Mortimer a écrit : ↑mar. 11 mars 2025 20:15 Faire un tour dans la cave d'Underscores ne risque pas non plus de casser trois pattes à qui veut bien être un peu curieux.

C'est d'ailleurs cet article qui m'avait poussé à acheter le CD à l'époque, je ne connaissais pas, et je ne le regrette pas du tout !

Je viens de lire que la boutique de vinyles le Silence de la rue a Paris a subit un incendie , le patron a été quelque peu brûlé en essayant de sauver des vinyles rares mais évacué a temps par les pompiers.

Visionnage et écoute de Black Bag de David Holmes. Et vraiment content de ce retour. Très mise en avant à l'image, on reste dans le jazz de Out of Sight ou Ocean's Eleven mais avec un côté plus nocturne ici, plus sombre sans se départir d'un certain groove. On combine ça à quelques petits sons et on a une BO assez uniques, amenant subtilement des éléments supplémentaires à l'image et plaisante à l'écoute. Un vrai côté Schifrin en plus sur certaines scènes. On en demandait clairement pas autant, donc on va pas dire non à en reprendre.

Ce concerto, pure première écoute, m'ébahit de bonheur... faut aimer le style de Philip Glass mais... hyper énergique ! Bravo !

Haricolin a écrit : ↑mar. 18 mars 2025 18:59 Visionnage et écoute de Black Bag de David Holmes. Et vraiment content de ce retour. Très mise en avant à l'image, on reste dans le jazz de Out of Sight ou Ocean's Eleven mais avec un côté plus nocturne ici, plus sombre sans se départir d'un certain groove. On combine ça à quelques petits sons et on a une BO assez uniques, amenant subtilement des éléments supplémentaires à l'image et plaisante à l'écoute. Un vrai côté Schifrin en plus sur certaines scènes. On en demandait clairement pas autant, donc on va pas dire non à en reprendre.

Un bel hommage à Dirty Harry dans les orchestrations

Les Japonais ont enfin pensé à ouvrir un maid café dans lequel nos chers Lee, Mortimer, Pat59 et autres barbons se sentiront comme chez eux :

DarkCat a écrit : ↑mer. 19 mars 2025 21:37 Les Japonais ont enfin pensé à ouvrir un maid café dans lequel nos chers Lee, Mortimer, Pat59 et autres barbons se sentiront comme chez eux

"Mais je vous jure, je suis pas venu faire la manche ! Moi, tout ce que je veux,
c'est qu'on m'explique ce que c'est qu'un maid café ! Sans blague, vous savez,
ils m'explicationnent jamais rien, les jeunes clampins de chez UnderScores...
— Oui, monsieur Van Cleef, c'est triste et tout ça, mais faut pas rester là, y'a
des gens qui essaient de travailler, vous voyez..."

Visionnage et écoute de Laroy, Texas, petit film indé américain, composé par les français Delphine Malaussena, Rim Laurens et Clément Peiffer. Partition blues centrée sur deux thèmes, le premier un peu dépressif et l'autre entre western et polar. Le reste de l'album de 25 minutes contient des variations et des pistes similaires autour de ces deux thèmes. Dans le genre, c'est du bon boulot.

C'est russe, ça fait peur, ça ne ressemble à rien de connu mais c'est beau. Et c'est surtout mis en musique par Sofia Goubaïdoulina, qui vient de nous quitter récemment


Maugli. La version soviétique du Livre de la Jungle réalisé en 1967 par Roman Davydov. Chefs d'oeuvre


l'Epouvantail réalisé en 1983 par Rolan Bykov. Chefs d'oeuvre


Le chat qui allait son chemin tout seul, réalisé par Ideya Garanina en 1988. Chefs d'oeuvre

Le genre de films qu'il fallait vraiment chercher avec les dents il y a une vingtaine d'années et qui aujourd'hui se trouve en 2 clics sur youtube. On n'arrête pas le progrès...

Le score de "The Penguin" de Mick Giacchino sera édité fin avril par Mutant Records.
Il est précommandable chez Darty non pardon à la FNAC https://www.fnac.com/a21311744/Mick-Gia ... n-CD-album

Visionnage et écoute de The French Connection de Don Ellis. A l'image du film, tout ne m'a pas passionné, mais il y a des moments très réussis. Du jazz, que je préfère dans ses parties plus déchainées que celles plus dépressives. Une bonne BO intéressante en tout cas.

Je te sens influencé par Total Trax, et tant mieux ! Film et BO intransigeants. Maintenant je te conseille Conversation secrète, surtout le film (j'aime bien la BO mais c'est mini-minimaliste), qui doit être sur ta liste !

Je note. Pas encore écouté l'épisode de TT mais ça ne saurait tarder. ça faisait longtemps que ce film était sur ma liste D+ et je me suis motivé à le regarder hier.

