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Re: James Horner, le topic

Publié : lun. 27 juin 2022 23:29
par Adequacy
Comme promis mes impressions suite à l'écoute de la nouvelle édition de Willow :
http://jameshorner-filmmusic.com/fr/wil ... -critique/

Re: James Horner, le topic

Publié : lun. 27 juin 2022 23:54
par Dadid
En résumé, tu m'as convaincu ! :D

Re: James Horner, le topic

Publié : mar. 28 juin 2022 09:30
par Mathilias
J'ai craqué ! Que suis je faible devant l'Eternel ! :( :oops:

Je vais revoir le film ce soir pour fêter dignement l'évènement. :D

Merci pour cette nouvelle analyse comme toujours parfaite et si finement détaillée !

Re: James Horner, le topic

Publié : mar. 28 juin 2022 10:06
par Nameless1138
En ce qui me concerne, tu ne m'as pas vraiment convaincu... puisque j'avais déjà passé commande avant de lire ton article :mrgreen: !
Merci pour tous ces détails, c'est toujours un régal à lire ! J'ai hâte de recevoir et d'écouter tout ça maintenant :D !

Re: James Horner, le topic

Publié : mar. 28 juin 2022 15:32
par Ratatouille
Je le commande que pour le SLED RIDE qui est une tuerie...

Horner a écrit une symphonie dantesque, voire même Mahlerienne !

Si on fait la moyenne des morceaux avec cet expanded on arrive à 6 minutes pour 18 pistes !

Ne boudons pas notre plaisir !

Re: James Horner, le topic

Publié : mer. 27 juil. 2022 04:09
par YuHirà
Il me semble qu'un reportage photo avait déjà été posté sur ce topic, mais je viens de découvrir qu'il existait une vidéo de 14 minutes offrant une visite du studio de James Horner :-)

(j'ai fait une recherche dans le topic mais n'ai pas trouvé de post partageant ce lien, donc j'espère que ce n'est pas un doublon!)


Re: James Horner, le topic

Publié : mer. 27 juil. 2022 12:15
par Alfa
très etrange ce cabinet de travail !

Re: James Horner, le topic

Publié : mer. 27 juil. 2022 16:57
par Dadid
Ce n'est pas le bureau de tout le monde, c'est vrai. Certains cherchent l'inspiration dans un espace vaste et vide, d'autres préfèrent un espace clos impersonnel (voire une chambre d’hôtel) pour se concentrer, d'autres encore recréent un univers autour d'eux, susceptible d'aiguillonner leur créativité. 8-)

Re: James Horner, le topic

Publié : mar. 2 août 2022 13:09
par Sam Lowry
Bon. Il va falloir être très clair. L'expanded / remastered de WILLOW est une merveille. Bien sûr les grincheux feront toujours les mêmes reproches (et du Wagner par ci, et du Bartok par là et du Schumann, bon bref, on connait la chanson), mais bon sang, que c'est du tout bon !.... C'est un score qui va bien au delà du film poussivement mis en scène par un Ron Howard alors encore débutant (ou presque). La partition de WILLOW fait plus qu'évoquer le film. Elle EST le film. Pas forcément celui qu'on a vu d'ailleurs. Davantage peut-être le film qu'on avait dans la tête en voyant les premières images au moment de sa sortie. Même le morceau de 17 minutes Bavmorda's Spell Is Cast, que je trouvais un peu mou auparavant, trouve ici un nouvel éclat. WILLOW est grand. Très grand. Et c'est Horner qui l'élève à ce niveau, presque tout seul.

Re: James Horner, le topic

Publié : mar. 2 août 2022 13:11
par Misquamacus
Tout à fait d'accord sur la BO, pas du tout sur le flm ! ;)

Re: James Horner, le topic

Publié : mar. 2 août 2022 16:32
par DarkCat
Film et score sont effectivement très très bons ! 8-)

Re: James Horner, le topic

Publié : mer. 3 août 2022 13:08
par Sam Lowry
C'est bien. Faut pas être exigeant dans la vie, sinon on est vite déçu. :mrgreen:
Bon, perso, je trouve que le film se regarde encore mais bon, c'est quand même un peu mou et surtout, pas superbement inspiré point de vue mise en scène....

