James Horner à son top

[Philou]

bonjour à tous,

voilà, un sujet comme un autre pour témoigner de mon affection pour certaines des compositions de James Horner. On peux lui reprocher tout ce qu'on veut (et notamment de se copier et de copier les autres) mais je trouve qu'il est un de ces rares véritables compositeurs de musiques de films, à l'inverse de certains qui composent sans comprendre le pouvoir de la musique sur les images et de sa relation au montage. Il suffit de revoir et d'écouter Sneakers ou encore The Rocketter par exemple pour comprendre que Horner est quelqu'un qui a tout compris au cinéma. Maintenant, mon sujet vient du fait que je suis en train de réécouter To Gillian On Her 37th Birthday, l'une de ses partitions les plus touchantes je trouve avec Field Of Dreams (l'un de mes films préférés). Je voulais juste avoir votre avis à tous sur ces partitions de Horner autres que les gros blockbusters dont il est coutumier

[Biguimot]

En dehors des gros Blockbusters, j'adore toujours autant ce qu'il à fait pour les animé de The land before time, An american Tail et surtout Fievel Goes West

[Krull]

Salut Philou !
A part les 80's qui sont pour moi le méga top de la mort (tadadadaaaaa !), j'aime beaucoup Beyond Borders, que je trouve très beau sans être gnan-gnan-cul-cul-la-praline-barbapapa-à-gerber.

[Alien7]

J'apprécie énormément LEGENDS OF THE FALL qui est probablement l'une de mes partitions fétiches de Horner - un sommet de lyrisme - avec ALIENS, qui reste une très belle démonstration de l'impact musical sur les images. J'apprécie aussi beaucoup, dans sa période 80's, KRULL, THE LAND BEFORE TIME, FIEVEL GOES WEST, WILLOW, etc. Et dans sa période 90's, BRAVEHEART essentiellement et TITANIC aussi (qui continue toujours de m'émouvoir). Sinon, récemment, je n'ai accroché que sur ALL THE KING'S MEN, le reste m'a paru n'être que du vent...

[Julien]

J'ai toujours était assez amateur de ce qu'il avait fait sur LE NOM DE LA ROSE. C'est trés synthétique comme musique ; parfois sans doute un peu kitsch dans le rendu sonore mais finalement ça apporte une certaine étrangeté qui se révèle asez efficace particulièrement dans les passages du film les plus angoissants ; comme la découverte des crimes. Et cette idée de la cloche carillon; à la sonorité un peu macabre, utilisée en tant qu'instrument soliste se révèle assez ingénieuse.

Je suis pas certains par contre que la musique ait été du goût de Jean Jacques Annaud. J'ai vu le dvd récemment et dans les commentaires qu'il faisait sur le film, j'ai pas l'impression que ça l'ait vraiment emballé. D'ailleurs en allant sur les forums, j'ai remarqué que la partition suscitait souvent des avis contradictoires, au sein même des béophiles. Certains apprécient et d'autres détestent radicalement.

[Misquamacus]

J'ai toujours était assez amateur de ce qu'il avait fait sur LE NOM DE LA ROSE. C'est trés synthétique comme musique ; parfois sans doute un peu kitsch dans le rendu sonore mais finalement ça apporte une certaine étrangeté qui se révèle asez efficace particulièrement dans les passages du film les plus angoissants ; comme la découverte des crimes. Et cette idée de la cloche carillon; à la sonorité un peu macabre, utilisée en tant qu'instrument soliste se révèle assez ingénieuse.

Absolument d'accord. ça fonctionne à merveille et ça participe à l'ambiance lourde du film. Pour le reste, même si James fait de la redite et du pompage, il reste pour moi (et pour beaucoup d'amateurs de musiques des 80') une référence incontournable ! Willow, Aliens, Cocoon, Les Star-Trek, Fiel of dreams (qui me file à chaque fois des frissons) les DA de Don Bluth, etc...

