Gageons que Johnny réserve sa fougue pour le prochain Indiana Jones !

Nameless1138 a écrit : ↑jeu. 10 nov. 2022 23:18 J'attends de l'écouter en entier avant de me faire un avis plus solide, mais j'ai beaucoup aimé ce que j'ai entendu jusque-là, et dans tous les cas, ça fera au moins une respiration entre deux écoutes de God Of War !

Ah mais c'est exactement ça. Moi j'aime beaucoup le peu que j'ai entendu. Vu la BA, je ne m'attendais pas à autre chose.

2 écoutes de l'album de "The Fabelmans" :
- score intimiste, porté par le piano et le celesta, qui déploie une ambiance douce-amère et nostalgique
- un thème d'une grande simplicité (au sens positif du terme) que JW magnifie au grès de ses arrangements
- 2 pièces majeures "Mother and son" et "The Journey Begins" (et son clin d'oeil à une sortie en mer qui présage peut-être la dernière séquence du film)
- les morceaux classiques s'intègrent parfaitement au score

Il s'agit certainement de la dernière collaboration entre JW et Spielby. JW livre donc une partition presque élégiaque refermant ainsi avec délicatesse la plus fructueuse et longue collaboration entre un réalisateur et un compositeur qui auront chacun marqué l'histoire du cinéma. Ecrin d'un au revoir artistique livrant avec pudeur un cadeau musical célébrant une amitié de près de 50 ans où la subtile douceur du score permet d'apprécier le savoir faire d'un des plus grands compositeurs du 20ème siècle qui prouve qu'il a tout à fait sa place entre Haydn et Brahms.

Certains diront qu'ils auraient préféré un score orchestral puissant (attendez IJ 5 !). Je suis ravi que JW et Spielberg se quittent ainsi.

Frédérick Sigrist s'intéresse à John Williams.

DarkCat a écrit : ↑ven. 11 nov. 2022 13:36 Frédérick Sigrist s'intéresse à John Williams.

Ecouté hier soir ! Ca ne m'aura pas appris grand chose que je ne savais déjà au final, mais j'ai passé un très bon moment à l'écoute, comme d'habitude avec cette émission, et puis ça permettra sûrement à beaucoup de monde de découvrir le compositeur derrière plein de grands thèmes qu'ils connaissent forcément sans s'être posé la question.
Et puis le choix des extraits diffusés est intéressant, il y a les grands classiques forcément mais aussi des scores moins connus comme The Eiger Sanction ! Super initiative !

Ballanmire a écrit : ↑ven. 11 nov. 2022 12:11 qui prouve qu'il a tout à fait sa place entre Haydn et Brahms.

Hmm, ta façon de ranger tes CDs est étrange

Ils sont dans le désordre alphabétique...

On peut ne pas aimer le piano. On peut s'ennuyer, trouver cette musique mortifère, grogner sur ce qu'elle n'est pas, et s'accrocher à ce qu'on aurait voulu qu'elle soit. On peut même si on y tient la comparer à du Newman, bien qu'on y reconnaisse Williams en quelques secondes. Cependant cette musique faussement simple, pensive et dépouillée, m'a semblé presque aussitôt évidente, ô combien sensible, comme si elle avait toujours été là, comme si elle évoquait avec nostalgie les presque 50 ans d'amitié avec Spielberg (son dépouillement m'a fait penser, dans un autre genre de musique, à Old Friends de Simon & Garfunkel). Et je ne vois pas comment nier l'émotion concentrée - ou plutôt suspendue - dans ces deux minutes et treize secondes, qui ne manqueront pas de toucher les spectateurs de The Fablesman au cœur.

Dadid a écrit : ↑ven. 11 nov. 2022 22:42 On peut ne pas aimer le piano.

On verra avec le Tiomkin Et puis on oublie souvent que Kamen et Poledouris s'y sont prêté aussi. Avec plus ou moins de bonheur.

Mortimer a écrit : ↑sam. 12 nov. 2022 03:47

Dadid a écrit : ↑ven. 11 nov. 2022 22:42 On peut ne pas aimer le piano.

Et puis on oublie souvent que Kamen et Poledouris s'y sont prêté aussi. Avec plus ou moins de bonheur.

Oui. Et dans cet ordre exact.

Mortimer a écrit : ↑sam. 12 nov. 2022 03:47

Dadid a écrit : ↑ven. 11 nov. 2022 22:42 On peut ne pas aimer le piano.

On verra avec le Tiomkin Et puis on oublie souvent que Kamen et Poledouris s'y sont prêté aussi. Avec plus ou moins de bonheur.

Ah oui le Tiomkin ! J'ai balancé ça comme une blague dans le topic Intrada, pas sûr que ça a été compris. Mais je reste curieux d'entendre ce qu'il fera avec seulement 88 touches. Pour Poledouris je ne vois pas, mais de Kamen, j'aime beaucoup The winter guest : avec cette mélodie qui semble s'écrire devant nous, belle utilisation du piano.

Je viens de déguster ça. Exactement comme je l'imaginais après la BA. Beaucoup d'émotion à l'écoute de cette dernière...

Misquamacus a écrit : ↑sam. 12 nov. 2022 20:08 Je viens de déguster ça. Exactement comme je l'imaginais après la BA. Beaucoup d'émotion à l'écoute de cette dernière...

Et ce début ! Coïncidence musicale ou clin d’œil à Jaws, nous verrons bien.

Dadid a écrit : ↑sam. 12 nov. 2022 20:04

Pour Poledouris je ne vois pas

Joli, merci !

Dadid a écrit : ↑sam. 12 nov. 2022 20:11 Et ce début ! Coïncidence musicale ou clin d’œil à Jaws, nous verrons bien.