Re: James Horner, le topic

Publié : jeu. 4 août 2022 09:29
par Dadid
En forçant le trait, je dirais que le film est un nain à côté de sa BO. Ah merde, on avait dit "pas de blague sur la taille"... :mrgreen: Non, il y a pas mal de bonnes choses dans ce film, décors, costumes, etc., les acteurs aussi, mais le récit stagne pas mal, et quelle idée d'avoir mis ces toute petites et horripilantes créatures qui ne font rire que les 3-5 ans (sinon pour montrer qu'il y a toujours un plus petit que soit).

Re: James Horner, le topic

Publié : jeu. 4 août 2022 09:34
par Ratatouille
Dadid a écrit : jeu. 4 août 2022 09:29 En forçant le trait, je dirais que le film est un nain à côté de sa BO. Ah merde, on avait dit "pas de blague sur la taille"... :mrgreen: Non, il y a pas mal de bonnes choses dans ce film, décors, costumes, etc., les acteurs aussi, mais le récit stagne pas mal, et quelle idée d'avoir mis ces toute petites et horripilantes créatures qui ne font rire que les 3-5 ans (sinon pour montrer qu'il y a toujours un plus petit que soit).
La réponse ? Georges Lucas !

Re: James Horner, le topic

Publié : jeu. 4 août 2022 11:47
par Dadid
Et oui, tonton George ! :D Mais on l'aime bien tel qu'il est, comme Willow, qui avec ses défauts a son charme.

Re: James Horner, le topic

Publié : jeu. 4 août 2022 13:30
par Misquamacus
Willow a surtout le charme du souvenir. Pas revu depuis longtemps.

Re: James Horner, le topic

Publié : jeu. 4 août 2022 19:00
par Alcibiade
Pour ma part, un film vu et revu depuis toujours, et un film qui reste truffé de défauts, de lenteurs, avec un jeu d'acteurs risible (Kilmer particulièrement cabotin, fat et creux du vide sidéral du néant) mais qui a un immense mérite (que personne ne saurait démentir) : celui d'avoir définitivement assis cinématographiquement l'univers des rôlistes. Nous n'avions, avant l'immense somme tolkiénienne de Jackson, que le "Lord of the rings" de Bakshi, "Dark Crystal", "Legend', "Le dragon du lac de feu", "Taram et le chaudron magique", et évidemment le "Conan" de Milius. "Willow" (à l'époque) a repoussé les limites de la représentation graphique avec son fameux morphing (clip de "Black or White" aussi en parallèle) qui, me concernant et piégé dans le monde effervescent de l'époque, me semblait être le point d'orgue des fantasmes d'une littérature héroic-fantasy enfin matérialisée (avec Jack Vance et ses créatures fluo et protéennes). La musique est d'une grande tenue certes, et j'ai particulièrement (sur cet Intrada providentiel) été sensible aux mélodies des Nelwyns cruellement manquantes sur l'édition Virgin et qui suintent de rusticité hobbitienne. Les 35 minutes ajoutent une épaisseur indéniable en aérant la partition de moments plus féériques et intimistes. La magie a cependant opéré en son temps.

Re: James Horner, le topic

Publié : sam. 10 sept. 2022 23:01
par Lee Van Cleef
Saviez-vous, gentlemen, qu'au sortir de la cataclysmique présentation de sa 1ère Symphonie, flinguée par la baguette titubante (et même copieusement pompette, si l'on en croit la légende) d'Alexandre Glazounov, l'infortuné Rachmaninov fut abattu par une si terrible dépression qu'il réduisit sa propre partition en pièces ? N'eussent été de minutieux et colossaux efforts de reconstitution, qui seuls permirent, près d'un demi-siècle après le sinistre, la résurrection du grand oeuvre bafoué, James Horner se serait retrouvé sans même le savoir orphelin du patibulaire "Thème de la Mort", si cher à son coeur (remarquez, il aurait toujours pu lorgner du côté de Wagner en guise de compensation). Son corpus, dans ses soubassements mêmes, s'en fût trouvé métamorphosé — et franchement, rien que pour Willow, pareil manque eût été tragique. Avant l'exploitation ad nauseam, avant les bégaiements sans nombre qui tournèrent peu à peu au running gag, le Thème de la Mort épousa dans le susnommé Willow sa pleine légitimité, celle d'un leitmotiv à part entière, qui exacerbe le fumet infernal de son modèle et devient, ipso facto, l'émanation du Mal à l'état de limon spongieux.