Dans le plus récent, Braveheart même je n'aime pas le film (oui, c'est moi), Apollo 13 (The Lauch, le pied !!!), The Forgotten, Bobby Jones et le récent Karaté Kid est bien sympa.

[Alien7]

ncontournable ! Willow, Aliens, Cocoon, Les Star-Trek, Fiel of dreams (qui me file à chaque fois des frissons) les DA de Don Bluth, etc...
Dans le plus récent, Braveheart même je n'aime pas le film (oui, c'est moi), Apollo 13 (The Lauch, le pied !!!), The Forgotten, Bobby Jones et le récent Karaté Kid est bien sympa.

THE FORGOTTEN ??? Alors là j'avoue que je ne comprends même pas comment on peut aimer cette bouillie électronico-orchestrale infâme, c'est sans aucun doute ce qu'Horner a fait de pire au cours de ces 10 dernières années, ça fait en tout cas partie selon moi de la période décadente de Horner entamée avec WINDTALKERS en 2002 (qu'est ce que c'était naze ça aussi...).

[Misquamacus]

Alors là j'avoue que je ne comprends même pas comment on peut aimer cette bouillie électronico-orchestrale infâme

C'est trés simple : je fais ce que je veux !

[Lee Van Cleef]

Etant très loin d'avoir fait le tour de la carrière du bon James, je ne pourrais guère que citer, en dehors de ses partitions habituellement célébrées (ou conspuées), l'intimiste et émouvant Dad. Mais puisque le sujet s'y prête bien, autant en profiter pour demander à ceux qui l'auraient entendu ce que peut bien valoir A Far Off Place. Il s'agirait, d'après le peu que j'en ai appris, d'une partition soignée et spectaculaire, mais la rareté de l'album jadis édité par Intrada (et qui ne se négocie désormais plus qu'à prix d'or !) est là pour m'empêcher d'en juger par moi-même.

[Manuma]

Quelques Horner en mode intimiste pas très connus. Dans l'ensemble, je trouve ça pas mal du tout.

Le téléfilm Angel dusted (Poudre d'ange, en VF), réalisé par Dick Lowry en 1981 :

http://www.supload.com/listen?s=cOZhdD

Le téléfilm A Piano for Mrs. Cimino (Un piano pour Mrs Cimino, en VF), réalisé par George Schaefer en 1982 :

http://www.supload.com/listen?s=nHBaPi

Le téléfilm Between friends (Deux amies, en VF), réalisé par Lou Antonio en 1983 :

http://www.supload.com/listen?s=6Ides6

Le téléfilm Surviving (Vivre ou survivre, en VF), réalisé par Waris Hussein en 1985 :

http://www.supload.com/listen?s=rfONy9

[Philou]

The Launch est en effet pour moi aussi un pied total et est significatif de ce que je voulais faire passer dans ce sujet, l'interaction complète entre les images et la musique de Horner. Je suis étonné que personne ne cite Sneakers qui est quand même l'une de ses plus grande BO à mes yeux, ou plutôt à mes oreilles. Il suffit d'écouter le morceau "too many secrets" et de revoir la scène du film pour s'en convaincre.

[Scorebob]

Alors là j'avoue que je ne comprends même pas comment on peut aimer cette bouillie électronico-orchestrale infâme

Non la bouillie électonico-orchestrale vraiment infâme c'est VIBES et en plus elle est hors de prix!

[Philou]

Merci à Adequacy pour ton message et ton lien. C'est vraiment sympa

[Sam Lowry]

Je suis étonné que personne ne cite Sneakers qui est quand même l'une de ses plus grande BO à mes yeux, ou plutôt à mes oreilles. Il suffit d'écouter le morceau "too many secrets" et de revoir la scène du film pour s'en convaincre.

Absolument d'accord avec ça ! La quintessence du don de James Horner pour faire d'une scène un peu banale un moment de suspens assez efficace (et musicalement, c'est pas de la daube si vous me passez l'expression !).

