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Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : ven. 10 juin 2022 13:01
par Link
Julee Cruise, l'égérie de Badalamenti et l'envoûtante voix des nuits mystérieuses de Twin Peaks nous a quittés bien trop tôt....RIP :(

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : ven. 10 juin 2022 19:08
par Mortimer
Ah merde :cry: En plus elle avait mon age ! J'aimais beaucoup sa voix et notamment les chansons de Twin Peaks. RIP :cry:

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : mar. 6 sept. 2022 21:56
par Misquamacus
"Julia", "Ghostland", "Ghost Story", "La gorge", "Koko"... Et bien sûr les deux "Talisman" avec Steve King. Triste. 🙁 Un grand romancier, un conteur hors pair, vient de nous quitter. Merci Peter Straub. 😕

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : mer. 12 oct. 2022 12:05
par Misquamacus
Une très grande Dame s'en est allée au terme d'une vie passionnante. [love]

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Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : mer. 12 oct. 2022 12:13
par DarkCat
Oui, c'est effectivement bien triste. :cry:
Surtout que sa carrière date d'un temps que les moins de vingt ans...

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : lun. 21 nov. 2022 19:32
par Lee Van Cleef
Avant d'être un visage, au demeurant passablement buriné, qui eût fait merveille dans des rôles d'affreux jojos qu'Hollywood ne lui proposa hélas jamais, Kevin Conroy était une voix. Et pas n'importe laquelle, gentlemen d'irréprochable vertu : celle de Batman en personne, qu'il "interpréta" jusqu'à son dernier souffle ou pas loin durant trente ans. Ténébreux exactement ce qu'un tel emploi requiert, riche et cuivré sans pour autant gîter dans l'héroïsme bombant orgueilleusement le torse du Super Friends des seventies (et je ne parle même pas de l'inénarrable version française...), l'organe vocal de feu Conroy semblait avoir été fabriqué sur mesure afin de donner au Justicier de la Nuit l'ombrageuse noblesse qui lui est quintessentielle. Pas d'erreur, le comédien nous manquera beaucoup — y compris à son plus terrible adversaire, qui doit presque retenir ses larmes au souvenir des jours heureux :


Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : sam. 17 déc. 2022 23:37
par Lee Van Cleef
Difficile de reprocher à cette brave vieille Atropos, intraitable greluche trancheuse de fil, d'être dépourvue d'un sens assez particulier de l'à-propos. Au moment même où Kevin Conroy raccrochait pour de bon le masque et la cape, un autre familier de (presque) trente ans du ténébreux univers de l'homme chauve-souris s'éteignait lui aussi. Je veux parler de Jacques Ciron, dont le timbre de voix grêle et on ne peut plus distingué accompagna des lustres durant le fidèle Alfred, depuis l'opus primordial de Tim Burton jusqu'aux récentes itérations animées que la petite lucarne américaine régurgite à la chaîne. Il s'en trouvera très certainement parmi nous pour évoquer également, non sans jubilation, la redoutable prestation vocale de feu Ciron dans le téléfilm It, où il substitue aux grondements épais et caverneux de Tim Curry les éclats de verre effilés dont est tapissée sa glotte.

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : sam. 17 déc. 2022 23:55
par DarkCat
:(

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : dim. 12 févr. 2023 09:15
par Scorebob
Hugh Hudson le réalisateur des Chariots de feu et de Greystoke vient de nous quitter.




Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : lun. 20 févr. 2023 20:32
par Lee Van Cleef
Elle s'inscrivait très certainement plus dans le registre quelque peu bisseux aux entournures d'une Ursula Andress, loin des constellations semées de rubis sur lesquelles règnent Sophia Loren, Marilyn et autres ondines éternelles, dont les charmes aussi brûlants que le magma primordial allèrent toujours de pair avec des talents précieux d'actrice. N'empêche, je n'y vois aucunement une raison pour rétrécir la mort de Raquel Welch à l'insignifiance lilliputienne d'une brève de comptoir. Adieu pour toujours, belle et noble dame ! Jamais vous ne saurez par quelles telluriques émotions votre présence à l'écran aura fait passer le vieux et très ému Van Cleef !

