Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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Pierrebrrr
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

Message non lu par Pierrebrrr »

"quand en plus le bâton de Sun Wukong, le Roi Singe, se transforme en méca armé de mitrailleuses "

Mais ça donne carrément envie là !
"Le cinéma, c'est comme l'amour, quand c'est bien fait, c'est merveilleux, quand c'est mal fait, c'est un petit peu merveilleux aussi." S.Donen

Octobre 2014: 31 jours, 31 films :http://trainfantome.blogspot.com/
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Lee Van Cleef
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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Pierrebrrr a écrit :Mais ça donne carrément envie là !
Heu, là, je ne suis pas certain qu'il s'agissait du but premier du post incendiaire de DarkCat... Et sinon, mon vieux chat du Cheshire, tu as déjà vu les précédents films de Jeff Lau inspirés du mythe du Roi singe ? Car non, ce grand habitué des vannes hystériques du mo lei tau n'en était pas à son coup d'essai en la matière (je pense notamment au dyptique bariolé avec Stephen Chow).
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Lee Van Cleef
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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Comme vous devez maintenant le savoir, le vieux Van Cleef milite ardemment pour la très pieuse cause du film de ninja, afin que ce genre odieusement conspué soit enfin tenu pour l'un des plus mirifiques jamais engendrés par le cinéma. Eh bien, mon ardeur dans l'accomplissement de cette noble tâche vient de littéralement s'embraser, puisque s'est enfin révélé à moi le travail cyclopéen d'un des maîtres absolus de la discipline, j'ai nommé Robert Tai. Toujours noyé dans l'ombre du plus célébré Godfrey Ho, ce brave Bob mériterait sans conteste de jouir d'une notoriété au moins équivalente, ainsi que m'en a convaincu le visionnage extatique du frappadingue Ninja : the Final Duel.

Reposant tout entier sur un argument d'une limpide clarté (gentils et méchants se mettent des avoinées), le film présente un spectaculaire panel de belligérants en tous genres (des tueurs en pyjama, donc, mais aussi des bonzes enragés, un moine Noir, une amazone dans le plus simple appareil...) et les projette à leur corps défendant dans d'improbables chorégraphies en apesanteur, métamorphosées par la grâce d'une mise en scène "autre" en merveilleux collages surréalistes. Entre deux violentes escarmouches, que nous qualifierons faute d'un terme plus approprié de "standard" (et pourtant, c'est déjà bien gratiné !) et auxquelles Robert Tai offre un enrobage musical du meilleur goût, Ninja : the Final Duel parvient encore à se sublimer en accouchant d'ahurissants morceaux de bravoure, dont l'un des plus savoureux reste la scène dite du "Water Spider Assault Unit". Il faut voir de ses propres yeux cet escadron d'intrépides ninjas, à califourchon sur des arachnides amphibies et faisant sus à l'ennemi en pédalant vigoureusement dans de grandes gerbes d'eau, pour réaliser que la véritables beauté cinématographique ne réside peut-être pas dans l'humanisme solaire de Ford et Kurosawa, ni dans les splendides mélos de Sirk et Minelli, pas plus que dans le génie burlesque de Chaplin et Keaton, mais bel et bien dans la singulière poésie de l'exploitation bis.
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Lee Van Cleef
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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Récemment, les ravigotantes soirées Trash d'Arte ont de nouveau frappé dans le mille avec un cycle dédié au plus célèbre des réalisateurs zédeux (qui a eu l'outrecuidance de dire Michael Bay ?), j'ai nommé Ed Wood. L'occasion pour le cinéphile sans peur de constater que "l'oeuvre" du bougre, puisqu'il faut bien se résoudre à la dénommer ainsi, ne s'arrête pas au seul coup d'éclat de Plan 9 from Outer Space. Ceci étant, Bride of the Monster (La Fiancée du Monstre), malgré sa prodigieuse platitude, son déballage d'épouvante en carton-pâte et ses acteurs en perdition (le patapouf Tor Johnson, les sourcils fiévreux de Bela Lugosi), n'atteint pas des sommets comparables de ringardise. La faute, peut-être, à un Wood plus appliqué que de coutume et qui, du coup, en oublie de truffer le métrage de ces faux-raccords risibles qui sont un peu sa marque de fabrique.

