Dadid a écrit :Hugo FRIEDHOFER n'ayant pas de sujet à son nom (je ne pense pas que beaucoup ici, moi compris, ayons beaucoup à partager à son sujet), voici au moins le "Gothic Prelude" de JOAN OF ARC, interprété en concert par Hans Sorensen et le Danish National Symphony à partir d'une partition retrouvée chez un marchand de vieux livres ! Je ne crois pas qu'il ait été relayé ici.



On révérait d'un réenregistrement complet, mais ça couterait tris bras, et Friedhofer ne vend pas.

C'est majestueux !

Quand Valéria dirige un concert Conan:

Dadid a écrit :Hugo FRIEDHOFER n'ayant pas de sujet à son nom

Si, il existe bien un sujet à son nom. Mais ça date pratiquement de l'époque de la création d'Undescores. Et peu alimenté par la suite.

Merci, j'ai rebondi sur l'info.

Scorebob a écrit :Quand Valéria dirige un concert Conan:

Magnifique. Un modèle d'orchestration. Tout est équilibré, rien est exagéré et pourtant l'impression de puissance de certains segment est saisissante.

Oui, j'ai rarement entendu une performance de Conan aussi réussie en concert, même les petites variantes d'éxecutions passent sans problème.

Yes ! Juste une petite correction, Mr Reyd, car cette erreur m'énerve : on dit "direction d'orchestre", pas "orchestration" (qui est le travail de développement / notation musicale fait par les compositeurs ou les orchestrateurs, rien à voir avec les chefs d'orchestre). C'est comme "chanson" à la place de "morceau de musique", ggrrrr... Voilà c'est tout !

Dadid a écrit :Yes ! Juste une petite correction, Mr Reyd, car cette erreur m'énerve : on dit "direction d'orchestre", pas "orchestration" (qui est le travail de développement / notation musicale fait par les compositeurs ou les orchestrateurs, rien à voir avec les chefs d'orchestre). C'est comme "chanson" à la place de "morceau de musique", ggrrrr... Voilà c'est tout !

Non je parle pas de la direction d'orchestre, je parle vraiment de la manière dont la partition d'ensemble est réécrite. L'équilibre des nuances entre les groupes d'instruments. Ce que j'apprécie avec la rendition, live en plus, c'est vraiment limpide même dans les moments épiques. Ex : Dans le premier morceau anvil of crom t'as une grosse section d'une dizaine de cuivres qui peut cannibaliser l'orchestre pourtant il n'en est rien.Tu peux entendre le rythme des cordes et des timbales, le marteau, même les bois sur la fin, suffisamment fort pour qu'il y ait une variété sonore et une dynamique. Même l'original (sans marteau) est moins équilibré, les cuivres sont beaucoup plus prédominantes.

Ah désolé, j'avais mal compris... dans ce cas je n'ai rien dit !

Mr Reyd a écrit :Même l'original (sans marteau) est moins équilibré, les cuivres sont beaucoup plus prédominantes.

Poledouris a réarrangé ce passage d'Anvil of Crom je ne sais pas trop quand, dans le milieu des années 90 peut-être. Désormais, c'est cet arrangement "enclume" qu'on entend le plus souvent (on y entend aussi un piano bien plus clairement que sur l'original). Sur la compilation Highlander: Best of Fantasy édité par Edel il y a une version jouée par le City of Prague qui ne présente les coups d'enclume qu'à la fin du morceau (dont la conclusion "calme" est différente des autres arrangements que l'on connaît). Sur la compilation The Great Fantasy-Adventure Album (Erich Kunzel & le Cincinnati Pops, sorti chez Telarc) présente un enregistrement d'un nouvel arrangement avec coups d'enclume dès le début, et ça ressemble pas mal à ce qu'on entend désormais en concert, mais en plus énervé ici.
L'original a un son cuivré particulièrement puissant car ils ont fait jouer 8 cornistes trois fois et cumulé les prises pour donner l'impression d'avoir 24 cors (en tout cas, c'est ce qu'affirme le livret du Varèse). Dans un orchestre ordinaire en concert, difficile de réunir cet effectif

Et pourtant tu imagines l'effet possible en concert, 24 cors à l'unisson (ou un peu "en écho", décalés, comme sur la BO), j'aimerais entendre ça. Voilà qui serait barbare ! J'imagine que c'est tout à fait possible dans une ville comme Paris où on compte plusieurs orchestres et, mieux, un paquet de musiciens issus des conservatoires, pas forcément "pros" mais d'un bon niveau, qui seraient sûrement heureux de participer gratos à une telle entreprise !

