Je n'arrive pas a écouter les extraits

Vous avez quel navigateur ? Sur Safari et Opera, ça veux pas...

Edit, sur Chrome ç'est OK, et ça a l'air sublime

Le Yéti a écrit :Harry Potter est de retour.
Deuxième piste : c'est carrément le thème de The Fury.

Bon, hâte d'écouter tout ça en bonne qualité et bien au chaud dans mon lit.

Certaines couleurs instrumentales me font aussi un peu penser à Home Alone.

Je n'ai réussi à écouter que l'extrait de la première piste, mais ça confirme que ce qu'on avait entendu dans la vidéo du tapis rouge était bien un large extrait du score, et ça me suffit pour savoir que je vais adorer !

Du pur Williams, c'est certain ! Rien d'un tant soit peu nouveau à l'horizon, mais ce n'est pas bien grave, c'est bon tout de même !

Ca y est j'ai réussi à écouter tous les extraits, et effectivement la piste 2 c'est The Fury à 100%... et il y a un passage vers la piste 8 ou 9 je ne sais plus, qui me rappelle Home Alone à moi aussi, et plus particulièrement le thème des voleurs. Hâte d'en entendre plus !
Et pour ceux que ça intéresse, le CD est dispo en précommande chez MBR depuis quelques jours.

Nameless1138 a écrit : Et pour ceux que ça intéresse, le CD est dispo en précommande chez MBR depuis quelques jours.

Dispo à partir du 12 juillet. Ça va être long, personnellement je n'attendrai pas jusque là !

Je viens de voir ça :


Quelqu'un en a-t-il entendu parler ? Je ne savais pas qu'ils allaient rééditer les LP des six Star Wars séparément. Si c'est le cas, c'est une super nouvelle pour moi, car il ne me manque que les épisodes II et III (le VII devrait me parvenir dans les jours qui viennent si la douane ne s'en mêle pas...) !

The BFG (que je lis mentalement The Big Fucking Giant) est disponible sur iTunes. J'en suis à la piste 3. Très doux, très précis, on dirait qu'il l'a composé dans les années 70 je trouve. Les orchestrations sont magnifiques.

Le Yéti a écrit :The BFG (que je lis mentalement The Big Fucking Giant) est disponible sur iTunes. J'en suis à la piste 3. Très doux, très précis, on dirait qu'il l'a composé dans les années 70 je trouve. Les orchestrations sont magnifiques.

Moi aussi en pleine ecoute ,
C'est effectivement trés doux , un mélange de E.T , Hook , harry potter avec un thème ressemblant tres fortement a Lincoln.

Y'a du Lincoln, y'a du Catch Me If You Can ("Blowing Dreams"), du Harry Potter ("Frolic" ou "Snorting and Sniffing"). Je suis pas aussi enchanté que lorsque j'ai entendu War Horse ou Lincoln pour la première fois, mais c'est charmant de bout en bout.

En pleine écoute également. Sans surprise, on pense très fort aux Harry Potter (surtout le 1er), Hook et...The Fury, carrément ! Dans "The Witching Hour", on peut effectivement entendre le même thème à partir de la 55ème seconde.
Bref pas bouleversé pour le moment, mais je sens que ce score va être un "grower" (comme on dit dans le jargon).

Apres 2 écoutes quasi consécutive mon avis reste le même , une très jolie Bo comme seul John Williams sait nous faire.
D'ailleurs l'album est un sorte de Mix entre les albums Hook , Home Alone , Harry Potter , War Horse et Lincoln , sans atteindre la virtuosité de celles-ci.
J'ai même l'impression d'entendre par moment le thème de Anakin Episode 1 a certains moments.
Bref du pur Williams comme il compose depuis plusieurs années avec des réminiscences de certaines de ses " Bo enfances". Malgré quelques très jolies thèmes cette BO est quand même assez répétitive.
Donc un petit Williams mais un petit Williams reste toujours une belle BO comme peu de compositeurs savent encore faire.

P.s : que veux dire le terme "grower" ?

Je dirais bien : une œuvre qui "grandit" en nous, à laquelle on s'attache progressivement.

Oui c'est tout à fait ça, j'aurais peut-être dû le préciser.

Pour ma part je trouve ça sublime, il faut dire que j'étais déjà sous le charme du thème principal depuis la vidéo du tapis rouge ! Complètement d'accord avec toutes les ressemblances citées plus haut ceci dit, mais bon ça n'enlève rien à la beauté de ce score, que j'ai apprécié dès la première écoute.

