Die Hard 5
Bon ben c'était une minable imitation de Die Hard. Un film d'action banal avec Bruce Willis limite DTV mal rythmé,
pas drôle, avec quand même 1 grosse d'action qui a dut demander une logistique de fou mais gaché (pour rester poli)
par un montage cut assez hallucinant sans parler du va-et-vient entre l'autroroute et le centre-ville a ne rien y comprendre
(ils rentrent en ville, sortent sur l'autoroute et retournent en ville au moins 10 fois).

(et là je parle de la meilleure scène du film)

Tout est baclé, les enchainements, les dialogues, les péripéties, les persos, ABSOLUMENT TOUT !
C'est quand même mieux que le 4 car le score de Beltrami fait des tonnes de clins d'oeil a celui de Michael Kamen.

Doc Sidious a écrit :Die Hard 5
C'est quand même mieux que le 4 car le score de Beltrami fait des tonnes de clins d'oeil a celui de Michael Kamen.

Beltrami, en digne élève de feu Goldsmith, se met parfois en mode "compositeur à queue de cheval" lorsqu'il s'agit de faire une musique infiniment supérieure aux images qu'elle accompagne !

"Dardevil" version longue. J'avais en souvenir un film bancal et mal foutu, cette version longue rétablie l'équilibre et ce "Dardevil" s'en trouve grandement améliorer, sans être le film du siècle non plus. Un bon divertissement et un personnage mieux respecté.

Le Dernier Rempart : Affligeant, tant dans le fond (scènes surréalistes, dialogues insipides, personnages caricaturaux, Schwarzy en mode "non-jeu"), que dans la forme (les 3/4 des plans sont débullés, et ce sans aucune raison artistique). Un calvaire que de voir ce film.

J'ai trouvé ce "Dernier rempart" assez sympa, même si extrêmement couillon. Pas le grand retour d'Arnold... mais cela aurait pu être bien pire. L'occasion de voir que les années ont passé et que le pauvre a du mal à se mouvoir.

Au final, j'ai pris infiniment plus de plaisir à mater ce film que le pitoyable et purgesque (ce mot sera intégré dans les dictionnaires 2015) "Die Hard 5".

Le troisième essai aura été le bon. Jusqu'à présent, la dernière fournée d'Artus, consacrée à un cinéma anglais ne se limitant pas en matière de sursauts horrifiques qu'aux productions Hammer, ne m'avait occasionné que des déceptions. Horror Hospital se laissait regarder sans déplaisir grâce à ses excentricités (le geôlier nain, le couperet saillant d'une voiture tel un aileron de requin), mais son récit cousu de fil blanc ternissait un méchant coup sa tenue générale. Et le classicisme poussiéreux de Blood of the Vampire, qui fait un malheureux amalgame entre le respect des archétypes et une monotonie prévisible dans ses moindres détails, n'a récolté de ma part que la plus parfaite indifférence. Autant dire qu'à ce moment-là, je ne donnais pas cher de la peau de Blood on Satan's Claw.

Divine surprise, le film, de loin le plus littéraire des trois, explore les inquiétantes arcanes du folklore local avec un véritable bonheur. Déliquescence champêtre et rituels impies sont au rendez-vous, agrémentés qui plus est d'une envoûtante partition de Marc Wilkinson. Son charme étrange agit dès les premiers accords d'un thème principal de sombre tenue, dont la mélodie grave est subrepticement viciée par une clarinette moqueuse.

La saison 1 de "La fureur dans le sang" (Wire in the blood), série policière anglaise de 3 épisodes d'1h30 chacun adaptés de bouquins de Val Mc Diermid (pas lus),qui suit un psychologue clinicien qui aide la police.
Sous ce pitch classique se cache une excellente série (comme toujours avec les anglais) tendue à souhait, bien écrite, bien interprétée et avec cette touche d'humour pince-sans-rire typiquement british.

Il y a 6 saisons, chacune entre 3 et 5 épisodes de la même durée mais à partir de la saison 2, il s'agit de scénarios originaux.

"indian Palace" Un très très joli film avec des thèmes sur la vieillesse abordés avec une finesse rare (sexualité, peur de mourir, droit à la différence) C'est juste, drôle, émouvant, et les acteurs sont tous absolument irrésistibles. Tout ça avec en toile de fond une Inde que j'ai retrouvé et une belle musique de Thomas Newman. A voir !