Ce qui me fait penser au Requiem de Berlioz, qui dans un concert où j'étais il y a deux ans utilisait je crois une vingtaine de jeux de timbales et cymbales... Les foudres de Dieu étaient terrifiantes !

Pour moi la version originale du générique de Conan est irremplaçable, justement pour sa rusticité, le rythme marqué à l'enclume ne me manque pas du tout (en plus ça me rappelle Verdi). Mais je comprends bien que c'était l'idée originale de Poledouris, totalement justifiée par la scène générique du film, donc...

J'ai moi aussi une préférence pour la version originale avec les cors triplés.

Une chose, à propos de notre herculéen Cimmérien, ne laisse pas de m'ébaubir : depuis le jour où le roi Basil, au crépuscule de sa vie, entreprit avec le concours des musiciens d'Ubeda de restaurer Conan ainsi qu'il l'avait toujours imaginé, ses efforts pour le moins tâtonnants semblent avoir totalement supplanté dans les salles de concert et les studios d'enregistrement la "version cinéma" de son grand-oeuvre hyperboréen. Il n'y a désormais plus de place que pour ces afféteries percussives peu ou prou maîtrisées, qui, dans Anvil of Crom, édulcorent la ligne farouche des cuivres que nous avons toujours chérie, ou pour ce rythme un tantinet indolent qui passe près de réduire la course échevelée de Theology/Civilization à un petit trot en espadrilles. Cette interprétation plus "raffinée", faute d'un qualificatif mieux approprié, possède bien sûr ses (grandes) qualités, sur lesquelles nous nous sommes longuement étendus déjà, et ne mérite par conséquent pas d'être écartée d'une chiquenaude. Mais une fois, ne fût-ce qu'une unique fois privée de descendance, il me plairait qu'un quelconque concert s'offre de donner la parole au "vieux" Conan dont la majesté païenne tient, dans nos modestes existences de béophiles, une place si particulière.

C'est sûr , la direction d'origine avec le Santa Cécilia de Rome est inégalable et possède une énergie unique, retrouver une telle interprétation un jour en concert tient du rêve.

Scorebob a écrit :A mes moments perdus j'ai commencé l'édition de quelques petits livres à titres privé regroupant les plus belles couvs de nos musiques de films,...

J'ai la chance d'en avoir un, le volume 2, offert par Bob en personne lors d'une rencontre il y a quelques temps. Le superbe Black Cauldron de Varèse en couverture puis ensuite Star Trek, Lionheart et Guns for Sebastian, Fedora et The Thomas Crown Affair, Dark Crystal et d'autres encore. Et sur la dernière de couv, Krakatoa, East of Java. Le format est parfait, entre le LP et le CD, et c'est vraiment beau de pouvoir parcourir ces magnifiques pochettes. A chaque fois que je le regarde, je voudrais en faire aussi, c'est pas la matière qui manque, peut-être le temps... Bravo Bob et merci à toi encore.

Hello mon Starfounet , content que tu apprécies encore ce modeste ouvrage , pour moi reste le très bon souvenir d'une brève rencontre Parisienne avec un guide hors pair après le concert Danny Elfman du Grand Rex.
Je viens de passer au format 30 X 30 et à une présentation et une pagination plus luxueuses et des couvs de vinyles trouvées sur le net avec une superbe résolution , des photos bientôt .

Ludovic Bource lui-même, à l'ouvrage sur les deux premiers épisodes du OSS 117 nouvelle manière, n'avait pas toujours été capable de déjouer les attrapes inhérentes aux petites vignettes musicales sans grande teneur. Mais l'ensemble gratifiait néanmoins les oreilles de plaisirs suaves, grâce à une habileté mélodique d'un goût exquis et à de sympathiques morceaux de bravoure, répartis de telle sorte que l'attention, si elle faisait mine de flancher, s'en trouvait aussitôt relancée. Pas grand-chose de tout ça, hélas, ne transparait dans Alerte Rouge en Afrique Noire. Le désir clairement affiché d'entrée de bâtir un James Bond en bonne et due forme, plutôt qu'une éléphantesque pochade d'espionnage, nous vaut bien quelques envolées sous influence (inutile de préciser laquelle, je présume), une chanson "à la façon de" (pas forcément renversante, ceci dit) et, pour accompagner les nonchalantes déambulations d'un de La Bath toujours aussi viandard aux abords d'une piscine frangée d'émouvantes naïades, une sucrerie rose dragée renvoyant sans trop d'ambages au feu romantique d'A View to a Kill. Mais la zique du tandem Bedos/Versnaeyen semble avancer à la berlue, toutes ses coutures éventrées, et ne dispense via une enfilade de courtes pastilles que de fugaces satisfactions. A l'image, tout bien pesé, d'un film s'ankylosant trop aisément malgré sa volonté de bien faire.

