Philippe Sarde

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Taboulez
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Re: Philippe Sarde

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Sinon je viens de voir sur imdb qu'il est crédité sur un film israëlien prévu pour juin et intitulé Once I Was.
Décidémment, après Streamfield, Montpensier, le dernier Doillon, et maintenant ce nouveau titre, 2010 semble une année prolifique pour lui, et encore on est qu'en mai,... ça fait au moins 6 ou 7 ans (si ce n'est plus) qu'il avait pas eu autant de projets d'un coup.

Et pour l'instant pas l'ombre d'un CD à l'horizon. D'ailleurs je sais même pas à quoi ressemblent toutes ces partitions.
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Starfe
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Re: Philippe Sarde

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pour le Doillon, à ce que l'on m'a dit, il y a peu de musique originale mais surtout des arrangements de morceaux classiques. pour le Tavernier et une éventuelle sortie en cd, patience... ;) (et de toute façon, le film ne sortira en salle que le 10 novembre).
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Julien
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Re: Philippe Sarde

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Moi je verrais bien une sortie cd pour le film de Tavernier. En général les musiques de ses films sont quand même souvent édités.

Histoire de se mettre en appétit, voici une petite interview du réalisateur, qui parle de la musique de Sarde :

"Je ne voulais surtout pas d’une fausse musique XVIème siècle. Et même si Philippe Sarde s’est inspiré dans deux titres de compositeurs de l’époque comme Roland de Lassus, nous souhaitions que l’orchestration et les harmonies de la musique soient très modernes, en utilisant beaucoup de percussions. Du coup, il a travaillé avec une formation originale composée de trois musiciens baroques, quatre trombones, sept contrebasses et violoncelles, et cinq percussionnistes - mais pas de violons. Philippe Sarde est intervenu très en amont du film. il a réagi très vite, en analysant le film au deuxième jour des rushes. En entendant le récit de Chabannes qui se retire de la guerre, il m’a appelé en disant qu’il fallait articuler, scénariser la musique du film autour des personnages de Mélanie Thierry et de Lambert Wilson, de l’évolution de leurs rapports. À partir de là, il a scénarisé la musique en fonction de leurs rapports entre eux."

Et l'avis d'un critique que j'ai trouvé sur Cinema Teaser :

"La Princesse de Montpensier affiche un score signé Philippe Sarde d’une modernité tonitruante, rappelant par moments les meilleures compositions de Hans Zimmer."

Ça c'est peut-être un peu plus décevant. Enfin on verra bien.
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Dadid
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Re: Philippe Sarde

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En même temps ça ne veut pas dire grand chose... surtout qu'en général les critiques de cinéma sont incapables de différencier Zimmer de Williams ou Williams de Goldsmith...
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Janus
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Re: Philippe Sarde

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Julien a écrit :"La Princesse de Montpensier affiche un score signé Philippe Sarde d’une modernité tonitruante, rappelant par moments les meilleures compositions de Hans Zimmer."

Ça c'est peut-être un peu plus décevant. Enfin on verra bien.
Personnellement,c'est la formule usitée "d'une modernité tonitruante" qui m'amuse et la notion que ces critiques ont du mot
"moderne". Et puis,qu'est-ce que ça veut dire "d'une modernité tonitruante"? Mais comme le disait si bien Valery: " Le moderne se contente de peu ". C'est souvent vrai. Idem pour cette notion trop répandue et erronée de ce qui est moderne et de ce qui ne l'est pas...ou passagèrement...

Cette parenthèse refermée,j'espère que la partition de SARDE ne sera pas aussi creuse que la formule.
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Julien
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Re: Philippe Sarde

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Moderne je pense dans le sens où Sarde n'a pas cherché à faire une musique d'époque mais plutôt une partition anachronique, qui soit davantage tournée vers le style musical du XXe siècle. Un peu comme ce que Prodromides avait fait sur Danton.
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Janus
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Re: Philippe Sarde

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Julien a écrit :Moderne je pense dans le sens où Sarde n'a pas cherché à faire une musique d'époque mais plutôt une partition anachronique, qui soit davantage tournée vers le style musical du XXe siècle. Un peu comme ce que Prodromides avait fait sur Danton.