Pareil que le message du dessus, chaque seconde est un emerveillement.
Du coup, c'est la première fois depuis 7 mois que je n'ai pas écouté le "Rey's Theme" aujourd'hui

Le Yéti a écrit :The BFG (que je lis mentalement The Big Fucking Giant)

Les geeks nostalgiques fans du jeu DOOM se souviennent du "Big Fucking Gun" et j'avoue avoir eu le même réflexe en voyant le titre du nouveau Spielberg...

Aucun nouvel avis ?

CD reçu avant hier, mais en écoute seulement maintenant. Rien de nouveau, c'est bien le JW actuel qui préfère le mouvement, le dialogue orchestral aux longs développement mélodiques (même s'il y en a aussi un peu), mais c'est tout de même la classe américaine : la sensation de magie, de rêve, les sentiments de douceur ou de comique, parfois mélangés, parfois juste effleurés, sont partout... Hook est logiquement la référence à laquelle on pense le plus, pour les passages liés à Clochette surtout, la facette "ravelienne" de Williams, disons. Je ne suis qu'à la moitié du CD, et pour l'instant trois morceaux m'ont particulièrement accroché : la féérie éthérée de Dream Country, le dialogue musical de Dream Jars (très "contemporain" de ton, qui d'autre que JW s'autoriserait ce genre de chose dans une musique de blockbuster?), et la musique clownesque de Frolic... excellente ! Je continue mon écoute...

Mon avis je vais le résumer simplement: il tourne en boucle depuis 2 jours et j'ai même pas encore enlevé le blister de the Rocketeer.. J'aurais du faire l'inverse!!

De merveilleuses envolées, pleins de rappel aux B.O 90 2000 avec du Catch Me, du Hook, du Home Alone, du Harry Potter etc etc etc... C'est une pure merveille inspirante.

Dadid a écrit :le dialogue musical de Dream Jars (très "contemporain" de ton, qui d'autre que JW s'autoriserait ce genre de chose dans une musique de blockbuster?)

C'est sans problème ce passage-ci qui m'a, plus qu'aucun autre, sauté aux oreilles. Ses jeux solistes, emblématiques du Williams "noble" du nouveau millénaire et ciselés avec la suprême assurance des maîtres, emmènent The BFG à proximité de rivages sur lesquels j'aurais aimé accoster pour de bon. Au lieu de quoi, le compositeur s'en éloigne aussitôt pour retourner voguer tant bien que mal sur les eaux, déjà fendues mille fois par lui, du romantisme féérique. De là un vrai problème, pour ne pas dire une certaine gêne, à voir Big John s'échiner à ressusciter les flamboiements majestueux dont il fut autrefois l'ambassadeur par excellence. De toute évidence, ce type d'écriture hyperbolique, remplie d'embardées, est (très, très) loin de le passionner autant qu'hier. Mais il y revient encore et encore, conduit au crime par des films qui réclament à toute force les bonnes vieilles recettes du Williams d'avant, spectaculaire et fougueux.

The Force Awakens, pur film d'aventures n'attendant qu'un score idoine, façon A New Hope, avait posé au grand homme une équation presque insoluble. Cette fois, son compère de toujours Spielberg, sans doute inconscient de l'impasse dans laquelle il vient de jeter son vieil ami, le pousse à composer un tiède succédané de l'époustouflant Hook, sans rien (quelques bricoles par-ci par-là, disons) des innombrables somptuosités harmoniques et thématiques qui brillaient de tous leurs feux plus de vingt ans auparavant. Certes, comme le nouveau Star Wars l'an passé, The BFG emplafonne la morne concurrence en une poignée d'arpèges bien sentis. Mais s'agit-il vraiment de la fin de carrière à laquelle rêvait John Williams ?

Alien7 a écrit :

Le Yéti a écrit :The BFG (que je lis mentalement The Big Fucking Giant)

Les geeks nostalgiques fans du jeu DOOM se souviennent du "Big Fucking Gun" et j'avoue avoir eu le même réflexe en voyant le titre du nouveau Spielberg...

yep, déjà en décembre dernier...

Edern a écrit :Zut alors! Ce n'est donc pas une nouvelle adaptation de Doom au cinéma?

John Williams a paraît-il voulu faire un ballet... et c'est réussi... La facture est classique, les morceaux sont variés. Parfois on rêvasse, parfois on danse, parfois on court... C'est une touche trop contemporain pour moi par contre... comme si « John Williams - Le compositeur d'œuvres concertantes » avait fait tomber un peu son masque...

