L'armée du crime
Publié : mar. 22 sept. 2009 01:29
Voir un film de Guédiguian c'est voir un peu de ce cinéma français bien installé qui faute de ne pouvoir exceller sur la forme (syndrome du téléfilm subventionné passé sur grand écran, c'est l'exception culturelle gauloise...), privilégie le fond basé sur la bien pensance de gauche (continuité de l'œuvre du camarade cinéaste) et l'Histoire faite pour les sorties de classe...
néanmoins, le film n'est pas ennuyeux (donc merci le montage), repose sur la force d'un casting solide, Simon Abkarian en tête (acteur qui, quoi qu'il fasse, porte une force de vie véritable)
il ne faut pas bouder l'importance de cette histoire, celles des Résistants de l'affiche rouge, un terreau idéal pour un film dramatique puissant et une vraie résonance actuelle, mais encore une fois les bonnes intentions ne suffisent pas, il faudrait un jour qu'un cinéaste français inspiré puisse s'emparer d'un sujet aussi magnifique...réveillez-vous disciples de Scorcese !
la contribution d'Alexandre Desplat, qui a sollicité les forces de son fameux Trafic Quintet, met en valeur la couleur envoûtante du cymbalum, ou de la musique arménienne, mais sa musique est annihilée par l'insistance de Guédiguian à nous plaquer des airs de Bach ou de Vivaldi pour faire "sérieux" et "solennel"....encore une fois, le syndrome de la pédagogie scolaire et lénifiante empêche Alexandre de respirer, de s'épancher....
néanmoins, le film n'est pas ennuyeux (donc merci le montage), repose sur la force d'un casting solide, Simon Abkarian en tête (acteur qui, quoi qu'il fasse, porte une force de vie véritable)
il ne faut pas bouder l'importance de cette histoire, celles des Résistants de l'affiche rouge, un terreau idéal pour un film dramatique puissant et une vraie résonance actuelle, mais encore une fois les bonnes intentions ne suffisent pas, il faudrait un jour qu'un cinéaste français inspiré puisse s'emparer d'un sujet aussi magnifique...réveillez-vous disciples de Scorcese !
la contribution d'Alexandre Desplat, qui a sollicité les forces de son fameux Trafic Quintet, met en valeur la couleur envoûtante du cymbalum, ou de la musique arménienne, mais sa musique est annihilée par l'insistance de Guédiguian à nous plaquer des airs de Bach ou de Vivaldi pour faire "sérieux" et "solennel"....encore une fois, le syndrome de la pédagogie scolaire et lénifiante empêche Alexandre de respirer, de s'épancher....