Glen or Glenda, en revanche, est d'un autre tonneau. On est d'abord stupéfait d'y découvrir un discours contestataire, qui taille un costard aux vicissitudes de la société moderne et prêche la tolérance envers les "déviances morales" d'autrui, en l'occurrence le travestissement (un sujet très personnel pour le cinéaste, donc). Bien entendu, les cadrages mous du genou et l'interprétation momifiée se chargent de rappeler au spectateur distrait qu'il n'est pas face à un film d'Elia Kazan. Et tout finit par rentrer dans l'ordre grâce à un trip sans rime ni raison à mi-chemin et aux apparitions sporadiques de Bela Lugosi en démiurge narquois, qui feuillette un épais grimoire, s'amuse avec ses éprouvettes et profère en grimaçant d'imbitables punchlines ("Méfiez-vous du grand dragon vert, aux aguets sur le pas de votre porte ! Il mange les petits garçons, les queues de chiot et les escargots bien gras ! Méfiance !"). Du Ed Wood on ne peut plus goûtu, comme on l'aura compris.
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Lee Van Cleef
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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Les mots me manquent pour exprimer toute ma gratitude humectée envers Arte, dont les excellentes et indispensables soirées Trash nous gratifient depuis quelques semaines de sublimes nanars bricolés sens dessus dessous en Turquie. Dernier rejeton difforme en date, le film de super-héros The Deathless Devil, où l'intrépide Vipère (un bellâtre en pyjama de lycra noir et coiffé d'une cagoule pailletée) s'emploie à contrecarrer les plans maléfiques du Docteur Sheitan, dont la perfidie n'a d'égale que la vertigineuse longueur de ses bacchantes. Le résultat est un indicible capharnaüm au sein duquel s'agitent un sidekick abruti engoncé dans la défroque de Sherlock Holmes, une vile traîtresse court vêtue et une terrifiante boîte en fer blanc supposée asservir le monde.

Comme la tradition l'exigeait déjà dans les années 70, le film, à l'instar de ses homologues hongkongais ou philippins, nous jette en guise de partition un joyeux bric-à-brac de morceaux chapardés un peu partout, depuis les rythmes funky qui faisaient la loi à l'époque jusqu'à On her Majesty's Secret Service, en passant par une pelletée d'emprunts à l'oeuvre de Morricone (Città Violenta, Il Grande Silenzio, Navajo Joe, le giallo). Et le cinéphile fin gourmet de pousser un soupir déchirant face à cette relique foutraque d'une ère révolue, où l'on n'avait peur de rien et certainement pas du ridicule.
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BAF
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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Si vous voulez voir à quoi ressemblent des nanars, passez donc faire un tour sur le Guide du Nanar Futé : http://guidedunanarfute.blogspot.com/.

Au programme, des critiques détaillées de mauvais films tels que D'Artagnan, Alone in the dark, Batman et Robin ; des hors-séries sur des films ou des BOF décevants ; et des chroniques quotidiennes sur les sorties nanardesques (dernier en date, les Trois Mousquetaires de Anderson).

Bonne lecture
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Lee Van Cleef
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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Dans les premiers temps de ce topic, notre acrobate-maison Biguimot avait eu la stimulante idée de louer l'imagination délicatement bis du réalisateur Nam Nai-choi via son grand oeuvre Story of Ricky, adaptation plus ou moins avouée et carrément mongoloïde de Hokuto no Ken (Ken le Survivant). Trop souvent résumée à cette seule merveille boursouflée, la carrière de Nam recèle bien d'autres diamants dignes d'être contemplés. Saviez-vous, ô béotiens effarés, que le cinéaste était un ardent défenseur de la cause animale ? Devant l'objectif de sa caméra éthylique, nos amis les bêtes ont illuminé de leur prestance une poignée de scènes inoubliables. Ainsi, cet athlétique kangourou rompu aux secrets du Muay Thaï, qui sauve Killer's Nocturne de la nullité ordinaire en corrigeant Chin Siu-ho à grand renfort de balayettes magistrales.