Dans ce sens-là,je comprends mieux.
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Dadid
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Re: Philippe Sarde

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Pas sûr pour le côté Danton... Il y a une référence à des percus et à Zimmer, quand même... donc à quelque chose de plus moderne dans le sens "musique populaire actuelle" et pas "musique contemporaine", donc au sens "rythmique rock" ou quelque chose de ce genre...

j'en ai (un peu) peur.
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Janus
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Re: Philippe Sarde

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Dadid a écrit :Pas sûr pour le côté Danton... Il y a une référence à des percus et à Zimmer, quand même... donc à quelque chose de plus moderne dans le sens "musique populaire actuelle" et pas "musique contemporaine", donc au sens "rythmique rock" ou quelque chose de ce genre...

j'en ai (un peu) peur.
Perso,qu'il y ait un rapport à la musique populaire actuelle par une éventuelle "rythmique rock",n'est pas un choix qui m'effraie,
à partir du moment où ça ne fait pas toc,comme quelque chose de pseudo-moderne et vulgaire,vulgaire à l'image et vulgaire, musicalement parlant.
Il y a un peu de cela dans A KNIGHT'S TALE de CARTER BURWELL et je trouve cette partition finement orchestrée très singulière et fort sympathique. Le problème n'étant pas l'approche en elle-même mais le compositeur rigoureux ou non qui est derrière.
Tous ceux qui considèrent SARDE comme un compositeur rigoureux et inspiré n'ont donc aucune raison d'avoir peur,sauf s"ils
entretiennent une allergie récurrente aux perversions "rock" de la musique symphonique pour l'écran. :mrgreen:
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Julien
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Re: Philippe Sarde

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Du Rock chez sarde ça me ferait marrer quand même. Ou même mélangé à des thèmes classiques. Ce sera peut-être une partition d'inspiration "Barock" alors.
Romaint
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Re: Philippe Sarde

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Je voulias signaler ici mon admiration sans bornes de la musique de Philippe Sarde (du peu que je connaisse en tout cas), et surtout de la partition admirable de : "Le locataire".
Son thème principal est tout simplement un des plus beaux morceaux de musiques que je connaisse, faisant monter en moi une nostalgie, une tristesse, mais aussi un bonheur foudroyant.
J'ai en ma possession Tess, Fort Saganne, Lord of the Flies, le locataire, la guerre du feu et la compilation "le cinéma de Claude Sautet" - quoi d'autre dans la veine du Locataire pourriez-vous me conseiller ?
Merci.
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Taboulez
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Re: Philippe Sarde

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:D :D J'adore comme vous poussez l'imagination à partir du commentaire d'un profane qui ne savait sans doute pas bien ce qu'il racontait quand il a tapé sa phrase.
À mon avis, la partition sera plutôt articulée entre langage XXème siècle (sans doute pas aussi moderne que Danton cela dit), au sens où Tavernier l'entend (et, fin mélomane qu'il est, il sait bien ce que signifie "harmonie moderne", lui), pour les moments de tension,... et impressionnisme/romantisme pour les scènes de romance, un peu comme en atteste ce nouvel extrait (la musique commence à 1'08):


Romaint: dans le genre musique moderne, puisque c'est ce que tu demandes, il y a également les partitions époustouflantes pour Les Seins de Glace (musique à la limite du dodécaphonisme, mais possédant également un thème mélodique assez nostalgique), ainsi que Sortie de Secours (pour sa messe noire carrément fascinante !).
Par contre c'est terriblement difficile à trouver :( (le second n'existe carrément qu'en lp).
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Starfe
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Re: Philippe Sarde

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pour Les seins de glace, il se trouve facilement chez son éditeur CAM :

http://www.camoriginalsoundtracks.com/s ... AM&alpha=A

on peut aussi y entendre un court extrait.
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Julien
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Re: Philippe Sarde

Message non lu par Julien »

Taboulez a écrit :À mon avis, la partition sera plutôt articulée entre langage XXème siècle (sans doute pas aussi moderne que Danton cela dit), au sens où Tavernier l'entend (et, fin mélomane qu'il est, il sait bien ce que signifie "harmonie moderne", lui), pour les moments de tension,... et impressionnisme/romantisme pour les scènes de romance, un peu comme en atteste ce nouvel extrait (la musique commence à 1'08):
Ça ressemble effectivement à du Sarde tout craché. Elle a l'air de jouer un peu faux Mélanie Thierry. Par contre Lambert Wilson est pas mal. Musicalement en tout cas ça m'émoustille plus que ce qu'avait fait Duhamel avec ses arrangements de musique baroque - comme devait sûrement le souhaiter Tavernier - pour Que la fête commence.
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Odelay
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Re: Philippe Sarde

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C'est marrant car certains critiques ont dit que Mélanie Thierry étaient absolument formidable, d'autres (genre "20 minutes", une référence quoi...) qu'elle était peu convaincante.
On se calme et on boit frais comme dirait l'autre, et RDV en novembre prochain avec la tête froide.
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Walden
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Re: Philippe Sarde

Message non lu par Walden »

je suis en pleine période de (re)découverte de l’œuvre de l'énooooooorme Philippe

écoute de LA FILLE DE D'ARTAGNAN, LA GUERRE DU FEU, L'OURS, POUR SACHA, les films de Tavernier, FLIC OU VOYOU

il est vrai que l'excellence du dramaturge Sarde est évidente, le ton, les thèmes, la construction musicale et dramatique, mais celle du compositeur me pose problème...Y a t-il une cohérence musicale entre toutes ces partitions, fabriquées grâce à tous ces collaborateurs prestigieux ? (arrangeurs, orchestrateurs, musiciens ?)