Ce me semble, oui.

Dadid a écrit : ↑sam. 12 nov. 2022 20:11

Misquamacus a écrit : ↑sam. 12 nov. 2022 20:08 Je viens de déguster ça. Exactement comme je l'imaginais après la BA. Beaucoup d'émotion à l'écoute de cette dernière...

Et ce début ! Coïncidence musicale ou clin d’œil à Jaws, nous verrons bien.

Et le final avec l'envolée de piano soutenue par l'orchestre m'a rappelé E.T. ! Un très joli score, plein d'émotion !

Ballanmire a écrit : ↑ven. 11 nov. 2022 12:11JW livre donc une partition presque élégiaque refermant ainsi avec délicatesse la plus fructueuse et longue collaboration entre un réalisateur et un compositeur qui auront chacun marqué l'histoire du cinéma.

Je m'en voudrais cruellement que l'on rangeât par ma faute les bouteilles de champagne dans les seaux à glace, ou que l'on dégainât compas et triple décimètre afin de déterminer qui peut se targuer du plus volumineux appendice caudal, mais il ne faudrait pas repousser d'une chiquenaude un autre tandem de choc et de charme, macrobite archétypal. Avec leurs presque quarante films ensemble, disséminés entre 1966 et 2019, je dirais même que Claude Lelouch et le regretté Francis Lai font rétrograder Spielberg et Williams à la deuxième place — au moins.

Certes il s'agit d'un album un peu frustrant, on souhaiterait avoir toujours plus de musique composée par John Williams. Comme le dit Steven Spielberg lui même :
"[...] one that leaves me wanting more… more movies with Johnny, as I am joined by a billion people the world over who will never stop shouting to John Williams… encore, encore!"
Encore, encore ! Ce nouveau thème composé pour Spielberg, sonne encore une fois comme une évidence. 2 petites écoutes, et il n'arrête pas de tourner dans ma tête. 90 ans, et encore ce merveilleux cadeau. Merci John Williams !

J'en suis à trois ou quatre écoutes, et le premier thème me reste bien en tête également. Un peu moins le deuxième, Mitzi's Dance, tout aussi beau par ailleurs. Un album que j'apprécie de plus en plus à chaque écoute, et qui a un côté apaisant malgré le ton un peu triste de l'ensemble.
Hâte de l'entendre dans le film !

Ecouté The Fabelmans, sans en attendre grand chose. Comme c'est Williams, ce n'est pas absolument honteux, loin s'en faut, néanmoins je reste sur ma faim. Des petits morceaux d'environ deux minutes, qui certes dégagent quelque chose, dans une veine intimiste chaleureuse qui titille notre cœur, mais qui s'interrompent aussi rapidement qu'ils commencent. La dernière piste m'a un peu plus accroché, The Journey Begins. Sans doute parce le thème principal, très joli, a de la place pour éclore comme il faut sur environ six minutes. Reste que je me serais bien passé de la citation de Haydn qu'elle contient, qui sans être totalement en décalage avec le reste, et qui est probablement justifiée dans le film, empêche d'avoir un vrai bon morceau composé par papy John de bout en bout. Frustration, frustration ! J'y reviendrai, peut-être qu'au fil des écoutes j'y trouverai davantage mon compte. Pour l'instant, je trouve ça écoutable sans soucis, mais pas de quoi se pâmer...

Cet après-midi, je termine enfin l'écoute du coffret Boston Pops Phillips (depuis le temps... ) !
Le CD consacré à Gershwin est un pur régal !

Ballanmire a écrit : ↑ven. 11 nov. 2022 12:11 "The Journey Begins" (et son clin d'oeil à une sortie en mer qui présage peut-être la dernière séquence du film)

Immédiatement pensé à ce morceau de Jaws moi aussi. Hâte de voir si la référence sera également dans le film ou non.
Pour le reste, c'est ma foi très sympathique (petite préférence pour le magnifique "Mitzi's Dance"), mais après environ 5 écoutes, ça me semble tout de même assez anecdotique (en plus de me faire beaucoup penser à Stepmom).
Après, difficile de lui en vouloir : j'imagine que c'est une musique en total accord avec le film de son pote (qui n'aurait a priori rien de grandiloquent, ni de matos à donner envie de pousser l'orchestre à fond).
Et puis à 90 ans, on ne va pas lui demander de pondre un chef-d'œuvre à chaque nouvelle partition.

DarkCat a écrit : ↑ven. 11 nov. 2022 13:36 Frédérick Sigrist s'intéresse à John Williams.

Ecouté aussi, et bien que je n'ai pas foncièrement appris grand-chose moi non plus, j'ai été surpris par l'érudition de cette émission. Je m'attendais à quelque chose orienté vers le grand public, mais aussi bien Stéphane Lerouge et Chloé Huvet que Sigrist lui-même, ont plus d'une fois abordé le sujet de façon très précise, approfondie et pointue. Chacun connaissait très bien son sujet et ne cherchait absolument pas à niveller le sujet vers le bas.
Bref : merci France Inter, ça fait plaisir.

Nameless1138 a écrit : ↑mer. 16 nov. 2022 16:16 Cet après-midi, je termine enfin l'écoute du coffret Boston Pops Phillips (depuis le temps... ) !
Le CD consacré à Gershwin est un pur régal !

Très sympa, c'est vrai. Les classiques An American in Paris et Rhapsody in Blue sont de bon niveau, avec la petit touche de légèreté "pops" qui convient bien à Gershwin, et la suite de Girl Crazy fut ma découverte sur cet album.

Ah oui le Tiomkin ! J'ai balancé ça comme une blague dans le topic Intrada, pas sûr que ça a été compris

Mais oui , on a compris.