Toutefois, aussi sublime soit-il, ce morceau de bravoure n'est que de la roupie de sansonnet comparé à l'un des plus stupéfiants traits de génie de Nam Nai-choi, qui s'est un jour piqué de changer un vulgaire chat de gouttière en seigneur des arts martiaux. Filmé avec un sérieux à peine imaginable dans les décombres saturés de filtres bleus de la décharge du coin, le combat opposant notre vaillant greffier à un clébard maléfique est la grande attraction de The Cat (rebaptisé par chez nous Karaté Cat, ç'a le mérite d'être clair). Mon vieux chat du Chesire, si tu as l'occasion d'attraper au vol cette leçon de surréalisme sur pellicule, nul doute qu'elle deviendra illico ton nouveau film de chevet !
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Edern
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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Lee Van Cleef a écrit :Nam Nai-choi via son grand oeuvre Story of Ricky, adaptation plus ou moins avouée et carrément mongoloïde de Hokuto no Ken (Ken le Survivant).
Mais, cette influencetrès forte de Ken n'est-elle pas déjà très présente dans le manga d'origine de toute façon?
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Lee Van Cleef
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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C'est fort probable, même si le fait de n'avoir jamais tenu ledit manga entre mes mains tavelées ne m'aide pas à en juger. Mais la réputation de ce Riki-Oh de papier n'est effectivement pas celle d'une bluette à l'eau de jasmin, où le héros conterait fleurette avec moult génuflexions énamourées. Plutôt le genre bourrin qui fait des taches sur le papier peint, en réalité.
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Edern
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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Lee Van Cleef
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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Les Jeux paralympiques viennent de s'achever, encore tout auréolés d'un prestige médiatique qui ne leur avait jamais été accordé. A la lueur de ce triomphe, on mesure d'autant mieux le courage précurseur du film hongkongais The Crippled Masters, perle méconnue des années 70 qui rendait un hommage infiniment digne à l'indomptable volonté de nos amis éclopés. Et surtout, les enfants, ne prêtez aucune foi aux salamalecs pernicieux des éternels cyniques, qui soutiennent envers et contre toute évidence que nous n'avons affaire là qu'à un vil produit d'exploitation, au voyeurisme crapoteux. Allez, soyons fous : si Tod Browning avait suffisamment vécu pour découvrir la chose, il en aurait à coup sûr fait son film de chevet !
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BAF
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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Un pur film des seventies, avec des bruitages pas du tout répétitifs. Jackie Chan peut se rhabiller.
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Gizmo
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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ce matin je suis tombé sur ça

attention cette bande annonce peu choquer les personnes sensibles
http://www.elbakin.net/fantasy/news/178 ... Jugnot-TF1

pour citer un film de l'acteur : fallait pas !...
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DarkCat
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

Message non lu par DarkCat »

Gizmo, grâce à toi, je sais ce que je ne regarderai pas le lundi 29 octobre à 20h50. [dead]
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

Message non lu par Scorebob »

ça promet en effet :mrgreen: [dead] , n'empêche je le regarderais en espérant une bonne tranche de rigolade, à noter le clin d'oeil a Fargo en fin de bande annonce.
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

Message non lu par BAF »

Tf1 ne fait décidément plus aucun effort en matière de fictions. Camping paradis, les Toqués, Joséphine ange gardien, j'en passe et des meilleures, et maintenant... ça. Le pire dans cette histoire, c'est que les gens doivent aimer, encourageant d'autant plus Tf1 à produire de la merde... C'est navrant... Dire que cette semaine France télévision m'avait redonné espoir avec Malgré Elles et Faux Coupable.
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Lee Van Cleef
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

Message non lu par Lee Van Cleef »

J'aurais pu ergoter à l'envie, pester après l'absence des figures éternellement emblématiques du genre, comme le pontife de la mono-expressivité Richard Harrison, le regretté Bruce Baron, qui a quitté cette vallée de larmes sans faire de bruit en avril dernier et qui n'aurait pas volé un hommage pétaradant (d'autant que lui aussi a joué aux côtés du vieux Van Cleef dans le buriné Nom de Code : Oies Sauvages ! Eh oui, Morty, les plus grands m'ont décidément tous côtoyé), ou bien alors le merveilleux réalisateur Robert Tai, chantre d'une vision toute personnelle et passablement cocaïnée du cinéma...

Mais devant le sublime coffret Ninjas que les braves de chez Artus ont confectionné sous la vertueuse égide de Nanarland, mes réticences ne sont que feuilles desséchées et emportées au loin par les bourrasques d'automne. Trois films mettant en scène les légendaires assassins de l'ombre, mes chers frères d'armes, qui n'auront pas trop de toute leur dextérité pour survivre à des scripts à peu près irracontables, à des scènes de combat où chorégraphies sous acide et amateurisme Z fusionnent en un cocktail sans pareil, à de véritables leçons d'actor's studio et, bien sûr, à la touche miracle de Godfrey Ho, le grand ordonnateur de toute cette folie ninja qui se dissimule ici derrière des pseudonymes n'abusant aucun de ses séides dévoués. Ce somptueux objet bien d'chez nous garantissant de surcroît les doublages français d'époque, parfaitement en adéquation avec la raffinée ringardise des films proposés, aucun de vous, aimables résidents d'UnderScores, n'a de raison de chercher encore à se défiler. Allez zou, la main au porte-monnaie !