chaque partition est un événement individuel brillant mais j'ai peine à y trouver la cohérence et l'unité que j'aime chez les "compositeurs" que j'affectionne

comme le remarquait l'ami Goran lors d'une conférence, Sarde et ses orchestrateurs, c'est comme le dessinateur et l'encreur d'une BD...Deux collaborateurs, deux créateurs, complémentaires et indispensables

les partitions prestigieuses comme la GUERRE DU FEU ou L'OURS sont souvent trop référentielles (Ravel, Stravinsky - je ne parle pas du thème de Tchaïkovsky pour L'OURS, après tout un grand compositeur peut retravailler un standard !), ou font appel à une harmonie datée, très début du siècle....certes, le propos dramatique de Sarde est là, mais la consistance musicale ? :?

peut-être les fervents admirateurs du grand Philippe pourront répondre à ces questions innocentes... :D (Goran ??? :)
BRAINSTORM main title (James Horner)
http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
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Odelay
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Re: Philippe Sarde

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Il peut y avoir différents orchestrateurs (Knight, Rostaing...), je reconnais presque toujours le style de Sarde quand il fait dans le lyrique. Il a un ton, un style qui à mon avis dépasse la personnalité de la personne en charge des orchestrations. Ce montre qu'il doit donner des indications bien précises quant aux arrangements.
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Taboulez
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Re: Philippe Sarde

Message non lu par Taboulez »

aïe aïe aïe, ça va demander de la pédagogie tout ça, car à mon avis tu passes vraiment à côté de ton sujet pour le coup, ce qui t'amènes à formuler des observations souvent dans l'erreur et même un peu surréalistes (plus encore que ce que tu déduis parfois de la musique de Tiomkin ;) ).
Walden a écrit :Y a t-il une cohérence musicale entre toutes ces partitions ?
Sarde est quelqu'un qui aime ne pas se répéter esthétiquement, qui aime créer pour chaque projet un travail toujours inédit, c'est ce qui le stimule et le pousse à éviter le plus possible la routine de composer toujours la même oeuvre (qui a dit John Barry :mrgreen: ).
Pour autant, il demeure malgré cela un compositeur à l'identité tellement prononcée qu'il est impossible, pour peu qu'on connaisse un peu son oeuvre, de le confondre avec un autre (normal, c'est le cas d'à peu près tous les compositeurs de cinéma ayant développé une sensibilité propre).

La manière sardienne est notamment terriblement manifeste dans l'harmonie et la richesse qu'il met à la façonner (à mon humble avis, c'est l'un des grands génies de l'harmonie dans toute l'histoire la musique de cinéma): quel que soit le type de langage général qu'il fait adopter à sa partition, qu'il s'agisse de formules baroques, classiques, romantiques, post-romantiques, modernes ou hyper atonales et contemporaines, il ne pourra s'empêcher d'y greffer ici ou là (quand il ne s'agit pas purement et simplement d'en imprégner l'intégralité de l'oeuvre :D ! ) des références à l'harmonie modale et à l'impressionnisme. C'est souvent sous ce paradigme que Sarde aborde son rapport à la dissonance d'ailleurs (c'est également un peu le cas de Williams selon moi, du moins c'est le cas des oeuvres que je préfère de tonton John), même s'il eut, en de nombreux cas, à user des langages les plus modernes avec plus d'extrémisme encore (une approche alors comparable aux recherches savantes des années 50-60-70).

C'est également sous ce paradigme que Sarde aborde souvent son rapport à l'étape d'orchestration. Un mélomane qui connaît un peu la musique de Sarde (marquée au fer rouge par Debussy, Ravel, Messiaen et les extensions de cet héritage, comme je viens de le sous-entendre 3-4 lignes plus haut donc), n'aura pas manqué de constater qu'au cours des innombrables changements de collaborateurs qui parsèment sa carrière, le compositeur a toujours su conserver une couleur d'orchestration qui lui est propre, et ce à travers les formations les plus diverses et variées avec lesquelles il eut à traiter (orchestres chambristes sur certains scores, énormes effectifs symphoniques sur d'autres, simples solistes sur d'autres projets encore), notamment en ce qui concerne sa façon d'aborder les bois et les cordes (l'archétype sardien :D !) ainsi que l'écriture pour ces instruments... Ceci témoignant avec une évidence confondante (pour peu qu'on connaisse un peu son oeuvre encore une fois), à quel point il possède ses propres exigences dans les directives instrumentales, précises et personnelles.
Sans compter le piano !


