Mortimer a écrit :

Scorebob a écrit :Bon c'est pas à coup de coeur pour Nicolas Cage les gars, eh! oh !

Non mais la musique pourrait l’être, même si je n'ai trouvé aucun nom pour le moment, le film est en post production.
Dracula a souvent bien inspiré les compositeurs. Bernard, Williams, Kilar, que du bon !

James Bernard de la Hammer, et Marco Beltrami pour Dracula 2000

Shardar a écrit :Ghostbusters Afterlife de Rob Simonsen: J'ai hâte d'aller au cinéma le 1er décembre pour découvrir le film. J'ADORE la partition jusqu'à présent (je l'écoute sur Spotify et je n'en suis qu'à la moitié) : Simonsen rend hommage à Elmer Bernstein avec un vrai sens de l'artisanat, dans le bon sens du terme. J'aime la façon dont il utilise les bois et les ondes Martenot et son écriture qui fleure bon les scores orchestraux des 80's. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça change des scores des blockbusters du moment !
Je suis curieux de savoir : qu'en pensez-vous ?

Je partage entièrement ton point de vue sur cette musique à travers laquelle on sent effectivement l'engagement d'un compositeur dont par ailleurs j'avais jusqu'à aujourd'hui oublié l'existence.
Comparé à un Henry Jackman, dont j'ai l'impression qu'il adopte une posture lorsqu'il choisi de s'inscrire dans une tradition orchestrale (je pense particulièrement à PIXEL ou JUMANJI), Simonsen donne ici le sentiment d'embrasser sincèrement et amoureusement l'héritage de ces scores là, et ce jusque dans les moments les plus intimistes. Ca fait énormément plaisir à écouter.

Beastmaster II de Robert Folk : mais c'est un pur régal ce score ! Du symphonique débridé à l'ancienne, avec un thème héroïque complètement dingue !
Perso, j'y entends des sonorités qui me rappellent par moments le Robin Hood de Kamen. Franchement, ça fait pas mal de temps que je lis beaucoup de bien de ce compositeur par ici, je ne regrette pas du tout d'avoir sauté le pas. Vivement la réception de Toy Soldiers !

2flicsamiami a écrit :

Shardar a écrit :Ghostbusters Afterlife de Rob Simonsen: J'ai hâte d'aller au cinéma le 1er décembre pour découvrir le film. J'ADORE la partition jusqu'à présent (je l'écoute sur Spotify et je n'en suis qu'à la moitié) : Simonsen rend hommage à Elmer Bernstein avec un vrai sens de l'artisanat, dans le bon sens du terme. J'aime la façon dont il utilise les bois et les ondes Martenot et son écriture qui fleure bon les scores orchestraux des 80's. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça change des scores des blockbusters du moment !
Je suis curieux de savoir : qu'en pensez-vous ?

Je partage entièrement ton point de vue sur cette musique à travers laquelle on sent effectivement l'engagement d'un compositeur dont par ailleurs j'avais jusqu'à aujourd'hui oublié l'existence.
Comparé à un Henry Jackman, dont j'ai l'impression qu'il adopte une posture lorsqu'il choisi de s'inscrire dans une tradition orchestrale (je pense particulièrement à PIXEL ou JUMANJI), Simonsen donne ici le sentiment d'embrasser sincèrement et amoureusement l'héritage de ces scores là, et ce jusque dans les moments les plus intimistes. Ca fait énormément plaisir à écouter.

Pareil ! Mon coup de cœur du moment. Et c'est juste parfait sur le film.

https://www.youtube.com/watch?v=vAX24bCWJJc

Yvan Cassar... hors documentaire...

https://www.youtube.com/watch?v=zHi_vLppl9U

Et en réponse et pour rester dans la même ambiance... le fils JG...

https://www.youtube.com/watch?v=1ywfi4FRCxs

Soyons rétro !

Nos condoléances les plus éplorées à l'ami Sly si son but, en livrant Rocky vs Drago à l'avide curiosité du genre humain, était de chambouler l'ADN de Rocky IV avec l'espoir qu'en sortirait, auguste et rayonnant, un vrai bon film. D'avance, la bataille ne peut être que perdue face à cet adipeux nanar, qui cristallise mieux encore qu'un best of les errements patapoufs des années 80. A l'instar de sa musique, bien sûr, dont il est coutume, en des endroits tels que le nôtre où la sagacité règne, de faire des gorges chaudes — que dis-je, brûlantes au dernier degré ! N'empêche, je continue contre vents et marées et sardonique doxa à trouver à cette zique un charme presque attendrissant, un je-ne-sais-quoi sourdant avec force halètements rauques de ses synthés huilés et gominés. Le chef-d'oeuvre bancroche de Vince DiCola, vous pouvez parier là-dessus votre liquette jaunâtre !

