... un p'tit topic sur les coups de coeur de l'été (un été d'ailleurs assez riche en réédition) :

Le coffret Bernstein / Varese Club : une édition inespérée et un plaisir inégalé à chaque écoute.

The man who loved woman - Henry Mancini : le main title est magnifique.

Cinderalla liberty - John Williams : un score peut-être mineur mais auquel j'adhère complètement. même (et surtout ?) avec les chansons de l'autre Williams, Paul.

Coeurs (Private fears in public places) - Mark Snow : surprenant et addictif.

Scorpio - Jerry Fielding : la classe comme toujours.

Who'll stop the rain - Laurence Rosenthal : c'est officiel, Rosenthal fait maintenant parti de mes compositeurs préférés.

et le box "MGM soundtrack treasury" dont je n'ai pas encore fait tout le tour mais qui regorge de pépites.

parmis les nouveautés : WALL-E- Thomas Newman et Dorothy de Nathaniel Mechaly (malheureusement pas édité).

Faudrait que j'y jette une oreille à Who'll Stop The Rain, ça a l'air sympa...

De mon côté je rajouterais :

Iron Eagle - Basil Poledouris
Même si, vu le concept du film, Basil n'a pas pu illustrer la plupart des passages héroïques du film, le thème fait mouche et l'utilisation des synthés et des percussions combinés à l'orchestre fournissent une texture sympa (très marqué 80's ). Ce que j'adore chez Bsilou est encore fois présent : une simplicité ultra-efficace jamais avare en émotion.

En ce moment, je n'arrête pas d'écouter en boucle le Brideshead Revisited d'Adrian Johnston, certainement l'album les plus éminement séduisant de ces dernières semaines. C'est fondamentalement très classique dans l'inspiration, mais les méldies sont toutes très belles, et l'orchestration d'un raffinement très british. De Jude à Becoming Jane, Johnston confirme l'élégance de son écriture, à défaut d'être révolutionnaire.

Vivement conseillé, donc...

Sinon, le box Bernstein, la MGM soundtrack Collection sont à tomber. Etre enfin capable de savourer le Billion Dollar Brain de Richard Rodney Bennett, voilà un plaisir qui n'a pas de prix (enfin, si quand même...) Et tout le reste de ce coffret est à l'avenant. The Happy Ending de Michel Legrand est aussi très addictif, très varié...

Bonjour aux forumeurs(euses),

Je me joins à vous pour faire honneur à ce nouveau site ma foi bien sympathique et encourageant sur le maintien d'une passion toujours vivace de la musique de ciné !

Il est vrai qu'au regard des rééditions 2008, nous sommes plutôt gatés...Les sorties multiples de scores de Fielding, de Rosenman, du MONSIGNOR du maestro Johnny Williams, d'inédits de Bernstein, du réenregistrement du CID ne peuvent que nous combler de bonheur

Cela correspond aussi pour une certaine génération de discophiles béophiles à une forme de nostalgie d'une époque où le score comptait et les compositeurs talentueux bossaient.....Les temps changent, mais ces superbes disques sont là pour nous rappeler ce qu'est l'art de la musique de film. Parfaits pour accompagner mes écoutes récentes axées autour de Rozsa, Waxman, North.....

Cdt Cobra a écrit :Faudrait que j'y jette une oreille à Who'll Stop The Rain, ça a l'air sympa...

je me suis profondemment ennuyé pour cette BO ! il y a bien peu de titres mémorables...pour ceux qui ont le CD, écoutez le titre 2 Charmian's Villa l'intro ressemble étrangement à l'excellent Riders on the Storm des Doors; même ligne de basse même son du clavier...mais pas la même émotion

Gordon Pym a écrit :Etre enfin capable de savourer le Billion Dollar Brain de Richard Rodney Bennett

Sympathique en effet mais peut être pas le score le plus extraordinaire de l'éclectique et épatant sir Richard ! il a écrit des choses tellement plus belles à mon humble avis...

kfigaro a écrit :Sympathique en effet mais peut être pas le score le plus extraordinaire de l'éclectique et épatant sir Richard ! il a écrit des choses tellement plus belles à mon humble avis...

C'est vrai, mais en même temps ce Billion Dollar Brain est à considérer davantage comme un exercice de style. Ceci étant dit, une musique de film d'espionnage dans laquelle l'héroïne est accompagnée par la sonorité hypnotisante des Ondes Martenot reste une oeuvre malgré tout très personnelle. Bennett aurait pu adopter pour une approche à la Barry, son prédecesseur sur la série (et quel score, d'ailleurs!), mais il reste assez proche de son style personnel. On y entend même quelques avant-goûts de la musique de Cérémonie Secrète, composée l'année suivante.

Mais d'accord avec toi, ce n'est sûr que ce n'est pas aussi abouti que L'Imprécateur...

De mon côté j'espère voir édité un jour sa très perturbante partition musicale pour l'excellent film d'espionnage Permission to Kill.