Bonjour à tous!

Je ne sais pas si vous l'avez vu mais cette année le concert des World Sountrack Awards à Gand en Octobre mettra à l'honneur Alexandre Despalt et Marvin Hamlisch.

L'an dernier pour la première fois, je m'étais rendu à ce concert et quelle ne fut pas ma surprise quant à la qualité du spectacle : Dario Marianelli a interprété une suite au piano d'Atonement et toute la deuxième partie du concert était consacrée à Angelo Badalamenti qui glissait quelques petites anecdotes croustillantes entre chaque morceau.
Et c'est sans compter sans la présence en première partie de beau monde : JNH, David Arnold, Trevor Jones ainsi que des compositeurs flamands ma foi fort prometteurs...

Donc cette année, je serai sans doute de la partie.

Mais voilà je ne connais pas une once de Marvin Hamlisch alors je viens vous demander vos précieux conseils à vous les vétérans du forum Underscores (n'y voyez rien de dégradant!) pour découvrir la musique du bonhomme d'ici là

Merci à tous

Marvin Hamlisch a signé quelques très belles partitions, parmi lesquelles figure en haut-lieu celle composée pour Nos Plus belles années de Sydney Pollack, avec sa mélodie principale chantée par Barbra Streisand. Et quelle mélodie, rehaussée par les paroles du tandem Marilyn et Alan Bergman ! Une chanson tellement emblématique du film qu'elle accompagne qu'elle sera aux années Nixon ce que Moon River fût aux années Kennedy une décennie plus tôt.

Il remportera pour ce film l'Oscar de la meilleure musique en 1974, en même temps qu'une deuxième statuette, cette fois-ci pour ses arrangements de Scott Joplin (L'ARNAQUE).

Sa musique pour THE SWIMMER - orchestrée avec science par le duo Leo Shuken/Jack hayes, est plus que recommandable.

Enfin, sa partition pudique et mélancolique pour LE CHOIX DE SOPHIE lui a valu une nomination en 1983 aux côtés de pointures telles que Henry Mancini, John Williams et Jerry Goldsmith.

Hamlisch a également connu un grand succès à Broadway en 1975 avec A CHORUS LINE, adapté dix ans plus tard au grand écran - et sans grande conviction - par Sir Richard Attenborough.

Mais enfin comment ne pas oublier sa mélodie très raffinée pour L'ESPION QUI M'AIMAIT (Nobody does it better?), superbement fredonnée par Carly Simon ? Etrangement, la seule partition Bondienne nommée pour l'Oscar de la meilleure partition. C'est dire le statut de Marvin Hamslisch auprès de ses pairs dans les années soixante-dix.

Hamlisch a tout récemment composé et enregistré la partition du prochain Steven Soderbergh...

Desplat donne un concert dans mon propre pays alors que je n'y suis plus...
J'étais allé à Gand il y a deux ans, et je conseille à quiconque le peut d'en faire autant. Il y a énormément de beau monde, et les compositeurs semblent plutôt accessibles. Je me rappelle qu'au terme des World Music Awards (la cérémonie ayant lieu le dernier jour du festival, couplée à un concert "Ubeda-style" où s'illustrent différents compositeurs.), je dus quitter la salle au pas de course afin d'attraper le dernier train me permettant de rentrer chez moi. Comme de coutume, une reception était organisée après la cérémonie, avec boissons et nourriture en self-service. Nous étions parmi les premiers à partir, et sur le retour, je pus croiser entre autre Steven Barton (assistant d'Harry Gregson Williams), déambulant seul dans les couloirs, ainsi que Clint Mansell accoudé à une table, n'attendant que les fans pour entamer la discussion... Bref, malgré l'excellence espagnole, Gand n'est certainement pas un festival à sous-estimer. Bien au contraire...

J'ai un très beau souvenir de Gand,une ville que je n'oublierai jamais et que je découvris lors d'un concert d'ENNIO MORRICONE
lors duquel celui-ci dirigea l'intégrale de sa "Symphony for Richard III". J'aurais dû y emmener mon épouse pour les belles ballades romantiques que cette ville,par sa physionomie,aurait rendues authentiques; ville natale de DIRK BROSSE et c'est
d'ailleurs là-bas que j'ai pu dégoter son "Ethno-classical symphony" pour une pléiade d'instruments éthniques et orchestre
symphonique,une oeuvre que j'adore.
Cette ville est donc pleine de bons souvenirs pour moi et le festival autour de HAMLISCH et DESPLAT n'est sûrement pas
de ceux à sous-estimer. Ceux qui peuvent et qui ont envie d'y aller,n'hésitez pas!