Notre homme, de toute évidence du même avis, résolut quelques années auparavant, dans la touffeur de Tenerife, de mettre les bouchées quadruples afin de couper court aux immérités lazzis. C'est évidemment la dernière partie du film, surchargée de morceaux de bravoure en-plein-dans-ta-viande, qui eut droit aux honneurs d'un orchestre pour cette fois bien réglé (merci, sans doute, à l'excellent Leigh Phillips d'avoir su tirer le meilleur parti des formations espagnoles qui, en plus d'une occasion déjà, rudoyèrent nos vaches sacrées). Une fois parvenu au terme de cette Symphonic Rock Suite aux douces senteurs de lavande, le vieux Van Cleef s'est même surpris à déplorer (un chouïa) que les cuivres, graissés avec soin, n'aient pas fait montre finalement d'une férocité plus débraillée. Un embryon de regret qui n'a duré que le fugace laps de temps nécessaire à mon index osseux pour enfoncer derechef la touche play.

An Easten Westerner / High and Dizzy de Carl Davis. Un véritable régal ce score (ou scores) pour des films de Harold Lloyd. Et de quoi mettre de la bonne humeur dès le matin. Véritable fourre-tout, au bon sens du terme, la musique regorge de référence. Entre marche funèbre et chevauchée de Walkyries, quelques passages nostalgiques, l'ensemble reste cependant très enjoué. Un plaisir d'écoute dont on en redemande et malgré ses 55 minutes, le CD semble vraiment trop court. On est loin des scores "classiques" que Carl Davis nous compose habituellement.

Gros coup de coeur pour le score de Nicholas Britell pour Don't Look up, malgré un côté un peu répétitif par moments. Le thème principal m'a saisi dès les premières notes dans le film et ne m'a plus lâché !

Nameless1138 a écrit :Gros coup de coeur pour le score de Nicholas Britell pour Don't Look up, malgré un côté un peu répétitif par moments. Le thème principal m'a saisi dès les premières notes dans le film et ne m'a plus lâché !

Autant j'ai adoré (et je pèse mes mots) son Cruella autant Don't Look up est d'une fadeur totale à mes oreilles... j'ai arrêté au bout d'un 1/4 heure. Tu parles de theme...je parlerai d'avantage de motif....

Mouais disons que c'est une superposition de plusieurs motifs si tu veux... Et à mon avis tu as justement écouté la partie la plus répétitive de l'album ! Mais bon, il est vrai que si tu n'as pas accroché à ce thème/motif, ça ne vaut peut-être pas la peine d'insister. En tout cas, je ne saurais pas expliquer pourquoi ça m'a touché à ce point-là, ça reste effectivement quelque chose d'assez simple, mais j'adore !

En tout cas ça marche bien dans le film. Film par ailleurs terrifiant. Drôle, mais terrifiant. Le réchauffement climatique ne prendra finalement juste qu'un peu plus de temps. Pour le même résultat.

Tout à fait d'accord avec toi sur le film, ça reste très drôle du début à la fin, mais plus on avance, plus ça devient oppressant. Et oui, c'est terrifiant...

BAF a écrit :Mais il y a aussi le tracklisting, qui est complètement foireux. "Sanctuary !" n'a rien à voir avec la scène qu'elle est censée illustrer et "And He Shall Smite The Wicked" est une combinaison plus que douteuse du vrai "Sanctuary !" et du morceau éponyme du CD originel. A ceci près qu'il manque la musique du combat final entre Quasimodo et Frollo ! J'ai d'abord cru à une erreur, mais non, c'est bien le programme proposé par cette édition !

Je ne connais pas l'album d'époque (étant passé totalement à côté du film à sa sortie), la musique du combat final y était mais a disparu de l'édition Legacy, c'est ça ? Ma découverte à l'écoute de cette nouvelle édition m'a subjugué, mais apparemment, ma totale méconnaissance de l'album d'origine y a aidé...

Lee Van Cleef a écrit :Une fois parvenu au terme de cette Symphonic Rock Suite aux douces senteurs de lavande, le vieux Van Cleef s'est même surpris à déplorer (un chouïa) que les cuivres, graissés avec soin, n'aient pas fait montre finalement d'une férocité plus débraillée. Un embryon de regret qui n'a duré que le fugace laps de temps nécessaire à mon index osseux pour enfoncer derechef la touche play.

Ce bref album est tout simplement mortel
Bon, je suis un des rares ici à apprécier les synthés de DiCola sur Transformers et Rocky IV, ma cette version plus orchestrale est diablement vigoureuse, parfaite pour des séances répétées de air-guitare /air-batterie /air-baguette

air-con ?
Surtout si tes voisins te voit faire ça.

