Jean-Claude Petit
Publié : mer. 16 juin 2010 20:11
je me fais ces jours ci une redécouverte des partitions du compositeur français, musicien complet, formé à l'école "sérieuse" du conservatoire et de la musique contemporaine, la liberté du jazz, puis l'école "industrielle" de la variété (haaaa, le thème fameux de Champs Elysées de Michel Drucker, "magnifique !" 
), enfin à l'hétérogénéité et la précision mathématique de la musique de film, inaugurant son parcours avec Vive la Sociale ou Fuckin' Fernand de Gérard Mordillat
hé bien c'est un plaisir énorme...Je suis séduit par la clarté de ses timbres, ses orchestrations lumineuses, ses constructions fines, son inspiration mélodique (aussi bien en création pure, qu'en arrangements célèbres...
), une musique totalement accessible, immédiatement perceptible, sans fioritures (et une telle clarté, cette extr^me précision et donc cette efficacité, pour moi, démontrent un sens réel de la forme, un grand travail en amont de ce qui doit être totalement juste) mais dénotant une construction sûre, s'adaptant au film comme un caméléon (et Petit a œuvré avec grand talent dans les films à costumes)
parcourir des anthologies ou des disques où se mêlent le diptyque Jean de Florette / Manon des Sources, la sublime partition de Cyrano de Bergerac, le jubilatoire Retour des Mousquetaires, l'espiègle Zèbre du regretté Jean Poiret (et cette chanson géniale interprétée par l'immense Alain Souchon), la distance amusée d'Uranus, la beauté lyrique de Mayrig, celle plus intérieure du surprenant Deux de Claude Zidi....Et cela me donne envie de réécouter des disques qui m'avaient beaucoup plus à l'époque, comme L'Etudiant étranger, Chasseur d'écumes
il semble que la précision, l'éclectisme de Jean-Claude Petit ne séduisent plus les cinéastes, à moins qu'il ait renoncé à sa carrière pour le grand écran ?
), enfin à l'hétérogénéité et la précision mathématique de la musique de film, inaugurant son parcours avec Vive la Sociale ou Fuckin' Fernand de Gérard Mordillathé bien c'est un plaisir énorme...Je suis séduit par la clarté de ses timbres, ses orchestrations lumineuses, ses constructions fines, son inspiration mélodique (aussi bien en création pure, qu'en arrangements célèbres...
), une musique totalement accessible, immédiatement perceptible, sans fioritures (et une telle clarté, cette extr^me précision et donc cette efficacité, pour moi, démontrent un sens réel de la forme, un grand travail en amont de ce qui doit être totalement juste) mais dénotant une construction sûre, s'adaptant au film comme un caméléon (et Petit a œuvré avec grand talent dans les films à costumes)parcourir des anthologies ou des disques où se mêlent le diptyque Jean de Florette / Manon des Sources, la sublime partition de Cyrano de Bergerac, le jubilatoire Retour des Mousquetaires, l'espiègle Zèbre du regretté Jean Poiret (et cette chanson géniale interprétée par l'immense Alain Souchon), la distance amusée d'Uranus, la beauté lyrique de Mayrig, celle plus intérieure du surprenant Deux de Claude Zidi....Et cela me donne envie de réécouter des disques qui m'avaient beaucoup plus à l'époque, comme L'Etudiant étranger, Chasseur d'écumes
il semble que la précision, l'éclectisme de Jean-Claude Petit ne séduisent plus les cinéastes, à moins qu'il ait renoncé à sa carrière pour le grand écran ?
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