Dadid a écrit : ↑mer. 18 mai 2022 21:27 Le prochain réenregistrement Intrada sera donc un double Bernard Herrman, je m'en réjouis !

William T. Stromberg et son orchestre nous livreront donc leur version de The Man Who Knew Too Much (1956) et On Dangerous Ground (1951), qui pour l'un n'est accessible que partiellement, et pour l'autre souffre d'un enregistrement mono souffreteux. Stromberg avait déjà enregistré une variante du morceau "The Hunt" pour son disque de La bataille de Neretva à Moscou...

Je conseille volontiers ce titre à Patrick69, qui n'est même pas obligé de préfinancer le projet pour obtenir l'objet. La vie est belle !

Certainement pas de préfinancement, j'ai payé le cd 46 euros eu des frais de douane et l'ai eu après tout le monde, comme dirait Sean Connery "Jamais plus jamais".

Je ne dis pas non pour acheter le disque.

Je ne connais pas ces deux scores, mais rien que le fait que des gens se décarcassent pour faire ce genre de réenregistrements aujourd'hui, je suis prêt à le prendre !

Nameless1138 a écrit : ↑jeu. 19 mai 2022 18:33 Je ne connais pas ces deux scores, mais rien que le fait que des gens se décarcassent pour faire ce genre de réenregistrements aujourd'hui, je suis prêt à le prendre !

Je le prendrai aussi. Mais par souscription.

Faute de frappe ou changement d'avis ? Je penche pour le premier cas.

Dadid a écrit : ↑jeu. 19 mai 2022 19:21 Faute de frappe ou changement d'avis ? Je penche pour le premier cas.

J'ai zappé un mot.

Je le prendrai aussi. Mais pas par souscription.

Un Herrmann ???

Je souscris dans l'instant !

Link a écrit : ↑jeu. 19 mai 2022 19:52 Un Herrmann ???

Je souscris dans l'instant !

Moi j'achète quand MBR le mettra en vente.

En gros, si j'ai bien tout suivi, tu ne comptes pas souscrire ?

Une petite question : je viens de recevoir mon exemplaire de Jumanji via MBR, et dans le paquet, il y avait aussi un exemplaire de remplacement du Julius Caesar de Rozsa. Un problème avait-il été signalé sur le premier pressage de ce disque ?

Ici je ne sais pas mais un problème a bien été évoqué sur le forum d'Intrada.

J'ai acheté ce cd jules césar intrada et n'ai eu aucun problème.

Je n'avais rien remarqué d'anormal non plus, c'est pour ça que j'étais étonné, je vais essayer d'en savoir plus sur le forum d'Intrada alors !

Bon, apparemment il y aurait un problème de "clicks" sur le cd précédent...

Tout vient à point à qui sait ronger sereinement son frein. J'espérais un On Dangerous Ground pomponné de frais depuis que le disque FSM perclus de rhumatismes m'était peu ou prou tombé des mains. L'hypothèse William Stromberg, rétrospectivement plus plausible que celle de Nic Raine, charrie néanmoins quelque interrogation lancinante : saura-t-il conjurer la tentation de saupoudrer de trop de brillant la brutalité sans garde-fou des pièces à suspense élaborées par Herrmann ? Qui ne trépassera point ouïra.

Nameless1138 a écrit : ↑jeu. 19 mai 2022 18:33 Je ne connais pas ces deux scores, mais rien que le fait que des gens se décarcassent pour faire ce genre de réenregistrements aujourd'hui, je suis prêt à le prendre !

L'enthousiasme du néophyte criblé d'acné fait toujours plaisir à voir ! Tant et si bien que j'ai décidé de l'exacerber en ramenant des profondeurs de la ténébreuse caverne, où je vis en troglodyte pas commode, un trio de témoignages audiovisuels que je ne saurais mieux qualifier qu'éloquents de l'excellence "herrmannienne" :

Merci beaucoup Lee pour les extraits, je confirme, je ne passerai pas à côté !

Ou comment se faire ami avec son orchestre...

Le 31 mai prochain

Sérieux ??????

Alcibiade a écrit : ↑mer. 25 mai 2022 19:43 Sérieux ??????

Oui !
Info de Roger Feigelson sur le forum Intrada : http://www.intrada.net/phpBB2/viewtopic.php?f=4&t=8918

Une certaine lueur sidérante et sidérée commence à poindre des bas-fonds de la vacuité musicale des sorties L'acquisition se fera fébrilement tout en conservant précieusement l'ancien Varèse

Si Matinee figure sans chicane aucune au nombre de mes Joe Dante de chevet, sa musique, par contre, peut difficilement faire chorus. Je n'y ai toujours repêché que le gentil thème fort sympatoche du réalisateur margoulin qu'interprète avec une merveilleuse bonhomie John Goodman. Un embobineur de foire beaucoup plus qu'un vertueux croisé du cinéma, ce type-là, un cousin germain de William Castle, l'ancien grand vizir du gimmick promotionnel. Des liens du sang authentifiés par le joyeux naveton insectoïde Mant, pourvu d'une musique au diapason que Dante pioche dans le catalogue fifties de l'horreur hollywoodienne — le tout entrelardé de courts fragments qui sont l'oeuvre de maître Jerry.

Et maintenant, gentlemen tenus en haleine, supposons rien qu'un instant que celui-ci ait d'abord obtenu carte blanche de la part de son pote Joe, et musicalisé d'un bout à l'autre les quinze minutes de Mant. Imaginons à présent que le futur album dévoile dans son entièreté cette humble pièce aux fragrances forcément désuètes... De quoi électriser mon engouement quelque peu vacillant ?

Je pense acquérir ce Matinee, un Goldsmith de plus, mais chez MBR, sans taxe de douane.

Peut-être que l'écoute incessante de "Matinee" depuis des lustres a modifié ma perception des choses, mais le sommet de la collaboration Dante/Goldsmith a atteint ici pour moi son point d'orgue (avec certes "The burbs" bien entendu, et ensuite "Gremlins", "Innerspace", "Explorers", ""Gremlins 2", "Small soldiers", "Looney Tunes" & "Twilight zone"), car s'y dégage une folie mesurée (mais démentielle lorsqu'elle se déchaîne comme dans "This is it" ou dans l'incroyable final synergique de "The next attraction" dont les dernières notes espiègles restent gravées à jamais dans la cartographie mémorielle) inscrite dans un sentimentalisme général de découverte des choses que fouettent les tonalités swing/jazz des années 60. Une partition qui respire la joie de vivre à chaque note, qui réconcilie l'âme avec les résistances du réel et dont l'équilibre est savamment dosé entre l'excitation du jeu, la contemplation perplexe d'un monde déchiré, et les amitiés tissées au gré des circonstances. Certes on parlera comme à l'accoutumée d'un film nostalgique et intimiste, mais le score s'y fond en plus avec l'habilité d'une sincérité sans vernis, et musique polie rime avec musique aboutie. Le Varèse est certes bien pensé et fluide, mais les modestes quarante minutes m'ont toujours laissé sur ma faim. Et la faim grandit lorsque les mets délicats font défaut.

Voilà qui aiguaie ma Matinée

Mâtin, quelle musique !