Il y a là un formidable brio à l'oeuvre. Mais c'est d'un vrai tour de force qu'il faut parler lorsque Horner s'empare de la Symphonie Rhénane de Schumann, qu'il élague de ses orgueilleuses pompes germaniques afin de la pousser, lumineuse, exaltante, en un mot transfigurée, vers le merveilleux et la chevalerie à bride abattue. L'aventure, tenons-le-nous pour dit, c'est l'aventure. Et si l'on est pléthore à soutenir que son nom demeure encore et toujours Indiana Jones (en croisant néanmoins tous nos doigts boudinés pour que le cinquième épisode à venir n'apporte pas un démenti cinglant), son deuxième prénom pourrait aisément être Willow (n'allez pas croire que j'inclus le film au sein de l'équation, malheureux que vous êtes). Grâce à l'intégrale arborant le sceau d'Intrada, fertile en étincelante fantasmagorie, qui ménage ses effets plus chatoyants les uns que les autres pour mieux éclater en d'héroïques et tumultueuses charges, le vieux Van Cleef s'est replongé émerveillé dans cette ode prodigieuse à la fantasy. Peut-être pas le magnum opus sans rival de la carrière du regretté Jamie, qui fit possiblement plus fort dans le genre qui nous occupe avec l'époustouflant Krull, mais un jalon ô combien précieux, et pour tout dire fondamental, augustement sis sur les tortueux sentiers que sa béophilie fit arpenter au vieux Van Cleef. Un indéfectible camarade de route, en quelque sorte, et dont la compagnie n'a pas de prix.

Re: James Horner, le topic

Publié : dim. 11 sept. 2022 09:32
par Dadid
Quand l’acuité de la prose rejoint la justesse de l'esprit, quand le katana du sage sommeille au profit de sa langue, la lumière jaillit. Tu as plus que bien résumé la pensée de beaucoup, j'en suis certain. Et puisque tu évoques les affres créatives de Rachmaninov, saisissons l'occasion pour réfléchir à ce regard un peu lointain, inquiet - ou simplement fatigué ? - qui pourrait bien avoir été saisi le lendemain de cette fameuse Première. Ou bien cet homme, pourvu d'un don de clairvoyance, avait-il entrevu le sort à répétition réservé par l'ami James à son motif funeste, au point de lui faire détruire ses partitions ? Heureusement, d'autres en ont décidé autrement.

Image

Re: James Horner, le topic

Publié : dim. 11 sept. 2022 12:03
par Mortimer
A l'en-tête de cette première symphonie il est écrit "C’est à moi qu’appartient la vengeance". Peux-t-on dire que Rachmaninov a pris sa revanche à travers Horner ?
Et sans cette mésaventure nous n'aurions peut-être jamais pu écouter son célèbre et magnifique Concerto pour piano 2.

Re: James Horner, le topic

Publié : mar. 1 nov. 2022 13:38
par Shardar
Le track-list du Grinch est désormais connu.

DR. SEUSS’ HOW THE GRINCH STOLE CHRISTMAS: EXPANDED LIMITED EDITION LLLCD 1611
Music by James Horner
Limited Edition of 3000 Units

RETAIL PRICE: $21.98

STARTS SHIPPING NOV 1

Order yours from www.lalalandrecords.com starting 12 noon (pst) on 11/1.

La-La Land Records, Universal Pictures, Imagine Entertainment and Interscope Records proudly present a remastered and expanded CD soundtrack release of acclaimed composer James Horner’s (STAR TREK II: THE WRATH OF KHAN, GLORY, TITANIC) original motion picture score to the 2000 holiday feature film blockbuster DR. SEUSS’ HOW THE GRINCH STOLE CHRISTMAS, starring Jim Carrey and directed by Ron Howard. Composer James Horner’s orchestral score to this live action feature film, based on the classic short story and TV special, had the unenviable task of reinventing a classic – and the Maestro more than delivers with a brilliant work that is genuinely moving while also capturing the fiendishly comic personality of The Grinch. Remastered and expanded with previously unreleased music, this presentation of Horner’s score exemplifies why the work is a notable title in the composer’s legendary canon. Produced by Neil S. Bulk and Mike Matessino, and mastered by Matessino from studio vault elements, this limited edition CD release of 3000 units also features exclusive, in-depth liner notes by writer Jeff Bond and classic art design by Jim Titus.