Mes Horner préférés sont trop nombreux pour être tous listés ici mais j'ai un grand attachement pour des oeuvres relativement peu connues et/ou moins appréciées d'une manière générale que ses musiques de "blockbusters" (et qui ont comme point commun d'être superbement écrites et orchestrées) comme THE SPITFIRE GRILL, UNCOMMON VALOR, FIEVEL GOES WEST, GORKY PARK, ONCE UPON A FOREST, le sus-mentionné SNEAKERS, CLEAR AND PRESENT DANGER etc...

[Wyatt Earp]

Je doute que les gens d'ici y apprennent grand chose vu que c'est orienté "geek grand public", mais j'ai écrit pour ce mag un article sur la carrière de James Horner :
http://www.journaux.fr/geek_generaliste ... 39656.html

[Adequacy]

Etant un des ses plus grands fans sur Terre, difficile d'être objectif mais dernièrement je dirais que Horner a atteint des sommets avec son travail pour les Horsemen, c'est pas de la zik de film mais on s'en fiche. Avec une ouverture qui rivalise avec star wars, à l'aise, voire plus riche, James y est vraiment à son top. 12 minutes d'ascension vers les firmaments.

[Wyatt Earp]

J'adore Horsemen, c'est absolument magique, mais de là à comparer avec Star Wars...

[Misquamacus]

Faut aussi arrêter les comparaisons pour justifier son amour pour un compo. ça énerve les détracteurs, ça embarrasse les autres. Ce morceau est bon, il se suffit à lui même.

[Walden]

ça fait plus de vingt ans que j'écoute et que j'aime James Horner, mais il ne me viendrait jamais à l'idée de le comparer à John Williams, ou encore Jerry Goldsmith, qui sont des compositeurs supérieurs en inventivité et en profondeur musicale
après, l'émotion relevant de la subjectivité de chacun, on ressent les choses à sa façon et cela ne se discute pas

pour moi James Horner "à son top" ça sera encore et toujours Brainstorm ( http://www.underscores.fr/index.php/200 ... rainstorm/), je crois avoir suffisamment de recul pour dire qu'il a tout donné de sa "science" musicale à ses débuts, de 1982 à 1986

après cela, il n'a voulu être qu'un "compositeur de cinéma", en explorant des voies purement émotionnelles, délaissant la science de la composition par rejet de l'académisme d'avant-garde dans lequel il a failli rester (enseignement, compositions qui seraient peut-être jouées pour quelques dizaines de personnes...)
il a renouvelé une seule fois sa palette musicale avec Sneakers en 1992 en intégrant des éléments minimalistes empruntés à Reich, Glass, Pärt, Adams

contrairement à ses illustres aînés (Williams, Goldsmith), Horner ne cherche pas vraiment à se renouveler, se dépasser en inventant pour chaque film, même si sa palette est suffisamment large.

Il préfère raisonner "à l'orientale" en "réincarnant" ses motifs de façon cyclique, ses idées, ou celles des autres dans ses partitions, privilégiant l'aspect purement émotionnel avec l'image en délaissant l'aspect "musique composée susceptible d'exister en dehors de l'image" (d'où son peu d'intérêt pour interpréter sa musique en concert), alors que Williams se dépasse et approfondit son écriture, pense toujours à faire exister un maximum de partitions en dehors de l'écran, que Goldsmith s'efforce d'innover et d'inventer pour chaque film quelque chose d'inédit, tous les deux raisonnant "à l'occidentale", non pas de façon cyclique, mais de façon linéaire et progressive

du coup, ce néo-classicisme" de Horner lui fait faire des choix très contestables, en s'appuyant sur des musiques qui ne sont pas de lui ou en recyclant abusivement des idées musicales (le motif de 4 notes du "destin".....) au détriment de l'inventivité, du renouvellement, du dépassement de soi

