Johnny Mad Dog
Publié : ven. 28 nov. 2008 22:39
ok, C'est la période, film "adultes", "sérieux", difficiles", films de festival ...
on sort un peu vidés de cette heure et demi en compagnie d'un peloton d'enfants soldats congolais (tournés au Libéria)....Que dire, est-ce la faute du fond (terrible mais vrai) ou de la forme (l'inévitable style docu, caméra portée, agitée, avec séquences de désorientation à la clé..., pas esthétisant du coup) ? Un peu des deux mon général, reconnaissons au film de nous faire connaître une réalité assez épouvantable loin des précautions hollywoodiennes (BLOOD DIAMOND), de nous faire connaître l'histoire récente de l'Afrique sans chi chi, avec des jeunes comédiens nous transmettant des moments d'humanité.
Il est certain qu'en fonction de vos intérêts, de votre métier, de ce que vous aimez au cinéma, cette plongée crue dans une réalité reconstituée passera plus ou moins bien, mais à côté du plaisir que l'on prend avec les rollercoster hollywoodiens, ou du cinéma français en pantoufles ou petit-bourgeois, peut-être que le cinéma peut aussi ouvrir les yeux sur l'ailleurs....Alors oui cet ailleurs nous semble loin et abstrait, déformé par l'industrie de l'information
mais peut-être que par le biais du cinéma, même si l'outil est artificiel, on peut approcher cette histoire africaine, du moins celle de certains pays, de certaines tragédies, si l'on n'a jamais mis le pied dans le continent ou pas, on peut appréhender une forme de réalité grâce à la sincérité des cinéastes.
bon, en même temps, dès que l'on parle de l'Afrique on provoque sarcasme ou indifférence, ou pire.
on sort un peu vidés de cette heure et demi en compagnie d'un peloton d'enfants soldats congolais (tournés au Libéria)....Que dire, est-ce la faute du fond (terrible mais vrai) ou de la forme (l'inévitable style docu, caméra portée, agitée, avec séquences de désorientation à la clé..., pas esthétisant du coup) ? Un peu des deux mon général, reconnaissons au film de nous faire connaître une réalité assez épouvantable loin des précautions hollywoodiennes (BLOOD DIAMOND), de nous faire connaître l'histoire récente de l'Afrique sans chi chi, avec des jeunes comédiens nous transmettant des moments d'humanité.
Il est certain qu'en fonction de vos intérêts, de votre métier, de ce que vous aimez au cinéma, cette plongée crue dans une réalité reconstituée passera plus ou moins bien, mais à côté du plaisir que l'on prend avec les rollercoster hollywoodiens, ou du cinéma français en pantoufles ou petit-bourgeois, peut-être que le cinéma peut aussi ouvrir les yeux sur l'ailleurs....Alors oui cet ailleurs nous semble loin et abstrait, déformé par l'industrie de l'information
mais peut-être que par le biais du cinéma, même si l'outil est artificiel, on peut approcher cette histoire africaine, du moins celle de certains pays, de certaines tragédies, si l'on n'a jamais mis le pied dans le continent ou pas, on peut appréhender une forme de réalité grâce à la sincérité des cinéastes.
bon, en même temps, dès que l'on parle de l'Afrique on provoque sarcasme ou indifférence, ou pire.