Sûr ! Mais pour l'instant ce sont surtout mes gamins qui se gaussent

Misquamacus a écrit :

2flicsamiami a écrit :

Shardar a écrit :Ghostbusters Afterlife de Rob Simonsen: J'ai hâte d'aller au cinéma le 1er décembre pour découvrir le film. J'ADORE la partition jusqu'à présent (je l'écoute sur Spotify et je n'en suis qu'à la moitié) : Simonsen rend hommage à Elmer Bernstein avec un vrai sens de l'artisanat, dans le bon sens du terme. J'aime la façon dont il utilise les bois et les ondes Martenot et son écriture qui fleure bon les scores orchestraux des 80's. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça change des scores des blockbusters du moment !
Je suis curieux de savoir : qu'en pensez-vous ?

Je partage entièrement ton point de vue sur cette musique à travers laquelle on sent effectivement l'engagement d'un compositeur dont par ailleurs j'avais jusqu'à aujourd'hui oublié l'existence.
Comparé à un Henry Jackman, dont j'ai l'impression qu'il adopte une posture lorsqu'il choisi de s'inscrire dans une tradition orchestrale (je pense particulièrement à PIXEL ou JUMANJI), Simonsen donne ici le sentiment d'embrasser sincèrement et amoureusement l'héritage de ces scores là, et ce jusque dans les moments les plus intimistes. Ca fait énormément plaisir à écouter.

Pareil ! Mon coup de cœur du moment. Et c'est juste parfait sur le film.

Je suis du même avis. J'ai trouvé les critiques globalement assez dures sur le film- et le score est totalement à son image: c'est un vrai hommage au film des 80's et quitte à verser dans cette nostalgie, cette manière de faire me semble la meilleure: le faire comme s'il avait été réalisé en 87. Le film mérite son score, et inversement: c'est habité et touchant, et Reitman fils essaye - et parvient, pour moi- à retrouver ce qui rendait si particuliers et attachants ce genre de films américains.

Comme on pouvait s'y attendre (je suis d'un prévisible, fichtre ! C'en deviendrait presque effarant), nul autre que moi parmi mes gais compères n'a trouvé à ce Ghostbusters dernier cri les couleurs par trop acidulées d'un attrape-nigaud, paradoxalement pétri de bonnes intentions — mais quand même un peu rasoir. Voilà le vieux Van Cleef parti pour une énième année à ratiociner, le menton souillé de salive, au creux des ombres humides !

Gustavo Dudamel je le connais surtout comme chef d'orchestre, avec son fameux disque des musiques de John Williams ou encore son intégral des symphonies de Charles Ives. C'est donc avec une certaine curiosité que j'ai entamé l'écoute de sa musique pour le film The Liberator. Le film raconte la vie de Simon Bolivar et donc assez naturellement la musique commence par des thèmes du type folklore Amérique du Sud. Mais l'orchestre va vite balayer les clichés pour faire place à une musique plus classique. Certes il ne casse aucun code et innove en rien la musique de film. Mais il sait apporter un souffle tragi-épique avec de superbes morceaux en ajoutant des chœurs généreux même si c'est assez bref par moment. Le CD se termine par une trompette solo puis quelques notes au piano, comme pour dire adieu à ce héros qui libéra une grande partie du continent du joug espagnol. (CD Deutsche Grammophon 2014)

Merci Morty ! Je ne connais pas ce cd. Je trouve la direction d'orchestre de Dudamel un poil trop académique. Néanmoins, sur une composition personnelle, je suis curieux. Au final, tu recommandes l'achat ?

A petit prix, c'est préférable. Pas que ce soit mauvais mais si ça plait pas on a moins de regrets. Ou alors essayer d'écouter des extraits. Moi je trouve le score excellent mais ce ne sera pas le cas de tout le monde.

J'ai acheté The Liberator à l'époque, qui m'a paru réussi en tant que musique de film, mais pas marquant et, justement, trop dans les canons musique de film, sans grande personnalité, ce qui me déçoit toujours venant d'un musicien extérieur au milieu. Incidemment, comme chef d'orchestre, Dudamel me parait "académique" surtout en BO, le concert Williams par ex., voire le dernier WSS qui manque sans doute d'un zeste de folie dans sa recherche de respect de l'original (c'était apparemment voulu), mais c'est très relatif et j'y vois surtout la marque d'une modestie envers quelqu'un qu'il admire et dont il reprend la plupart des partis-pris dans sa direction d'orchestre (d'ailleurs Williams l'a conseillé sur The Liberator). Dans ses concerts classiques il est plutôt inventif (toutes proportions gardées s'agissant d’œuvres du répertoire) ou en tout cas habile sur ses tempi et nuances, et parfois critiqué pour cela ; il sait embarquer le public et faire chanter la musique plus que bien des chefs avec lesquels on roupille, j'en ai été témoin un grand nombre de fois. Son Vertigo en live avec le LA Phil était à pleurer de beauté sonore, de sensualité (souvent le point fort de Dudamel) et d'émotion.

Et tant qu'on est dans la libération, je conseille fortement l'écoute de la musique de "The Liberators", composée par l'excellent Joe Harnell.