Lalo Schifrin, le génie argentin

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Janus
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Lalo Schifrin, le génie argentin

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Eléments biographiques:

Boris Claudio SCHIFRIN davantage connu sous le nom de Lalo SCHIFRIN est né en 1932 à Buenos Aires,et,depuis il est devenu un musicien à plusieurs étiquettes; Pianiste virtuose,chef d'orchestre,arrangeur et compositeur éclectique,créant aussi bien pour le jazz,l'image et le concert. Fils de Luis Schifrin,un violoniste professionnel,il étudie très jeune le piano avec Enrique Barenboim (père du pianiste et chef d'orchestre Daniel Barenboim) puis avec Andreas Karalis. Au début des années 50,il poursuit sa formation classique au Conservatoire National de musique et de danse de Paris et étudie auprès de Charles Koechlin et Olivier Messiaen. C'est durant cette période qu'il jouera du piano dans une boîte à St Germain-des-prés et commencera sa carrière d'arrangeur.
Embauché par le trompettiste Dizzy Gillepsie comme pianiste de son quintette,il écrira la "Gillespiana suite" qui obtiendra un grand succès discographique et "The new Continent". Le succès et la célébrité se poursuivront grâce au cinéma et à la télévision qui lui permettront d'écrire des thèmes qui seront entendus jusqu'à aujourd'hui dans le monde entier,mais aussi un certain nombre de B.O. de grande qualité: Bullitt,The fox,Enter The Dragon,Luke la main froide,Dirty Harry,Mission Impossible,Mannix,La planète des Singes (tv),Che!,Les Proies,Duel dans le Pacifique,Des insectes et des hommes,les trois derniers titres révélant un compositeur particulièrement original et audacieux dans ses recherches sonores,etc...


Il est particulièrement incroyable que sur un forum spécialisé sur la musique de film il n'existe pas encore un fil général dédié à cet excellent musicien qu'est Lalo Schifrin, si ce n'est des petits fils à thème estampillés ci et là. Le maître argentin est un incontournable. Alors voilà, je l'ouvre et, petit à petit, j'essaierai d'y apporter ma modeste contribution avec la passion qui me caractérise en espérant que je ne serai pas le seul.
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Janus
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Je me suis laissé tenter par Man on a Swing/The President's Analyst. Il m'était impossible de rester très longtemps insensible à des inédits d'un compositeur argentin que j'estime au plus haut point. J'ai donc pris un risque raisonnable, sachant que la déception fait partie du jeu, qu'un compositeur que l'on trouve habituellement génial ne peut l'être sur chaque opus, qu'un film ne permet pas toujours à un compositeur d'offrir le meilleur de lui-même. C'est justement ce qui s'est produit sur Man on a Swing. C'est un film que je n'ai bien évidemment jamais vu et ne suis même pas sûr d'avoir envie de le voir. Voilà en tout cas une B.O. sur laquelle on ne sait pas sur quel pied swinguer. Il y a d'abord la veine jazzy avec son lot de petits morceaux plaisants mais quelconques, tant ils manquent de développement et de mordant - il a fait tellement mieux dans le genre! Il y a ensuite les morceaux plus atmosphèriques dont il m'a semblé reconnaître le son spécial du waterphone: le premier d'entre eux est extrêmement statique. il m'a paru bien longuet à la première écoute, et si peu évolutif...Sans doute trouve-t-il sa raison d'être à l'image mais, dans une écoute isolée, il génère de l'ennui... Dans la Musique atonale, Schifrin a, là aussi, fait bien mieux. Certains passages plus animés sont par la suite plus attrayants mais si peu développés qu'ils retombent dans l'anecdotique. Et il en ira ainsi sur toute la durée de cette B.O., pas un seul extrait ou passage qui me donna envie de me lever du fauteuil et de le reprogrammer, pas la moindre perle qui aurait instauré ci et là une pointe d'intérêt afin de combler une carence d'inspiration évidente. Il y a bien sûr d'autres opus assez faibles, mais disons qu'ils réservent malgré tout une ou deux perles sur lesquelles je peux au moins me consoler, mais sur ce Man on a Swing, nenni!

