Sunshine Cleaning
Publié : dim. 5 juil. 2009 03:32
les films "indépendants" américains ont un charme certain, le fond et la forme se différencient volontairement des films de studio, dans SUNSHINE CLEANING on parle plus volontiers des prolos, de la galère, d'une certaine réalité, avec un casting très souvent convaincant, et dans ce cas filmé par une caméra portée scrutant les comédiens, sans aucune fioriture
tout cela en ne négligeant pas de travailler l'image, l'esthétique (voir par exemple le sublime FROZEN RIVER)
dans SUNSHINE CLEANING, on suit la galère de la ravissante Amy Adams (la petite infirmière naïve de CATCH ME IF YOU CAN poursuit une belle carrière, bien méritée) et de sa sœur jouée par Emily Blunt qui se lancent dans la création d'une entreprise de nettoyage œuvrant après les suicides, homicides et autres joyeusetés...elles apprennent à supporter et à maîtriser le décrassage des murs et des matelas imprégnés d'hémoglobine et autre matière corporelle, pour....gagner des thunes et survivre
certes, le prétexte professionnel n'est pas le cœur du film, car celui-ci tisse avec douceur le canevas des sentiments qui lient les deux sœurs et leur père (le génial Alan Arkin), tous apprenant à survivre sans la mère
la présence de Clifton Collins Jr est également à noter
le ton n'est jamais glauque, le film parvient à équilibrer parfaitement la bonne humeur et son penchant doux amère
un excellent petit moment de cinéma américain ("feel good movie") au milieu des grosses productions estivales


tout cela en ne négligeant pas de travailler l'image, l'esthétique (voir par exemple le sublime FROZEN RIVER)
dans SUNSHINE CLEANING, on suit la galère de la ravissante Amy Adams (la petite infirmière naïve de CATCH ME IF YOU CAN poursuit une belle carrière, bien méritée) et de sa sœur jouée par Emily Blunt qui se lancent dans la création d'une entreprise de nettoyage œuvrant après les suicides, homicides et autres joyeusetés...elles apprennent à supporter et à maîtriser le décrassage des murs et des matelas imprégnés d'hémoglobine et autre matière corporelle, pour....gagner des thunes et survivre
certes, le prétexte professionnel n'est pas le cœur du film, car celui-ci tisse avec douceur le canevas des sentiments qui lient les deux sœurs et leur père (le génial Alan Arkin), tous apprenant à survivre sans la mère
la présence de Clifton Collins Jr est également à noter
le ton n'est jamais glauque, le film parvient à équilibrer parfaitement la bonne humeur et son penchant doux amère
un excellent petit moment de cinéma américain ("feel good movie") au milieu des grosses productions estivales