L'un d'entre vous a t-il déjà commandé directement sur le site de Sepia Records ?
J'ai repéré quelques CD et c'est chez eux qu'ils sont les moins chers.

Pas d'avis sur Sepia Records, désolé... j'irai jeter un œil sur leur catalogue, par contre.

A part ça, peu attiré par la dernière salve de Varèse - Love Field sonne assez joliment, mais bon, et je crains de m'ennuyer sur les pentes plus fonctionnelles qu'abruptes du Pic de Dante - je suis allé voir du côté des "petits", sous l'impulsion de Mortimer en particulier, mais aussi au nez, afin d'y trouver ma ration vitale de grain à moudre. Après The Printing / Beyond the Night de Dwight Gustafson (chez Caldera) que j'attends toujours, voici Still Life de Rachel Portman (Kronos), The Time Traveler de Stanley Myers (Note for Note), et, pour égayer un peu tout ça, Meetings with Remarkable men de Thomas De Hartmann & Laurence Rosenthal, re-fourbi par les indécrottables explorateurs de Dragon's Domain. Ce titre m'a surpris, car je ne connaissais pas la musique de De Hartmann ; j'ai jadis souvent croisé cet album à la pochette pas emballante dans les bacs LP, sans m'y intéresser, l'esprit et les tunes invariablement squattés par les trésors de Williams, Goldsmith et autres que je découvrais alors. Les extraits parlent d'eux-même, alors merci au Dragon (mais il y a déjà eu une édition CD, apparemment). Au passage, dans la série "Bidule joue Machin au synthé, à la cithare ou au gaffophone" chez BuySoundtrax, à côté du Gojira chanté étonnant mais pas idiot, je suis tombé sur leur Pearl Harbor for Solo Piano (sorti en juillet), et là je dois dire que l'exercice m'a paru un peu vain - je ne suis pas sûr qu'il puisse attirer les amateurs de cette BO, en plus, mais je me trompe peut-être.

Bref, je suis content de pouvoir compter sur les labels moins célèbres, à côté du triangle Varèse-Intrada-LLL, pour sortir des petits albums anciens ou de niche, voire des BO crapoteuses aux synthés vintage parfois réjouissants, et encore sur CD. Vive la musique, vive la BO !

Dadid a écrit : Après The Printing / Beyond the Night de Dwight Gustafson (chez Caldera) que j'attends toujours,

C'est étonnant que ce cd n'est toujours pas sorti, depuis le temps qu'il est en précommande chez MBR, pratiquement un mois.

Dadid a écrit :Au passage, dans la série "Bidule joue Machin au synthé, à la cithare ou au gaffophone" chez BuySoundtrax, à côté du Gojira chanté étonnant mais pas idiot, je suis tombé sur leur Pearl Harbor for Solo Piano

Pour ma part, depuis belle lurette, je cajole tendrement le fantasme d'un Total Recall revu, corrigé et coiffé d'un chapeau vert à plume par une horde bêlante de joyeux chanteurs tyroliens. Je vois d'ici les schuhplattlers endiablés qui secoueraient le tout-UnderScores d'un boxon sans précédent !

Premiers extraits de la musique du nouveau film Disney/Marvel qui lorgne du côté du public des pays asiatiques:

https://music.apple.com/nz/album/shang- ... 1582855851

Je crois que j'ai trouvé notre champion du monde. En fait c'est même hors catégorie . C'est pas la confiance qui est Reine mais la connerie. C'est un pari entre pote, ça ne peut pas être sérieux, ce n'est pas possible

Ce doit être un bug car plusieurs produits de sa boutique affichent ce même prix :

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Oui, mais grâce à Club Rakuten, tu as 299,97 € offerts sur tes prochains achats !!!

Non, soit c’est du blanchiment, soit le vendeur espère escroquer un BOphile aveugle.