Heureusement que le cd ne se résume à ce titre car j'aurais carrément regretté mon achat. The Président Analyst est d'une toute autre facture, c'est au contraire un "Schifrin" inventif, trucculent, coloré, avec des éléments sonores et une fantaisie qui trahissent l'époque de sa création mais une rigueur et une virtuosité qui la surpasse. Une grande palette de timbres s'étale de thème en thème sur une fougue générale des plus contagieuses. On y atteint presque par moment une forme de délire et y trouvons même un cousin de "The Plot" totalement réinventé. En plus, il y en a bien une bonne trentaine de minutes si ce n'est un peu plus. C'est suffisant pour que je ne regrette finalement pas mon achat. Ouf!!! Schifrin ne pouvait me larguer sur deux B.O. à la suite, il en fallait au moins une des deux qui me retienne, sinon Schifrin n'aurait pas été Schifrin. Ce CD commence pour moi à partir de la Plage 22. J'ai d'ailleurs tourné la pochette du côté où elle aurait dû être.
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Lee Van Cleef
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Janus a écrit :Alors voilà, je l'ouvre et, petit à petit, j'essaierai d'y apporter ma modeste contribution avec la passion qui me caractérise en espérant que je ne serai pas le seul.
Tu peux d'ores et déjà compter sur l'indéfectible soutien du vieux Van Cleef, ami Janus ! Juste le temps de laisser le sujet mûrir un tantinet sous ma voûte crânienne aujourd'hui presque translucide, et je serai bien vite de retour pour dispenser quelques séraphiques paroles...
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Ballanmire
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Janus a écrit : Le maître argentin est un incontournable. Alors voilà, je l'ouvre et, petit à petit, j'essaierai d'y apporter ma modeste contribution avec la passion qui me caractérise en espérant que je ne serai pas le seul.
Ce maestro argentin je le vénère depuis ma plus tendre enfance et il est celui envers lequel je suis le plus fidèle aujourd'hui. Si je peux donc apporter ma pierre à aiguiser le katana de Lee, je n'hésiterai pas :)
Et ce n'est pas uniquement dans la musique de films que je lui trouve du génie mais dans sa carrière Jazz également qui n'a de cesse me régaler.
Et non content d'être un compositeur de génie c'est également un homme d'une grande humilité qui mérite toutes les louanges nécessaires :D
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Janus
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Ballanmire a écrit :
Janus a écrit : Le maître argentin est un incontournable. Alors voilà, je l'ouvre et, petit à petit, j'essaierai d'y apporter ma modeste contribution avec la passion qui me caractérise en espérant que je ne serai pas le seul.
Ce maestro argentin je le vénère depuis ma plus tendre enfance et il est celui envers lequel je suis le plus fidèle aujourd'hui. Si je peux donc apporter ma pierre à aiguiser le katana de Lee, je n'hésiterai pas :)
Et ce n'est pas uniquement dans la musique de films que je lui trouve du génie mais dans sa carrière Jazz également qui n'a de cesse me régaler.
Et non content d'être un compositeur de génie c'est également un homme d'une grande humilité qui mérite toutes les louanges nécessaires :D
Je l'apprécie dans les trois domaines qui le définissent: Jazz, musiques de films et musiques de concert<- concertos/symphonies/Musiques de chambre/cantate - oratorio, tango argentin...> C'est d'ailleurs le compositeur qui m'a fait aimer le jazz. Je ne l'ai jamais rencontré et ai manqué le grand concert au Rex, mon grand regret.
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Misquamacus
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

Message non lu par Misquamacus »