TRACK LISTING:

1. The Shape Of Things To Come (Includes "Happy Who-Lidays") (Extended Version) 6:36
2. Meet The Mayor 1:25
3. Post Office 4:25
4. Dumpit To Crumpit 1:03
5. Christmas, Why Can’t I Find You? 2:08
6. The Grinch At Home 1:54
7. Who-Babies, Who-Babies Everywhere 2:02
8. The Grinch In School 1:46
9. Memories Of A Green Childhood 3:31
10. The Book Of Who 1:54
11. Cindy Lou Falls 2:48
12. Grinch Arrives 1:25
13. Grinch As Cheermeister 2:18
14. Razor Sharp Memories :50
15. Celebration Breakdown 4:26
16. Grinch Back On Mt. Crumpit 1:40
17. A Wonderful / Awful Idea :48
18. You’re A Mean One, Mr. Grinch 2:35
19. Max Gets A New Nose :36
20. Stealing Christmas (Instrumental Version) 6:53
21. The Big Heist 4:03
22. Does Cindy Lou Really Ruin Christmas? (Extended Version) 4:26
23. A Change Of The Heart 3:43
24. The Sleigh Of Presents 6:02
25. He Carves The Roast Beast (Includes “Welcome Christmas”) 3:11
TOTAL TIME 72:47

This is a CD format release.

Re: James Horner, le topic

Publié : mar. 1 nov. 2022 15:25
par Adequacy
Oui déception chez moi.

Car j'espérais entendre les 3 chansons manquantes sur le premier album, parmi les 5 composées par James Horner avant le tournage.

Elles sont dans le film (écourtées et presque inaudibles) mais pas sur cette nouvelle édition.

Donc je vais attendre la prochaine édition pour les 40 ans du film en 2040. :mrgreen:

Re: James Horner, le topic

Publié : mer. 2 nov. 2022 19:10
par Alcibiade
L'écoute des extraits m'ayant pleinement convaincu avec a priori un même sens obstiné de la narration mélodique chère à Horner (mais enfin débarrassée de ses oripeaux commerciaux) dans le prolongement de "Fievel" et de "Casper", l'achat s'impose fatalement.

Re: James Horner, le topic

Publié : mer. 2 nov. 2022 21:26
par Nameless1138
C'est marrant, j'ai réécouté Casper hier après-midi justement et les extraits du Grinch hier soir, et oui on est clairement dans la même lignée ! Donc achat direct pour moi aussi !

Re: James Horner, le topic

Publié : mar. 22 nov. 2022 19:43
par Alcibiade
On peut définitivement balancer aux orties acérées, envelopper et étouffer avec un art consommé de la perversité dans un linceul serré, piétiner sans une once de pitié en couvrant d'anathèmes savamment psalmodiés, condamner mille fois au bûcher avant de précipiter sans miséricorde dans les gouffres de la Géhenne la version innommable d'Interscope records de "How the grinch stole Christmas", car ce "La-La land records" au rendu sonore impeccable (pour une fois, pas besoin de monter le volume au casque), au booklet fourni et ludique, à la pochette évocatrice et sibylline, mais surtout à la progression purement musicale enfin respectueuse de la partition initiale (même le cabotinage de "You're a Mean One, Mr. Grinch" de Carrey fait sens - c'est pour dire ! - et replacé dans son contexte narratif devient irrésistible) ne peut que rendre justice à un ouvrage que l'on devinait certes d'une certaine ampleur mais sans (pour ma part) soupçonner pouvoir se hisser quand même jusqu'à "Casper", "Fievel et le nouveau monde" et même "Cocoon 1 & 2", puisque la fin est proprement magistrale et culmine aux confins d'une ascension qui laisse les pores de la peau encore hagards et demandeurs de toujours plus de montées symphoniques. Bref, une seule écoute (insuffisante donc mais néanmoins tendue), et j'ai été englouti dans une fantaisie délibérément grotesque (avec fanfares de flatulences, accordéon émaillé de touches de clavier imitant le thérémine) mais profondément attendrissante (avec l'air de "Christmas, why can't i find you ?" qui revient de façon entêtante pour finalement obtenir son complet épanouissement, à la manière du "Somewhere out there" de Fievel) où le vertige des parodies (les chants de Noël mélangés aux "Chariots de feu" de Vangelis) se dispute de façon impromptue avec des coups d'éclat à la "48 Hrs." ou à la "The rocketter". Pour ainsi dire, je vois déjà tous les hornériens hurler au miracle et pondre des pages et des pages de dithyrambes qui seront, une fois de plus, pleinement et rageusement justifiés.