n'avais pas pu acheter le LP à l'époque. Sa brièveté n'est pas un défaut, au contraire, c'est du pur Schifrin, en mode jazz mais pas "easy listening", dont les jeux rythmiques et le thème infectieux (surtout sifflé) vampirisent le cerveau (du moins le mien) et vous contraignent à l'écoute que vous le vouliez ou non - un peu le contraire de tant d'autres BO, donc !

Schifrin clôt avec brio sa trilogie de Robert Clouse. Et si le thème sifflé est effectivement entêtant j'ai pour ma part une affection certaine pour la ligne de basse

Carrément, la basse est monstrueusement classe et prenante, Schifrin est grand sur ce terrain : les passages suspense à la basse de Mission:impossible, par exemple, sont des modèles. Et prouvent au passage qu'il n'y a pas besoin d'une légion d'instruments pour captiver quand on sait écrire.

Farpaitement d'accord avec vous. Une vrai petite bombe que ce Chinois là. Et qui me fait d'autant plus enrager de n'avoir toujours pas mis la main sur Opération Dragon !!!

Chez le vieux Van Cleef, l'enthousiasme est tout aussi réel que celui dont font état ses camarades à grands lancers de couvre-chef dans les airs, mais, ô ! surprise, quelque peu tempéré. Du Rififi à Chicago (titre français de The Big Brawl gracieusement proposé par votre serviteur en lieu et place du pâlichon Le Chinois) a beau témoigner d'un Schifrin carrément à son aise, qui sifflote, swingue et tonitrue comme Jackie ferait des pompes sur un seul doigt, le charme n'opère que par légères bouffées. Comparé à la redoutable puissance seventies d'Enter the Dragon ou aux bigarrures réjouissantes de Golden Needles, La Méchante Castagne (titre à destination, cette fois, de nos amis québécois) ne démérite à aucun moment mais semble parfois faire petit bras. Un peu comme sa vedette hongkongaise, finalement, que le formatage hollywoodien réfrène constamment dans ses élans kamikazes.

Pour ceux que cela intéresse:
https://naxos.lnk.to/schifrin

J’ai bien fait de me dépêcher de l’acheter car The Big Brawl est déjà épuisé chez l’éditeur

Ouaip et c'est mérité, j'aime beaucoup ce "petit" score qui se révèle être un concentré de Schifrin et montre plus de charme et de peps que certains titres bien plus connus.

ENFIN mis la main sur l'extended edition d'Enter The Dragon, depuis le temps que je le cherchais celui-là. Je suis joie et volupté !

J'ai trouvé hier en "chinant" à Lyon le 33 de "The Sting 2".
Une musique très agréable dans le style New-Orleans où Schifrin brode autour des thèmes de Scott Joplin. Et plus encore !
Très sympa.

Le forum de FSM reporte l'information : Lalo SCHIFRIN recevra un Oscar pour l'ensemble de sa carrière.
L'info vient de : https://www.hollywoodreporter.com/news/ ... in-1140136

Enfin ! Ils corrigent un oubli plus que discutable. Bravo.
Il reste John Scott ... Qu'ils se dépêchent !

Là il ne faut pas rêver. J'aime beaucoup J Scott mais son succès et son apport à l'industrie d'Hollywood sont sans rapport avec ceux de Schifrin, ne serait-ce que pour M:I qui devrait rester son incarnation musicale bien après sa disparition.

Des Oscars d'honneur, beaucoup peuvent y prétendre. Je ne serai content que lorsqu'on en aura décerné un à Elfman pour l'ensemble de son immense oeuvre qui a, pour le coup, bien plus marqué l'histoire de la musique de film que John Scott, enfin à mon avis.
Maintenant, je suis bien content pour Lalo, injustice quelque peu réparée.

Les seuls qui honorent vraiment tout ces compositeurs c'est nous en écoutant leurs œuvres et faisant vivre leur mémoire , le Jury des Oscars c'est du pipeau.
John Scott est en bonne place à côté de Danny Elfman car chacun d'eux à contribué à nous faire aimer la musique de film, quel que soit le film.

Pas sûr, si c'était du pipeau ils aimeraient la musique.

Tu digresses Bobby. Je ne parle pas de l'impact personnel que peut avoir un compositeur mais bien de sa "contribution" à un genre précis. Elfman laissera plus de choses à la postérité (ou à la mémoire collective de l'histoire du cinéma, si tu veux) que Scott. C'est un fait. Loin de moi l'idée de vouloir dire que l'un a plus de talent que l'autre. Je dis juste que l'impact de l'oeuvre de l'un est, pour le quiddam par exemple, plus importante que l'autre. Après, que les Oscars soient une vaste masquarade, à la limite de la fumusterie, je suis bien d'accord.