Vu "The Bay", j'en attendais pas grand chose et j'ai finalement bien apprécié (comme quoi...). J'étais curieux de voir ce que Barry Levinson ferait dans le registre déjà usé du "found footage",
et c'est plutôt réussi, car filmé de façon réaliste, avec un zest de gore, quelques bons sursauts, et surtout, une atmosphère immersive et intense. Le film se pare d'un message écologique évident
et critique ouvertement l'immobilisme du gouvernement américain en matière de respect de l'environnement. Un bon thriller écolo en somme - la scène des 2 policiers dans la maison entièrement
filmée de l'extérieur et complètement suggérée est un grand moment de frissons, notamment grâce aux cris atroces des occupants ! D'ailleurs, j'ai trouvé très réussi l'utilisation des cris que la journaliste
entend au loin : on nage en plein pouvoir de la suggestion, et j'ai trouvé ça 1000 fois plus terrifiant que de montrer des monstres ou des trucs sanguinolents ! Bonne musique atmosphérique de Marcelo Zarvos,
en mode indus/électro intense un peu abstrait, score assez intense dans le film.

D'accord avec toi, Alien ! ce "The Bay" est une réussite dans le genre "Found Footage". Je trouve le montage vraiment malin et malgré les effets reportages, on sent la patte d'un vrai réal avec un peu de bouteille.

Pour terroriser son public mieux suggérer que montrer, l'imagination fait le reste et a la fin il y aura autant de monstres que de spectateurs , si le monstre devient visible il finit par être risible mais s'il demeure informe il peut prendre toutes les formes .

Vu "Jeune et jolie". Les chansons de Françoise Hardy prennent trop de place dans la BO pour que la musique de Rombi soit audible. Le film est bêtement racoleur. Il n'y a jamais ce parfum de soufre qu'il y avait dans "le diable au corps" de Marco Bellochio. Je me demande bien pourquoi cela a fait scandale à Cannes.
Pour me réconcilier avec les films français contemporains, je vais me jeter sur le DVD de "L'écume des jours" qui sort ces jours ci.

Alien7 a écrit :Vu "The Bay", j'en attendais pas grand chose et j'ai finalement bien apprécié (comme quoi...)

Misquamacus a écrit :D'accord avec toi, Alien ! ce "The Bay" est une réussite

Comment donc ? Un biopic consacré à nul autre que le divin Michael est paru dans nos salles, et personne n'a pris la peine d'en avertir le vieux Van Cleef ? En tout cas, je suis absolument enchanté de constater que même les diatribes des habituels bourreaux du grand homme n'ont pas résisté au portrait, probablement fin et spirituel en diable, que le film brosse de l'inestimable réalisateur de Bad Boys II. Ah si, j'vous jure, ça fait plaisir !

Vu aujourd'hui Elysium, où l'on s'attarde trop sur Terre dans une ambiance à la Mad Max alors que l'on aimerait découvrir davantage ce satellite si beau de loin. Pour sa première composition, Ryan Amon fait un peu du Beltrami. C'est à dire musique de blockbuster dont on ne sait pas ce que cela donne écouté hors contexte.

Lee Van Cleef a écrit : Comment donc ? Un biopic consacré à nul autre que le divin Michael est paru dans nos salles, et personne n'a pris la peine d'en avertir le vieux Van Cleef ? En tout cas, je suis absolument enchanté de constater que même les diatribes des habituels bourreaux du grand homme n'ont pas résisté au portrait, probablement fin et spirituel en diable, que le film brosse de l'inestimable réalisateur de Bad Boys II. Ah si, j'vous jure, ça fait plaisir !

Rhôôôôô ! Petit polisson, va...