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : lun. 20 févr. 2023 21:31
par Scorebob

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : lun. 20 févr. 2023 21:42
par Link
Disparition du réalisateur Michel Deville :(

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : mar. 21 févr. 2023 04:47
par Mortimer
J'ai vu ça tout à l'heure :( J'ai beaucoup aimé Péril en la demeure et La lectrice

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : mar. 21 févr. 2023 12:05
par DarkCat
Ouais, ce dernier est passé Deville à trépas. :arrow:

Je constate que l'on a surtout encore affaire à une de ces foutues séries de décès de gens connus. :?

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : mar. 21 févr. 2023 16:12
par Mortimer
Oui c'est un mois de février meurtrier +-)

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : mar. 21 févr. 2023 23:10
par Lee Van Cleef
Tristesse absolue de voir disparaître quasiment sur la pointe des pieds un immense (non, ce vocable n'a rien d'une provocation puérile) cinéaste, résolument à part, qui n'écouta jamais que sa propre petite musique intérieure, qu'il avait généreuse et pétillante, et son amour des caractères ambivalents, qui enlumine presque tous ses films, y compris les comédies dont les inoffensifs abords berneraient à coup sûr le spectateur du dimanche. À l'actif du regretté Deville, des cataractes de fantaisies explorant un vaste spectre d'émotions, des séries noires pour lesquelles pérenniser l'énigme importe bien davantage que de la déflorer, une Maladie de Sachs dont le vérisme poignant s'abstient avec une déconcertante aisance de rimer avec misérabilisme, sans négliger (quel inexpiable oubli ç'eût été !) un OVNI inouï : Le Dossier 51, film d'espionnage à nul autre similaire, qui retourne comme une crêpe les multiples conventions du genre pour mieux mettre à nu les entrailles glaciales d'un système ayant fait de l'aliénation à tout crin son ultime sacerdoce.

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : ven. 16 juin 2023 20:35
par Misquamacus
Comme l'a hélas rappelé l'ami Lee, le sympathique Treat Williams nous a tragiquement quitté.
L'occasion de rappeler que le superbe hymne hippie de "Hair" est aussi terriblement triste...


Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : mer. 28 juin 2023 20:09
par Misquamacus
Et Julian Sands nous a aussi quitté via les montagnes.
Hommage en musique avec un thème de Goldsmith que j'aime beaucoup :


Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : lun. 7 août 2023 23:41
par Link
R.I.P. William Friedkin.... Un grand bonhomme du grand écran qui nous quitte.... :cry: :cry: :cry: [monkey]

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : mar. 8 août 2023 10:41
par Dadid
Ouais, un réalisateur à poigne avec ses idées et parti-pris qui ne caressent pas forcément dans le sens du poil, pas le genre à servir de yes-man aux studios sans l'ouvrir - en tout cas le moins possible, car il faut bien manger de temps à autres. Bref, pas le genre à servir du Avenger sur un plateau en plastique bariolé...

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : mar. 8 août 2023 15:03
par Bmcready
Un immense cinéaste qui laisse une œuvre passionnante.
RIP Billy :cry:

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : mar. 8 août 2023 23:48
par Misquamacus
Il laisse une sacrée filmo. :(

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : mer. 9 août 2023 08:01
par Bmcready

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : mer. 9 août 2023 12:17
par Misquamacus

Re: Nous nous sommes tant aimés

Publié : mer. 9 août 2023 19:27
par Lee Van Cleef
Et moi qui songeais encore distraitement, ces temps récents, à mettre une bonne fois pour toutes la main sur le film de casse The Brink's Job, ô combien alléchant grâce à son casting de malade (Peter Falk ! Gena Rowlands ! Peter Boyle ! Warren Oates ! Paul Sorvino !), à un canevas tissé par Walon Green et à la présence pas forcément attendue au département musique de Richard Rodney Bennett. Si je me secoue enfin (combien d'années consumées par ces atermoiements inféconds ?), il se pourrait fort bien que cette découverte s'accompagne d'une poignée de visionnages nettement plus familiers, comme celui du génialissime Sorcerer et son cortège de scènes qu'on jurerait sculptées à contours farouches dans la glaise des origines, ou d'un To Live and Die in L.A. devenu rétrospectivement pour les frimeuses eighties un film-étendard, ces emblématiques bestiaux capables d'arborer à leur revers l'intégralité des cocardes qui définissent une époque, son prêt-à-penser, ses creusets esthétiques, et bien sûr l'idée qu'elle se fait du divertissement. Bref, c'était un sacré bonhomme, cet Hurricane Billy, ou je n'ai plus qu'à rendre mon tablier fatigué.