Un acteur désormais metteur en scène , producteur et star de publicités particulièrement délicieuses (c'est rare des pubs aussi jubilatoires...). Ces dernières lui permettant, notamment, une liberté de choix difficilement accessible à Hollywood. Une liberté de choisir ses films, en tant que metteur en scène ou interprète. Réjouissons-nous alors d'imaginer une carrière toujours aussi passionnante qui lui évitera de sombrer corps et bien comme un Bruce Willis ou un Nicholas Cage....
dans IN THE AIR, ce rôle troublant de serial killer de la crise économique (qui permet de justifier avec une certaine éthique l'horreur des licenciements massifs au sein d'entreprises en difficultés - ou souhaitant faire des économies sur le personnel pour permettre des orgasmes aux actionnaires), qui se trouve confronté à sa propre solitude existentielle, est touchant, peut être un brin moralisateur.
Mais un rôle qui ne peut qu'attirer de la sympathie pour un acteur qui a la stature d'un Cary Grant des temps modernes (messieurs, le public féminin, est, quant à lui, totalement conquis.....).
Pris entre deux figures féminines opposées (Anna Kendrick, sa collègue, dont il sera le mentor et la sublime Vera Farmiga, son amante libre et libérée) et la vie de sa famille proche, George se met à douter sur son mode de vie....Arrivera t-il a trouver un équilibre entre liberté et sentiments ? Entre réussite professionnelle et quête d'amour ?
A vous de juger si la démonstration est convaincante....

A noter au générique de fin la très belle chanson de Kevin Renick (frère de Kyle, lecteurs de FSM), UP IN THE AIR, entendue telle qu'elle fut enregistrée par son auteur, sans retouche, puis prêtée "au cas où" au metteur en scène lors d'une rencontre