Il se suicide à 95 ans...Mes Chers Amis fut une perle incontournable de la comédie Italienne...triste fin d'année.

Sans vouloir manquer du respect que l'on se doit de témoigner aux disparus de fraîche date, Monicelli est quand même un cinéaste dont le pedigree en la matière surpasse de très loin celui du pauvre Irvin Kershner, dont l'ensemble de la filmographie demeure bien loin du formidable niveau de son titre de gloire The Empire Strikes Back.

Lee Van Cleef a écrit :Irvin Kershner, dont l'ensemble de la filmographie demeure bien loin du formidable niveau de son titre de gloire The Empire Strikes Back.

C'est que tu ne connais pas la part de sa filmographie qui précède la production de George Lucas. Elle avait pourtant suffit à asseoir sa réputation, et d'une certaine façon, The Empire.. a pu faire figure à l'époque de véritable contre-emploi.

Avec Monicelli, Bernard Blier, Ugo Tognazzi et Philippe Noiret à nouveau réunis, on peut penser que la distribution de gifles doit battre son plein au Paradis.

En remontant aux sources, je viens de m'apercevoir que la réjouissante comédie The Flim-Flam Man portait la signature de feu Irvin, ce qui suffirait à justifier que je me fende de quelques excuses posthumes envers le réalisateur. A l'instar de son confrère Richard Lester, sa carrière pourrait bien receler d'autres très estimables réussites, plus enthousiasmantes en tout cas que les blockbusters plutôt claudiquants auxquels il doit l'essentiel de sa réputation. N'empêche qu'A Fine Madness (L'Homme à la Tête Fêlée) ne m'a pas laissé un souvenir impérissable malgré un Sean Connery survolté et cognant tout ce qui bouge (j'avouerais néanmoins que mon unique visionnage de ce film commence à dater), que The Return of a Man Called Horse ne sort pas gagnant de l'inévitable comparaison avec son modèle et que je continue à déplorer qu'Eyes of Laura Mars, prometteur sur le papier, n'ait pas été mis en scène par son scénariste, un certain John Carpenter.

Mais pour en revenir au regretté Mario (après tout, ce topic est le sien, tudieu !), je serais curieux de savoir si quelqu'un parmi nous a déjà vu Un Borghese Piccolo Piccolo (Un Bourgeois tout Petit Petit), considéré par beaucoup comme un chef-d'oeuvre dévastateur sur le thème très en vogue, dans le cinéma italien d'alors, de la justice expéditive. Je ne pense pas, de toute façon, que Monicelli ait eu de la peine à livrer une oeuvre plus subtile que les polars rentre-dedans de Stelvio Massi où cette bonne vieille trogne de Maurizio Merli flinguait à satiété.