Je conclurais par un bilan de ce qui constitue le socle de la personnalité musicale puissante et brillante, tellement manifeste, de Philippe Sarde:

- invention esthétique quasi-systématique (un bouillonnement artistique explosif ayant parfois conduit à l'iconoclasme le plus vertigineux et improbable, véritables tours de force en puissance façon Coup de Torchon, Le Sucre, Une Étrange Affaire et tant d'autres bizarreries encore :D :D !)
- orfèvrerie prodigieuse dans l'écriture modale, l'impressionnisme ainsi que le raffinement de la dissonance... une richesse et une opulence incroyable dans les couleurs abordées avec une sensibilité qui lui est propre (arf, 7 Morts sur Ordonnance, arf Le Choix des Armes, arf tellement d'autres encore,...)
- perfectionnisme formel hallucinant
et évidemment ce sens de la mélodie qui lui est si typique




J'ajouterais pour finir que sans l'harmonie héritée des travaux de Debussy, Stravinsky, Ravel, Bartok et Messiaen (ainsi que parfois les plus modernes façon Ligeti), la musique d'un Williams, d'un Sarde ou d'un Goldsmith (et la manière individuelle que les trois loustics ont eu de s'approprier et retravailler à leur sauce ces héritages divers afin d'inventer à leur tour, et d'en tirer chacun un style profondément personnel, une patte identifiable dès les premières mesures... quand on connait un peu leurs oeuvres respectives du moins) perd 90% de leur intérêt selon moi. En tous cas, personnellement, ce sont ces éléments qui, en priorité, m'intéressent chez eux.
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Martial
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Re: Philippe Sarde

Message non lu par Martial »

Je ne saurai qu'abonder dans le sens - très technique ;-) - de Taboulez.

Ce qui est fascinant chez Philippe Sarde et qui ne l'est pas chez la plupart des compositeurs, c'est la richesse et la diversité de son style... Musicalement il est allé dans toutes les directions (même avec l'aide soutenue d'orchestrateurs) et c'est ce qu'il le rend fascinant.
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Walden
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Re: Philippe Sarde

Message non lu par Walden »

merci Taboulez pour ces explications brillantes !

rhhhhââââââ, tu me donnes encore plus envie d'approfondir l’œuvre immense de ce géant de la musique de film ! :D

en pleine écoute du Choc sur musicme, quelle invention surprenante !

www.musicme.com/Philippe-Sarde/
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Julien
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Re: Philippe Sarde

Message non lu par Julien »

Martial a écrit :Musicalement il est allé dans toutes les directions (même avec l'aide soutenue d'orchestrateurs) et c'est ce qu'il le rend fascinant.
Dans l'électronique pas tellement je trouve. Il reste quand même assez ancré dans une certaine tradition de la musique symphonique ou du Jazz. Il avait un peu expérimenté le synthétiseur moog sur César et Rosalie mais finalement, un peu à l'instar de Morricone, on peut pas dire que ça soit un domaine qu'il est tellement exploité.
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Re: Philippe Sarde

Message non lu par Martial »

Quand j'écris "dans toutes les directions", c'est lorsque Taboulez affirme que Sarde est "quelqu'un qui n'aime ne pas se répéter esthétiquement, qui aime créer pour chaque projet un travail toujours inédit".

Mais il est allé tout de même explorer l'electronique avec "Eve of destruction", une exploration plus ou moins réussie mais tout de même une exploration ! 8-)
coming soon...
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Julien
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Re: Philippe Sarde

Message non lu par Julien »

J'aimerais bien le voir ce film même si ça a l'air d'être assez mineur. Curieux d'ailleurs qu'il se soit retrouvé sur un projet pareil.
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Odelay
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Re: Philippe Sarde

Message non lu par Odelay »

Il y avait aussi un drôle de synthé dans Quelques jours avec moi qui faisait Gloup-gloup (je ne pense pas que c'était un moog). Oui, comme ça, ça donne pas forcément envie, mais c'est finalement très réussi et ça apporte au film un cachet spécial, surtout quand il est mélangé avec un grand orchestre.
Manuma
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Re: Philippe Sarde

Message non lu par Manuma »

Julien a écrit :J'aimerais bien le voir ce film même si ça a l'air d'être assez mineur. Curieux d'ailleurs qu'il se soit retrouvé sur un projet pareil.
Pas inintéressant cet Eve of destruction. Quelques séquences efficaces, un script assez ambitieux, mais des effets spéciaux un peu à la ramasse. A ce niveau on est plus proche de Mondwest que Terminator 2 (sorti la même année et au sujet affichant quelques similitudes). Disons que ça ressemble plus à du cinéma d'anticipation seventies que du blockbuster nineties.

Orchestré par David Lindup, le score de Sarde retravaille notamment un thèmes écrit dans les années 70, peut-être La Cage ... je ne se souviens plus exactement. En tout cas, je serais également curieux de savoir comment il a atterri sur ce projet.
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