Christian Bertheau et le club Filmusic
Publié : sam. 22 juin 2013 11:32
Après avoir acheté "Vivre et laisser mourir" et "L'homme au pistolet d'or" en 33t, je me suis retrouvé avec des films dont je voulais les musiques et le disquaire du coin me disait que cela n'existait pas. On était en 1975 et sur Ciné Revue, j'ai vu que l'on mentionnait le club filmusic de Christian Bertheau.
En cette époque retirée où il n'y avait ni Internet ni les moyens de communication actuels, j'ai donc contacté ce club. Il éditait un fanzine, "L'écran sonore", simples photocopies agrafées avec des photos N/B (rien à voir avec "Leitmotiv" plus tard), mais surtout proposait l'import de 33t. Et gratuitement puisqu'il n'y avait aucune commission au passage.
C'est là que j'ai appris "les bases" de la musique de film : qui étaient Goldsmith, Barry, Williams, Fielding, Morricone, Trovajoli, Bacalov, Rozsa, et il y avait une belle plume dans l'écran sonore, Olivier Billiottet (même s'il n'a pas aimé "Coma"
. J'ai rencontré une seule fois Bertheau et son épouse en juillet 1977 à Paris, où m'attendait ma commande du 33t The spy who loved me.
Sans Bertheau, je n'aurai pas eu "Coma", "L'homme de Hong Kong", "L'homme qui voulait être roi", "Gold" avec Roger Moore et tant d'autres pépites. Par contre, il m'a toujours affirmé que "Body Heat" n'existait pas en disque.
Je l'ai perdu de vue à l'arrivée du cd, il était contre et continuait à vanter les 33t en disant que les cd sur la longueur tomberaient en poussière (dernier contact vers 1987 ou 1988 quand je suis passé au compact disc).
Je tenais à saluer ce passionné bénévole qui m'a mis le pied à l'étrier comme collectionneur de musiques de film.
En cette époque retirée où il n'y avait ni Internet ni les moyens de communication actuels, j'ai donc contacté ce club. Il éditait un fanzine, "L'écran sonore", simples photocopies agrafées avec des photos N/B (rien à voir avec "Leitmotiv" plus tard), mais surtout proposait l'import de 33t. Et gratuitement puisqu'il n'y avait aucune commission au passage.
C'est là que j'ai appris "les bases" de la musique de film : qui étaient Goldsmith, Barry, Williams, Fielding, Morricone, Trovajoli, Bacalov, Rozsa, et il y avait une belle plume dans l'écran sonore, Olivier Billiottet (même s'il n'a pas aimé "Coma"

Sans Bertheau, je n'aurai pas eu "Coma", "L'homme de Hong Kong", "L'homme qui voulait être roi", "Gold" avec Roger Moore et tant d'autres pépites. Par contre, il m'a toujours affirmé que "Body Heat" n'existait pas en disque.
Je l'ai perdu de vue à l'arrivée du cd, il était contre et continuait à vanter les 33t en disant que les cd sur la longueur tomberaient en poussière (dernier contact vers 1987 ou 1988 quand je suis passé au compact disc).
Je tenais à saluer ce passionné bénévole qui m'a mis le pied à l'étrier comme collectionneur de musiques de film.