Je trouve que le mélodieux et l'exaspérant se côtoient un peu trop souvent à mon goût. J'ai été soulagé de lire que le passage de flutes hyperactives de Dream Jars n'est pas dans le film. Le contraire m'aurait étonné, Spielberg ne tenait visiblement pas à ce que la salle se vide... Il s'agit d'une petite improvisation plutôt contemporaine, qui personnellement m'exaspère au plus au point. C'est physique, je suis incapable d'écouter ce « bruit », j'appuie sur NEXT à tout coup.

D'ailleurs, j'ai mis l'album de côté, le temps que le film sorte en BluRay et que je puisse le visionner d'abord.

Pour l'instant, il n'y a que le titre « Sophie's Future » que j'ai intégré à mes playlists.

Je pense que le film déçoit aux USA et qu'il le fera aussi à l'international. Mais bon, ce 137e album de John Williams semble généralement plaire aux fans... alors pari réussi, j'imagine que le temps fera son œuvre!

Bespin a écrit : le passage de flutes hyperactives de Dream Jars n'est pas dans le film. Le contraire m'aurait étonné, Spielberg ne tenait visiblement pas à ce que la salle se vide... Il s'agit d'une petite improvisation plutôt contemporaine, qui personnellement m'exaspère au plus au point. C'est physique, je suis incapable d'écouter ce « bruit »

C'est tout ce que je trouve à répondre... sinon une constatation, que "the conversation" et les autres musiques à tendance "contemporaine" de "Rencontres du troisième type" n'ont jamais vidé les salles il me semble.

En plus Dream Jars n'a vraiment rien de très déconcertant, avec toutes les musiques sound design atonales auxquelles sont habituées les spectateurs de cinéma fantastique... Je suis étonné que ce morceau te fasse cet effet !

Oui j'avoue m'être fait exactement la même remarque ! Exaspérer, faut pas déconner ! C'est surtout exceptionnel d'écrire une telle pièce avant-gardiste/contemporaine dans un gros film hollywoodien de 2016, franchement, au lieu de râler, on devrait plutôt apprécier la rareté d'une telle prise
de risque musicale dans un film américain contemporain, car on ne réentendra pas beaucoup ce genre de chose par la suite ! Perso, j'adore ce morceau,
c'est une super idée, reste à savoir ce que ça donne dans le film, après, si on aime pas la musique contemporaine...

Et puis Williams a fait bien plus inaccessible dans le genre, je pense à IMAGES qui est plus abstrait que cela, je ne crois pas que cela ait gêné quiconque à l'époque dans les salles ou même encore aujourd'hui - idem pour le duo tuba/hautbois de CLOSE ENCOUNTERS OF THE 3D KIND - L'argument "ça va faire fuir le public", excuse moi Bespin, mais c'est typiquement la réaction stupide des studios et majors hollywoodiennes, qui s'imaginent toujours qu'une approche un peu originale ou anti-conventionnelle d'une musique va gêner le film ou le public...

D'une façon générale, je trouve que certains sont bien difficiles avec THE BFG, on a quand même la chance d'entendre une partition symphonique classique d'un niveau et d'une maîtrise rarissime de nos jours, certainement les dernières grandes pages d'un grand maître de la musique de film sur ses dernières années, alors pour ma part, plutôt que râler sur tel ou tel manque d'originalité dans l'approche musicale, les orchestrations, les harmonies ou les mélodies, je préfère savourer ces dernières pépites musicales, car une fois que le compositeur aura passé l'arme à gauche, on regrettera bien amèrement cette époque, car une page de l'histoire de la musique de film se tournera pour de bon. Sachons donc en profiter pendant qu'il en est encore temps au lieu de toujours râler !

Alien7 a écrit :reste à savoir ce que ça donne dans le film

Hélas, d'après Bespin, nous n'aurons pas le plaisir de nous en rendre compte (même s'il semble hypersensible côté tympans, en ce moment, on ne peut que le croire ! ).

Sinon, bien d'accord avec toi Alien7. Le plus étrange pour moi c'est qu'on se goinfre partout du bruit de fond électro-atonal sans que ça ne gêne personne (parce qu'on ne le remarque même plus ?), mais dès qu'on a un truc écrit un peu moderne et réfléchi, ça surprend ou même ça choque encore certain (et là je ne parle pas spécialement pour toi Bespin). Je ne suis pourtant pas un fondu de musique contemporaine, mais je ne comprends même pas ce qui peut irriter dans ce petit "essai" de Williams, qui n'a vraiment rien de délirant.

Je me demande, Bespin, si tu apprécies par exemple La planète des singes (inutile de préciser quelle version), Alien, ou Dragonslayer... juste pour savoir, aucune attaque sur tes goûts de ma part !