Un petit amuse bouche pour ceux qui attendent de déguster la dernière popote de Jackman et Margeson :

Personnellement, je trouve que le fumet dégagé par ces menus extraits annonce un plat plutôt fade et assez quelconque.

J'ai vu le film et en effet, comme je l'ai dis par erreur dans le topic sur Eshkeri, la BO est top dans le film! du bon bourrin bien cuivré et joyeux comme je l'aime!
Merci pour le lien!

2flicsamiami a écrit :Un petit amuse bouche pour ceux qui attendent de déguster la dernière popote de Jackman et Margeson :

Personnellement, je trouve que le fumet dégagé par ces menus extraits annonce un plat plutôt fade et assez quelconque.

pour rester dans un esprit culinaire, de la daube ! film décevant et musique insupportable. yeurk.

A t'en croire, mon cher et désabusé Starfe, l'hommage voulu pétillant aux sixties pop et aux heures tumultueuses de la "Jamesbondmania" semble avoir tourné brutalement court. Maintenant, j'hésite à me laisser tenter comme j'y avais dans un premier temps songé.

Ce qui est certain c'est que "l'hommage voulu pétillant aux sixties pop et aux heures tumultueuses de la "Jamesbondmania" semble avoir tourné brutalement court" est confirmé sur le terrain musical. Une vraie tambouille sans goût. Je m'étonne de voir combien le score est populaire du côté de chez FSM.

Edern a écrit :Je m'étonne de voir combien le score est populaire du côté de chez FSM.

Pour lire le forum FSM depuis au moins 1999, je peux te donner un début d'explication: les forumeurs réguliers n'écoutent pas leurs albums, ils s'écharpent sur les scores qui vont sortir et qu'ils n'ont pas encore entendu mais pour lesquels ils ont pourtant idée de ce à quoi ils vont ressembler.

Oui, mais là ils ont l'air de trouver ça absolument génial. Certains ont repéré, comme je l'ai fait aussi à la première écoute, une référence à Barry (From Russia With Love) dans la première piste de l'album. Mais ce que je n'ai même pas osé écrire c'est pourquoi faire référence à Barry si c'est pour faire quelque chose d'aussi moche

Drôle d'oiseau que ce film, qui n'a de cesse d'inculquer à son jeune héros les principes presque désuets d'honneur et de bravoure des espions-gentlemen tandis que, hystérique derrière sa caméra, Matthew Vaughn filme de simples quidams s'entre-déchiqueter à l'échelle de la planète comme si l'on ne pouvait rien imaginer de plus cool. Henry Jackman et son comparse Margeson ne sont pas davantage dans le ton : fermés comme une huitre aux gros morceaux labellisés sixties que le récit malmène plus qu'il ne les glorifie (une réjouissante exception, toutefois : le "feu d'artifices" final, très coloré ma foi !), les deux loustics torchent le score de Kingsman de la même manière qu'un techno-thriller ou un blockbuster Marvel. Mais sorti de ces menus détails, "ça fonctionne super bien dans le film", comme je ne devrais même pas prendre la peine de le préciser, d'ailleurs.