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Gizmo
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

Message non lu par Gizmo »

Hier soir sur NRJ12, cette chose : l'attaque du requin à deux têtes ! tout est dans le titre (et la plastique des "actrices" )

le lien nanardland

... j'avais vraiment rien d'autre à faire :D
et puis Camille redouble sur Canal ne me faisait pas envie : je préfère l'original Peggy Sue Get Married
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Mortimer
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

Message non lu par Mortimer »

J’ai regardé Camille redouble, pas terrible comparé au film de Coppola.
Et la réa’ qui affirme n’avoir jamais vue Peggy Sue :?
Plus on est nombreux à penser la même chose,
moins il vient à l'idée qu'on pourrait tous avoir tort.
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Lee Van Cleef
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

Message non lu par Lee Van Cleef »

Les bisseux purs et durs de l'Hexagone ont toujours soutenu qu'un nanar de concours se devait d'être dégusté en version française. Le coffret Ninjas d'Artus, qui propose dans leur doublage d'époque des films que je n'ai jamais connus autrement qu'en anglais (et c'était déjà pas mal gratiné, faut reconnaître), met formidablement en relief la sagesse de cette maxime. Des trois Z présentés, Clash Commando (dont je préfère le titre alternatif Clash of the Ninjas) est sans doute le plus éloquent, mettant d'emblée la barre très haut avec ce conglomérat de vilains qui ricanent et complotent dans une variété d'accents inconnus au bataillon. Du coup, même les répliques les plus élimées prennent dans leur bouche une saveur irrésistible ("Vieux foouu, tu vas mouwiw", persifle le subtilement aristocratique Louis Roth). Mais Paulo Tocha, le vaillant héros, ne se défend pas mal non plus, avec sa voix de rogomme qu'un abus de tord-boyaux semble avoir fracassée de façon irréparable. Bref, en sus des "qualités" citées dans le post précédent, ces performances vocales ont de quoi motiver les plus réticents. Autrement, vous pouvez toujours envisager comme un blind test géant des films qui, fidèles à la proverbiale filouterie du cinéma de Hong Kong, ont rempli leur bande-son de musiques gaillardement subtilisées au catalogue hollywoodien.
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Forrester
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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CALAMARI WRESTLER

:shock: :shock: :shock:

Le concept est déclinable à l'infini :lol:
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Cornélius
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

Message non lu par Cornélius »

Forrester a écrit :CALAMARI WRESTLER

:shock: :shock: :shock:

Le concept est déclinable à l'infini :lol:
Désolé, mais moi, je ne vois que 18 secondes de vidéos à chaque relance et un paquet de pub, en veux-tu en voilà !!!
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Forrester
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

Message non lu par Forrester »

Ce serait balo de t'en priver:

https://www.youtube.com/watch?v=aadu5ctkieM }-)
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Misquamacus
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

Message non lu par Misquamacus »

?? :?: :o :shock: :shock: :mrgreen:
J'ai utilisé mes 5 smileys, c'est le mieux que je pouvais faire.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
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Lee Van Cleef
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Re: Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

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On a frôlé le chef-d'oeuvre, mes enfants. Si Robert Thomas, déjà coupable du surestimé Mon Curé chez les Nudistes, ne s'était pas endormi derrière la caméra, laquelle filme les ahurissants numéros d'un casting hystérique avec la platitude d'un téléfilm France 3 Picardie, Mon Curé chez les Thaïlandaises aurait atteint les plus vertigineux sommets du Grand n'Importe Quoi d'où nulle autre comédie franchouillarde ne serait parvenue à le déloger. Bête à manger du foin, cumulant jusqu'à l'éreintement absolu les clichés racistes et xénophobes, tourné dans les très reconnaissables rues du XIIIème arrondissement en guise de Thaïlande d'opérette, le film, déjà sacrément gratiné comme on le voit, touche à l'indicible lorsqu'il lâche dans la nature les habitués de la gaudriole bien d'chez nous. Le sympathique Maurice Risch, avec sa bouille bonhomme et ses faux airs de Jacques Villeret, regarde donc défiler, ébaubi, un Jacques Balutin hors de contrôle en Ecossais faussement flegmatique, Jacques Legras toutes moustaches dehors en caricature de Chinois fourbe, Darry Cowl grimaçant et sacrant à qui mieux mieux dans sa panoplie de pirate négrier, ou Daniel Prévost en pleine crise de delirium tremens dans son rôle de général illuminé prônant sabre au clair la révolution. Ah, moi j'vous le dis, s'ils le sortent un jour ce coffret Philipe Clair, je me ruerai à l'assaut comme la gastro-entérite au plus fort de l'hiver !
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