En Italie comme partout ailleurs, il y a les artistes déifiés qui siègent au sommet de la montagne, telles d'immenses idoles sculptées dans un marbre rutilant, et puis il y a les oubliés/négligés/répudiés, qui doivent leur mauvaise fortune à un univers trop personnel pour être appréhendé par tous, à un caractère de franc-tireur mal perçu ou à des gamelles répétées au box office. En dépit d'un Lion d'Or glané jadis à Venise, Valerio Zurlini reste aujourd'hui pétrifié dans une obscurité dissimulatrice qui lui sied terriblement peu. S'il m'était resté quelque doute à ce sujet, les visions coup sur coup d'Estate Violenta (Eté Violent) et de Cronaca Familiare (Journal Intime) l'auraient fait décamper en un tournemain. Tout l'art formidable du réalisateur est condensé dans ces mélos magnifiques, depuis ses dons sans faille pour pousser à leur meilleur ses comédiens (Marcello Mastroianni et Jacques Perrin, poignants l'un comme l'autre en frères que tout sépare, Eléonora Rossi Drago qui n'est que flammes brûlantes et glace coupante) jusqu'au parfait agencement des dispositifs dramatiques qu'il emboîte avec l'instinct des maîtres, en passant par une mise en scène dont le réalisme de surface dissimule des joyaux de stylisation. Bref, Zurlini était un grand. Et si vous soupçonnez de ma part l'une de ces hyperboles mensongères dont je me suis rendu coupable ça et là (pas ma faute, c'est compulsif), eh bien il ne vous reste plus qu'à voir pour pleinement croire.

The Hunger Games - Long à démarrer (même si les scènes d'introduction sont loin d'être inintéressantes) et puis après le film se déroule mollement. Bon c'est vrai qu'après Battle Royale et Running Man, tout parait forcément un peu fade.
La fin laisse tout de même espérer du mieux... à voir si la suite qui doit sortir dans quelques mois va confirmer cet espoir.

On ne peut décemment dire que Sean Connery, dans les années 60 et 70, aura gentiment paressé entre deux sauvetages de la planète dans le smoking de James Bond. Aux côtés de The Man who Would Be King, de Marnie, The Wind and the Lion, Robin and Marian ou des films de Sidney Lumet, The Molly Maguires (Traître sur Commande) est un de ses efforts méritoires (restés hélas infructueux) pour se soustraire à la tyrannie de 007. Et il y avait du beau linge au générique : le génial chef-opérateur James Wong Howe, Henry Mancini, auteur d'un excellent thème aux airs de ballade irlandaise, le réalisateur Martin Ritt, mettant à l'ouvrage tout son savoir-faire et son engagement encore sous-estimés, et un Richard Harris de grande classe face à l'ami Sean. Grâce à eux, le film, claquemuré dans les baraquements de fortune et les boyaux ténébreux d'une petite ville minière, joue à merveille de son potentiel dramatique. Et le final, d'où les "héros" sortent tous perdants, la colère au ventre et l'amertume plein la bouche, est de ceux qui vous hantent longtemps.

"The Colony" : Une série B avec quelques têtes d'affiche et une morale absolument puante !

Misquamacus a écrit :"The Colony" : Une série B avec quelques têtes d'affiche et une morale absolument puante !

C'est le film avec Bill Paxton et Laurence Fishburne ? Pas désagréable........faut dire que j'aime beaucoup les films qui se passent sous la neige

Oui mais la morale de l'histoire ! ça craint, non ?

Sympa ce nouvel épisode de Chucky (DTV) qui s'amuse à être classique et aussi à brouiller les cartes (on peut se tromper dans les couples, pas dans l'ordre des victimes par exemple). Brad Dourif et sa fifille s'en donne à cœur joie, les FX fonctionne bien (le "Brave gars", moins parodique, en devient carrément très inquiétant au début avec un visage vraiment réussi) et surtout, SURTOUT, une fin à tiroirs et un dénouement absolument jubilatoire pour ceux qui, (vieux) comme moi, on suivi la série depuis le début. Allez jusqu'au bout du générique !

Misquamacus a écrit :Oui mais la morale de l'histoire ! ça craint, non ?

"Survivre à tout prix", la dernière réplique du film, en dit long effectivement.....

Oui surtout que le message véhiculé jusqu'à là c'est il faut survivre, penser aux autres, mais garder notre humanité. Et à la fin, non, on va flinguer les méchants à la hache dans une débauche de gore et on va flinguer tous ceux qui s'interposent... Là je pense que les survivants vont trouver la terre promise et... Butter tout le monde !

"Moi moche et méchant 2" Vite vu, vite oublié. Audrey Lamy en fait des tonnes et les Minions sont trop mignons !