Et un concert mémorable à Miramas pour le centenaire du cinéma. Un Monsieur humble et très accessible. J'ai eu ensuite la chance de le revoir en concert privé à Cannes au palais des festival le jour de mon anniversaire. Un grand moment.
Un maître, à n'en point douter.
Outre les classiques, j'aime beaucoup "Amityville" dont la ressortie fait bien plaisir. Et puis bien sûr "Manitou" dont j'attends toujours fébrilement une sortie en CD. Le thème est superbe pour cette adaptation de Masterton avec un Tony Curtis juste parfait.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
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Ballanmire
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Misquamacus a écrit : Et puis bien sûr "Manitou" dont j'attends toujours fébrilement une sortie en CD. Le thème est superbe pour cette adaptation de Masterton avec un Tony Curtis juste parfait.
J'y pensais justement dis donc ! Il y a de quoi éditer encore...
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Stoker
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

Message non lu par Stoker »

Janus a écrit :Je ne l'ai jamais rencontré et ai manqué le grand concert au Rex, mon grand regret.
Concert encore dans ma mémoire ô combien si on parle bien de 2007, même si j'étais assez mal placé (je n'en avais entendu parler qu'une semaine avant et il restait 3 (trois) places dispo.
Il est d'ailleurs à noter que ce concert à été édité par la suite en version cd ou digital.
ImageImage

(cd également dispo ici au cas où)

NB : le dos du CD crédite Kyle Eastwood à la contrebasse, alors qu'il jouait, comme le montre d'ailleurs la photo pour la version digitale, de la guitare basse (!?!?!?!?).

Et pour le fun, Lalo S narrant une anecdote
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Janus
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

Message non lu par Janus »

Merci pour les liens, Stocker, sinon, j'aimerais bien une édition-cd qui regrouperait Les Proies et Duel dans le Pacifique. Certes, ce sont deux partitions plutôt difficiles et certains passages risquent d'y perdre un peu sans l'image mais je pense que le risque mérite d'être couru. Il y a un autre titre qui m'intéresse beaucoup, même le film, or je n'arrive pas à le retrouver. Ils l'évoquent dans le documentaire paru chez "Prelight". :?
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Julien
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Stoker a écrit :
Janus a écrit :Je ne l'ai jamais rencontré et ai manqué le grand concert au Rex, mon grand regret.
Concert encore dans ma mémoire ô combien si on parle bien de 2007, même si j'étais assez mal placé (je n'en avais entendu parler qu'une semaine avant et il restait 3 (trois) places dispo.
Il est d'ailleurs à noter que ce concert à été édité par la suite en version cd ou digital.
ImageImage

(cd également dispo ici au cas où)

