Chers amis du forum,

En marge du festival qui se tiendra à Paris le week-end prochain, l'équipe d'UnderScores a décidé de se réunir le temps d'une soirée autour d'un bon repas.

Nous avons pensé que l'occasion pouvait également être une belle opportunité de réunir des lecteurs de notre forum qui assisteraient eux aussi aux conférences de l'après-midi et/ou qui seraient libres de nous rejoindre ce soir-là.

Le lieu reste à déterminer (et sera sans doute décidé selon le nombre de participants) mais, si d'aventure ce rendez-vous vous intéresse, je vous invite à vous inscrire via le lien ci-dessous, en précisant votre pseudonyme sur le forum, avant vendredi soir.

http://doodle.com/r4uwayky7mpyygqs

Les informations concernant le lieu exact sur Paris seront transmises soit par MP soit directement sur ce topic.

A très bientôt !

Hellboy et Obiwan, si vous venez il faut cocher pour apparaître en vert

Un dernier appel afin de partager avec nous demain soir de vibrantes discussions autour de notre passion commune !

Vous avez jusqu'à ce soir pour vous inscrire.

Je ne serai pas là car au taf tout le week-end

PAs là demain sorry guys, lever un verre pour l'acrobate

Dommage que le One Two Two soit fermé, sinon vous auriez pu y organiser votre UnderScores Party !

Pas la non plus.....

COMPTE RENDU?
PHOTOS?

Scorebob a écrit :COMPTE RENDU?
PHOTOS?

GUEULE DE BOIS ?

Mortimer a écrit :

Scorebob a écrit :COMPTE RENDU?
PHOTOS?

GUEULE DE BOIS ?

Pire encore qu'une gueule de bois. Un anéantissement terrifiant, dans lequel m'ont plongé de concert une fatigue sans cesse croissante depuis quatre jours (vous n'imaginez pas, vous autres, quel train d'enfer peut être imposé à une vieille souche de mon acabit) et le sourire d'ayatollah réjoui qui fendait jusqu'aux oreilles le visage de Zimmer. Parfaitement à son aise, au contraire d'un Beltrami visiblement anesthésié par la foule avide, Herr Hans a fait preuve d'un incontestable bagout pour rebondir sur les interventions pas toujours folichonnes de Lerouge ("C'est dingue, quand on écoute The Lion King, on n'a pas du tout le sentiment d'une musique écrite pour un film d'animation !". Fichtre, t'es allé la chercher loin, celle-là, Stéphane) et s'est repu goulument de l'adoration extatique que lui vouait la salle comble. Autant dire que j'avais grandement perdu de ma superbe, déjà toute relative en temps ordinaire, lorsque j'ai enfin pu ramper loin du tonnerre des applaudissements et des congratulations enfiévrées ("A chaque fois que j'écoute votre musique, ça me met en transe", a ainsi religieusement avoué une malheureuse égarée).

Lee Van Cleef a écrit : Autant dire que j'avais grandement perdu de ma superbe, déjà toute relative en temps ordinaire, lorsque j'ai enfin pu ramper loin du tonnerre des applaudissements et des congratulations enfiévrées ("A chaque fois que j'écoute votre musique, ça me met en transe", a ainsi religieusement avoué une malheureuse égarée).

Ô Vénérable, ne fut-ce que l'occasion de transports de ce type, ou le séminaire apporta-t-il de la substance musicale voire technique?

"Substance musicale", voire "technique", pffoouuhh... T'as de ces mots, camarade ! Les débats n'ont jamais vraiment versé dans l'exploration détaillée du processus créatif chez notre tiercé de compositeurs, et c'était sans doute mieux ainsi, les béophiles pure laine n'étant à mon avis pas légion dans la salle. Du coup, Lerouge et ses invités ont essentiellement axé la discussion (pas inintéressante pour autant, loin de là) autour d'anecdotes, petites histoires et généralités concernant les titres phares attendus : Scream, The Artist, The Lion King, Rain Man... La seule révélation un tant soit peu fracassante, au moins pour votre serviteur, notre Obiwan médusé et un quidam voisin qui n'a pu étouffer sa brusque hilarité, tenait à un bref à-propos du maître de cérémonie selon lequel Zimmer avait tenté, en composant Black Rain, de faire un truc "à la John Williams". L'intéressé n'ayant pas cherché à nier cette assertion pour le moins surréaliste, je comprends mieux désormais pourquoi il ne peut même plus voir en peinture les synthés atrocement eighties de son score.

Lee Van Cleef a écrit :"Substance musicale", voire "technique", pffoouuhh... T'as de ces mots, camarade ! Les débats n'ont jamais vraiment versé dans l'exploration détaillée du processus créatif chez notre tiercé de compositeurs, et c'était sans doute mieux ainsi, les béophiles pure laine n'étant à mon avis pas légion dans la salle.

Ah, je vois. En lisant "séminaire" j'avais fantasmé une manifestation d'ordre pédagogique et technique dans le cadre de je ne sais quel diplôme, et ouverte au public. Mais c'est très bien ainsi, évidemment. Merci de cette mise au point!

les béophiles pure laine n'étant à mon avis pas légion dans la salle.

Mais il y avait beaucoup de compositeurs dans la salle (j'en ai dénombré au moins une quinzaine). Je ne suis donc pas sûr que le langage technique aurait dérangé le public!

Cela dit, si les deux premières conférences n'ont en effet pas apporté grand chose (Beltrami était très mal à l'aise), je pense que celle de Zimmer a en revanche démontré à quel point le compositeur est passé maître dans l'art de trouver une musique dont le concept éclaire les intentions profondes du film - cela a d'ailleurs impressionné beaucoup de mes collègues, pourtant formés au Conservatoire dans la tradition et la rigueur de l'enseignement classique. Cette conférence a en effet mis en lumière le fait que la réussite de sa carrière s'appuie beaucoup (si ce n'est essentiellement) sur l'intelligence cinématographique dont il fait preuve à chaque projet. Ce qui en soi constitue déjà une grande leçon de musique de film car on a tendance à oublier que c'est ce que cherche d'abord un réalisateur!