cela n'a pas empêché des partitions magnifiques du point de vue émotionnel : GLORY, FIELD OF DREAMS et tant d'autres ou de revenir à la demande de Spielberg notamment à des partitions plus symphoniques (Balto, We're Back, Mask of Zorro, ...) mais si l'on fait le bilan, sa science musicale ne fait pas le poids à côté d'un Goldsmith ou d'un Williams

pour s'amuser à faire la liste des citations et emprunts, je renvoie à ce vieux topic sur le forum des fans de James Horner, dans lequel j'ai œuvré quelques années sous le pseudo de davefromFrance :

http://www.hornershrine.com/forum/viewt ... highlight=


merci à Manuma pour les liens de morceaux inédits, c'est très sympa ! On notera que le thème de Surviving, emprunté à Mahler, sera entendu plus tard dans COCOON THE RETURN

[Adequacy]

Et voilà à chaque fois la même histoire... Ça ne donne vraiment pas envie de participer.
Vous croyez quoi? Que je participe une fois tous les 6 mois car je n'ai rien à dire?
Quand je compare L'OUVERTURE de Horesemen et Starwars :
-Je ne compare pas les deux oeuvres, faudrait être fou.
-Je ne compare pas Horner et Williams, faudrait être bête.
-Je ne dis pas que StarWars c'est nul, faudrait être sourd.
-Je ne dis pas que Horsemen est la musique du siècle, faudrait être malhonnête.
-Je ne dis pas que Williams est dépassé ou moins bon pour preuve je vais utilisé sa musique à l'Eglise pour mon mariage.

Bref ce que je dis c'est simplement mon point de vue : JE PENSE que l'OUVERTURE de Horsemen est digne de celle de Starwars. Je parle donc des 15 premières secondes! Et JE TROUVE qu'elle est même plus riche, et j'ose penser cela même si Starwars a berçé mon enfance et que Williams m'a donné la passion de la musique pour l'écran.

Donc voilà comprenez ma deception, ok je n'ai pas 1000 messages sur ce forum, je ne suis pas musicien, ni journaliste, mais j'ai un point de vue et même si à vos yeux il n'est pas objectif il mérite autant le respect que les autres.

(ma futur femme me dit d'arrêter de perdre mon temps et mon énergie avec ce qu'elle appelle "des entités virtuelles" car rien ne vaudra une conversation réelle... Je commence à me dire qu'elle a raison.)

[Walden]

un peu de recul jeune homme ...faut pas prendre sur toi à chaque fois qu'un forumeur fait une remarque, la virtualité du forum n'a jamais empêché de converser entre adultes...

[Sam Lowry]

Ah ce bon vieux débat sur "qui est supérieur à qui" qui repointe le bout de son nez. Mais je dois dire que c'est amusant.
Je fais court, non pas pour soutenir les propos d'Adequacy qui peut se défendre tout seul, mais pour dire que l'ami Walden est, selon moi, assez expéditif dans son jugement.

Goldsmith s'efforce d'innover et d'inventer pour chaque film quelque chose d'inédit

C'est assez fort ! Je ne m'étends pas sur le sujet mais chacun sait ici que je ne partage absolument pas ce point de vue. Goldsmith était un excellent compositeur et je chéris plusieurs de ses oeuvres mais il ne faut pas se voiler la face. J'ai devant mes yeux ou presque un bon tas de cd du monsieur où l'on entend à tour de morceau les mêmes recettes, les mêmes structures (la montée des cordes sur l'avant dernière note d'un motif pour le relancer) et où la mélodie est parfois dérivée d'un autre film. Bref, Horner n'est pas le seul à se recycler ou à emprunter chez les autres, ce serait une erreur de croire que ni Goldsmith ni Williams ne l'ont fait !
Même un compositeur des plus estimés parmi ceux qui travaillaient dans la musique de film (et que j'admire) comme Jerry Fielding ne s'est pas privé de le faire.