NB : le dos du CD crédite Kyle Eastwood à la contrebasse, alors qu'il jouait, comme le montre d'ailleurs la photo pour la version digitale, de la guitare basse (!?!?!?!?).
Effectivement il était bien à la guitare basse durant la suite de Dirty Harry. Ça doit sans doute être une erreur de transmission parce que je doute fort qu'il se soit faufilé dans l'orchestre pour jouer de la contrebasse. Pendant que j'y suis, voici un petit bonus, que vous ne retrouverez pas sur le cd. Un extrait musical des Félins, avec Lalo Schifrin au piano. (Et filmé par mes soins). J'ignore d'ailleurs pourquoi ils ne l'ont pas inclus. Pas assez américain peut-être ? :?
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Lee Van Cleef
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Pour le moment en tout cas, je me contenterais de faire coulisser hors des étagères de ma cédéthèque les premières tranches colorées à portée de main, remisant à plus tard des fouilles approfondies. Sans surprise, ce sont deux (ré)éditions de fraiche date qui étincellent au fond de ma paume crevassée : Enter the Dragon, grand et jubilatoire classique s'il en est, et son petit frère "tatamisé", The Golden Needles. Ou comment sacrifier à l'exotisme extrême-oriental que ces deux virées à Hong Kong et ses alentours appelaient forcément, sans verser dans les clichetons de carte postale ni rien raboter d'un style éminemment personnel. Les escarmouches dans les galeries souterraines qui creusent l'île maléfique d'Enter the Dragon sont, à cet égard, exemplaires, flirtant sans honte avec les aspérités musicales torturées qui sont indissociables d'un Schifrin parfois exclusivement considéré, y compris par quelques-uns de ses fans les plus dévots, à l'aune de sa couronne de roi du groove.
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Janus
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Lee Van Cleef a écrit :Pour le moment en tout cas, je me contenterais de faire coulisser hors des étagères de ma cédéthèque les premières tranches colorées à portée de main, remisant à plus tard des fouilles approfondies. Sans surprise, ce sont deux (ré)éditions de fraiche date qui étincellent au fond de ma paume crevassée : Enter the Dragon
C'est formidable que tu évoques ce titre. Il a une place à part dans mon coeur de mélomane. Honnêtement, mon bon Lee, je dois te faire un terrible aveu: je n'ai jamais vraiment aimé les films de Bruce Lee et de Kung Fu en général. Ils me produisent le même effet-rasoir que les derniers "James Bond". Pourtant, j'ai tellement aimé la musique que Schifrin composa pour Enter the Dragon que je me suis fais violence pour voir le film. Je voulais pouvoir apprécier cette musique dans son contexte. Ne l'ayant vu qu'une fois, je me souviens vaguement d'une scène de combat avec des miroirs et la musique du grand Lalo m'avait beaucoup impressionné à ce moment-là. J'avais vraiment l'impression que Lalo Schifrin avait su explorer musicalement la réverbération de tous les miroirs. C'est la première fois que je pris conscience à quel point le compositeur argentin est un formidable coloriste et c'est peut-être la qualité que je préfère chez lui.
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Dadid
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Ce sujet me permettra d'abord de saluer à nouveau l'excellent coffret Mission:Impossible. Car, s'il n'est pas question de réduire le talent de Schifrin à cette série, elle n'en est pas moins une de ces œuvres qui, à l'instar de Star Wars, sont à l'origine de bien des passions pour la BO et pour la musique tout court. Combien d'esprits marqués au fer rouge par ce thème imparable et ces morceaux de jazz atmosphérique ? Combien d’enregistrements sauvages sur K7 audio les samedi après-midi face à la télé ? Si Schifrin n'était que ce coup de génie, ce serait déjà beaucoup. Mais pour moi c'est aussi (chronologiquement) Airport 80: Concorde (Airport 79), Amityville et le générique TV goldsmithien de La planète des singes découverts encore gamin, puis plus tard Bullitt (autre partition jazz-cool essentielle), le plus dépouillé Luc la main froide que j'aime particulièrement, The Fox, sensuel mais tellement plus subtil que sa reprise publicitaire pouvait le laisser croire, les Inspecteur Harry... Ensuite j'ai découvert (entre autres) deux autres perles aussi cool qu'exotiques dans des styles différents, Rhino! et The venetian affair, grâce aux bons soins de FSM. Si j'ai moins d'intérêt purement musical (hors film) pour ses travaux les plus atonaux, comme THX1138 ou surtout The Hellstrom chronicle, j'y reviens tout de même de temps en temps pour entendre "autre chose", une autre facette de l'argentin, qui émaille bien d'autres de ces partitions même si c'est avec parcimonie. Je pourrais citer d'autres travaux, mais ce sont pour moi les plus marquants à des titres divers. Ah oui, n'oublions pas son Concierto Caribeño et la série Jazz meets the Symphony...
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Janus
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Airport 80: Concorde symbolise plutôt la facette que j'aime le moins de Lalo Schifrin. Je me souviens en tout cas d'un générique endiablé et corrosif qu'il avait composé pour un film avec Jacky Chang - j'ai oublié le titre - et qui existait en 33tours, 33tours que je n'ai jamais eu l'occasion d'écouter. Une ressortie en cd serait la bienvenue.
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Dadid
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Tu veux parler de Jackie Chan ? Et de Rush Hour ?