Y-a-t-il finalement des gens qui vont assister au concert ce samedi?

Rorschach a écrit :Y-a-t-il finalement des gens qui vont assister au concert ce samedi?

Oui: moi.

Hellboy a écrit :

Rorschach a écrit :Y-a-t-il finalement des gens qui vont assister au concert ce samedi?

Oui: moi.

Le boss, toujours là où il faut être. Tu vas présenter le site aux compositeurs présents?
J'y serai aussi avec mon amie et mon frère.

Présenter le site, y revoir de vieux amis, faire des interviews, voir les concerts, boire des bières belges, et tout plein d'autres choses !
Compte-rendu complet sur le site dans la semaine.

Hellboy a écrit :Compte-rendu complet sur le site dans la semaine.

Tu m'ôtes les mots de la bouche, patron. Moi qui m'apprêtais justement à te réclamer un compte-rendu précis, exhaustif et détaillé, tel que toi seul en a le secret. Tiens, à ce propos, voilà qui me fait soudain penser que...

Avant le compte rendu de Hellboy, je tenais à vous faire partager ma première expérience à Gent.

Après maintes complications de préparation, nous arrivons dans la charmante ville de Gent (je dis ça mais en fait j’en sais rien, on n’a pas visité) avec au moins 1 heure de retard sur l’horaire prévu.

On se restaure dans le beau restau pas donné de Bijloke

et on laisse tomber la fourchette 5 minutes avant le début de la cérémonie. Puis on court découvrir la salle en se rendant compte que personne, parmi les jolies demoiselles de l’accueil, ne nous a demandé nos billets.

Dans la salle, nous sommes disposés tout au fond mais au final cela n’a pas gâché le spectacle.
Je passe sur le palmarès (Hellboy y reviendra sûrement). J’espère surtout que Desplat ne va pas prendre la grosse tête avec tout ça.
Nous avons ensuite droit à 15 minutes d’entracte durant lesquelles je m’empresse d’acheter les 3 cds For The Record de Mychael Danna, Craig Armstrong et Angelo Badalamenti. Mon frère en profite, lui, pour se faire photographier avec Andy Garcia (chacun ses priorités).

Puis vient le moment très attendu du concert. Dans l’ensemble j’ai été ravi d’assister à la prestation de l’orchestre Brussels Philharmonic sous la baguette de Desplat. Si ce n’est peut-être qu’à certains moments il me semble avoir entendu des sons très étranges en provenance des cordes. De même, le choix des morceaux est parfois curieux (un seul extrait de the Golden Compass et très court). Néanmoins, le spectacle est excellent. J’ai eu beaucoup de frissons à l’écoute du thème d’Un Héros très Discret.

Derniers instants après le concert. Nous passons dans la salle réservée à la réception post concert. Elle est bondée. On se fraye un chemin vers le bar. Je vois Alexandre Desplat en pleine discussion mais qui s’apprête à bouger. Je l’appelle et lui demande poliment un autographe. Il me répond qu’il n’a pas encore eu le temps de boire « mais bon… rapidement ». Je lui sors 3 pochettes. « Une seule, laquelle ? » Je ne sais pas quoi répondre. Il choisit alors la pochette de Chéri (« Ah Michelle… » dixit A. Desplat). Il signe et s’en va. Même pas eu le temps de prendre une photo mais tant pis. J’ai au moins un autographe et puis… mais au fait, c’est quoi cette petite rature sur la pochette, que j’avais prise pour un accident de stylo, serait-ce… ?

Mister Desplat devait être plutôt euphorique pour se permettre de dessiner ce genre de truc.
Puis, on boit un verre et on décide enfin de rentrer avec un beau souvenir.

Je regrette d’ailleurs maintenant de ne pas avoir fait l’effort d’y aller l’année de la présence de John Powell.