Williams se dépasse et approfondit son écriture, pense toujours à faire exister un maximum de partitions en dehors de l'écran

Certes (encore que ça dépend ce qu'on entend par "approfondir son écriture" parce que WAR OF THE WORLDS ou ces récents travaux, c'est tout sauf approfondi, c'est de l'atonal d'une pauvreté assez déconcertante de la part d'un type de la trempe de Williams, mais je suis un peu seul à penser cela dans le coin on dirait ). Mais c'est uniquement parce qu'il a le gout (et la possibilité !!) de proposer des albums construits pour l'écoute seule (ce qui n'empêche pas qu'il y ait deci delà quelques partitions fort mineures qui peinent à vivre sans les images) et qu'il peut se le permettre depuis un bout de temps, étant donné qu'il ne fait plus qu'un à deux films par an.

Pour ce qui est de THE HORSEMEN et de la comparaison un peu maladroite (excuse moi Adequacy ) avec STAR WARS, je comprends l'idée exprimée mais ne la cautionne pas pour autant. Ceci étant ce morceau de 12 min nous offre quelques instants de grâce assez magiques et ne laisse pas de côté la technique (inutile de vous dire d'écouter attentivement le jeu des cuivres (en particulier les cors qui exploitent le motif en arpège des pianos) vers le milieu du morceau pour comprendre pourquoi James Thatcher disait qu'Horner était selon lui un compositeur qui demandait parfois des prouesses à l'orchestre...).

il a renouvelé une seule fois sa palette musicale avec Sneakers en 1992

C'est assez discutable. Ce serait alors faire fi de son système de contrepoint en canon beaucoup utilisé pendant la période 1994-2000 (avec BRAVEHEART notamment) et dont on peut entendre quelques prémisses dans THE PELICAN BRIEF. Horner a changé plusieurs fois sa façon d'écrire pour l'orchestre en allant, il est vrai, explorer le territoire du minimalisme pendant un temps, puis en faisant des retour cycliques vers les mélanges ethniques/symphoniques ou électronique/symphonique (à ce titre le mésestimé FLIGHTPLAN est assez bien fait).
Horner n'est pas quelqu'un qui change radicalement de style, tout est progressif ET cyclique chez lui.

[Krull]

(ma futur femme me dit d'arrêter de perdre mon temps et mon énergie avec ce qu'elle appelle "des entités virtuelles" car rien ne vaudra une conversation réelle... Je commence à me dire qu'elle a raison.)

Et voilà une bonne occasion de te déplacer pour l'Underscores Party, non pas pour se friter au sujet d'un compositeur peu passionnant (gniark gniark !) mais pour boire un coup ensemble, en toute simplicité et en toute cordialité

[Lee Van Cleef]

Je ne dis pas que Williams est dépassé ou moins bon pour preuve je vais utilisé sa musique à l'Eglise pour mon mariage.

A moins que je ne fasse preuve d'une indiscrétion coupable, pourrais-tu préciser la nature de ton choix, ami Adequacy ? J'espère de tout coeur que tu as su résister à l'appel trop commode des plus fameuses envolées romantiques de Big John (le thème de Marion dans Raiders of the Lost Ark, le love theme d'Attack of the Clones... foin de toute ces banalités !) pour échafauder une sélection plus audacieuse. La noirceur baroque de Dracula, le thème ténébreux et "herrmannien" de The Fury ou même, si tu tiens à une approche un minimum festive, la marche azimutée de 1941, voilà qui t'emmènerait loin des sentiers battus !

Mais le meilleur, à mon humble avis, serait encore de pénétrer dans l'église d'un pas solennel avec, en fond sonore, l'inquiétant motif de deux notes qui restera associé pour l'éternité à Bruce, le sympathique (mais glouton) requin de Jaws. Crois-moi, avec une telle entrée en matière, les convives garderont le souvenir de cette cérémonie jusque sur leur lit de mort.

[Taboulez]

Toi tu voudrais faire capoter son mariage que ça ne m'étonnerait pas .