Pour Airport 80, je dois dire que je n'ai pas la BO : c'est plus un souvenir de jeunesse du générique rythmé sur des images de Concorde au décollage... pour le reste, je ne sais plus trop ! :mrgreen:
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Janus
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Plus ancien que Rush Hour et effectivement avec Jachie Chan que j'avais très mal orthographié. :oops:

Pour Airport 80, il faudrait que je réécoute aussi, car le (mauvais) souvenir que j'en ai commence également à dater. Je me demande si cette musique a d'ailleurs existé en disque. J'avais vu le film, ça c'est sûr, avec Alain Delon dans le rôle du pilote et Robert Wagner dans l'amour du risque. Le méchant c'est lui si je me souviens bien.
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Ce serait pas ça le Jackie Chan :
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Janus
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Starfe a écrit :Ce serait pas ça le Jackie Chan :
Si si, c'est bien ce film-là sauf que je me souvenais du thème avec sifflement dans une orchestration moins dépouillée.
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Dadid
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

Message non lu par Dadid »

Mais oui ! Je l'ai zappé. "Le chinois" (balaise la titre français!!!), je l'avais vu au cinoche à sa sortie, et le générique sifflé m'avait bien plu.
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Janus a écrit :Airport 80: Concorde symbolise plutôt la facette que j'aime le moins de Lalo Schifrin.
J'aimais bien son côté Superman... :oops: On sent bien qu'à l'époque, il fallait forcément en passer par là... :D
Et ce n'est donc évidemment pas le style le plus représentatif de Schifrin.
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Leary a écrit :
Janus a écrit :Airport 80: Concorde symbolise plutôt la facette que j'aime le moins de Lalo Schifrin.
J'aimais bien son côté Superman... :oops: On sent bien qu'à l'époque, il fallait forcément en passer par là... :D
Et ce n'est donc évidemment pas le style le plus représentatif de Schifrin.
C'est clair, le symphonique ronflant, pompeux et balourd n'a jamais été mon truc, même chez un compositeur comme Williams lorsqu'il s'y vautre, alors ce n'est pas pour le subir chez un compositeur comme Schifrin qui m'a habitué à tout autre chose de généralement plus subtil et exaltant. :D
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Dadid
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Moi qui aime bien le symphonique ronflant, j'avais trouvé celui-ci un poil léger ! Et, au moins sur le principe du générique annonciateur de spectaculaire, autant influencé par les règles du film catastrophe que par Superman et consorts. Je me rappelle aussi que le moment musical le plus mémorable était en fait le logo précédant le générique... soit la musique de Goldsmith pour la CIC ! :mrgreen:
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

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Dadid a écrit :Moi qui aime bien le symphonique ronflant, j'avais trouvé celui-ci un poil léger ! Et, au moins sur le principe du générique annonciateur de spectaculaire, autant influencé par les règles du film catastrophe que par Superman et consorts. Je me rappelle aussi que le moment musical le plus mémorable était en fait le logo précédant le générique... soit la musique de Goldsmith pour la CIC ! :mrgreen:
Ceci-dit, il y a quelques approches symphoniques que j'apprécie chez Schifrin; Les Aigles se sont envolés, par exemple... :D
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Leary
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

Message non lu par Leary »

Pour Dadid (mais pas pour Janus alors! :D )
ça rappellera quelques souvenirs...
https://youtu.be/Ge1RwC9DrL8
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Leary
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Re: Lalo Schifrin, le génie argentin

Message non lu par Leary »

Dadid a écrit :The Fox, sensuel mais tellement plus subtil que sa reprise publicitaire pouvait le laisser croire.
Plus subtil que ça : https://youtu.be/-VLzidmb2YQ ? Ah bon ! :lol:
De toute façon y a rien à faire, comme pour beaucoup, cette mélodie de Schiffrin reste fâcheusement davantage associée à des collants plutôt qu'au film...
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