Haricolin a écrit : ↑lun. 24 mars 2025 12:47 Visionnage et écoute de The French Connection de Don Ellis. A l'image du film, tout ne m'a pas passionné

"J'te retrouverai, p'tit con ! J'ferai de ta vie un enfer, même si tu vas te planquer dans le rade le plus minable de Poughkeepsie !"

Eh bien, Rico, puisque ce serait inintelligent de t'arrêter en si prometteur chemin, que dirais-tu de faire place à French Connection II ? Cet excellent polar, sous-estimé dans des proportions tragiques, qui ne confesse pour seul démérite que d'emboîter le pas à un classique instantané, jouit d'une partition dont l'abord moins rustaud que précédemment a quelque chance d'amollir tes réserves. Plus funky que jamais, tel un Schifrin parachuté pour son bonheur à Marseille, Don Ellis groove sévère mais n'en oublie pas pour autant sa fibre expérimentale, qui l'écarte le cas échéant des savoureusement gros sabots de la blaxploitation qu'il est à deux doigts de chausser pour sans égard aucun le projeter sur des voies plus rébarbatives, prisées par des voyous comme Herbie Hancock. Ou comment concilier les (doux) parfums du moment à la Vanité d'Auteur...

En pleine écoute de la tentative de refaire Il Gattopardo par Paolo Buovino...
Entre Strauss et le Parrain... la valse est vraiment pas très inspirée... et je ne compare pas avec celle du film originale... ma véritable pensée ? Elle sera au programme de la prochaine tournée d'André Rieu... voilà... peux pas être plus clair... et en plus c'est long... pffff...

Un peu de Goldsmitocine... Rata... et on va envoyer de l'encodage !

Lee Van Cleef a écrit : ↑lun. 24 mars 2025 20:06 à French Connection II 

Premier 2 l'Histoire !

Comme il n'y a plus guère de pauvres fous qui osent s'aventurer dans un Topic qui pourtant recèle quelques jolis trésors pour quiconque sait encore lire (je parle du Topic 'Underscores : derniers articles'), je pose ça là, comme on dit aujourd'hui :

Haricolin a écrit : ↑lun. 24 mars 2025 09:49 4 mois après, revoici les X-Men en fanfare dans mon nouvel article sur X-Men 2 de John Ottman. Bonne lecture



Moi étant prêt à m'infiltrer chez vous si vous ne lisez pas mon article.

Chouette papier de notre Haricolin toujours prêt à croiser du gène mutant. Je le félicite pour la qualité structurelle (de plus en plus aboutie) et informative de son texte. Dans l'ensemble je suis assez d'accord avec ce qu'il y est écrit, même si j'eus pour ma part accentué ce qu'Ottman doit à Kamen (bien qu'il l'évoque en filigrane au début de son article).
En tout cas, merci et keep the fight!

Dadid a écrit : ↑mar. 11 mars 2025 19:37Franchement le début ne casse pas trois pattes à un goblin avec son motif toujours répété de la même manière et ses échos plus que flagrants du LOTR de Rosenman (certainement voulus pour établir une filiation). Mais bon ça m'a l'air sympa (jamais écouté... ) [...] Je précise que l'ensemble m'a l'air très appréciable, dans un style qui me plait bien et en effet éloigné des canons actuels. J'avais raté ou ignoré le CD, je ne sais plus, mais écoute intégrale il y aura !

Des livres consacrés au génie pulsionnel de Frazetta, on en dénombre pléthore, où la qualité (du texte lorsqu'il y en a, de la reproduction des toiles farouches du maître le plus souvent) fait figure de très aléatoire facteur. L'excellent et joliment fourni Icon représente à l'endroit du néophyte affamé d'extravagantes morphologies une porte d'entrée avantageuse — mais il y a mieux encore, du pavé de compétition, rivalisant en taille comme en poids avec les moellons d'une forteresse médiévale ! Forcément, quand les maniaques de Taschen sont aux manettes...

Bref, cet aimable prélude pour dire qu'à l'intérieur de The Fantastic Worlds of Frank Frazetta se niche une longue citation de notre rude gaillard à propos, justement, de Fire and Ice, où il fit office, on le sait, d'omnipotent homme-orchestre. Musique incluse, d'après ses dires : "J'ai insisté pour que la bande originale soit de facture classique ; j'ai fait découvrir Stravinsky, Moussorgski et Prokofiev à Bakshi. Des sources d'inspiration pour moi depuis de nombreuses années". Le choix du lettré William Kraft tombait dès lors sous le sens, de même que celui d'un temp-track très "audible", mais dont le compositeur, pas mécontent à coup sûr d'avancer en terrain connu, s'accommoda valeureusement. Si l'ami Dadid n'a pas encore ponctionné sa bonbonnière replète des quelques roupies nécessaires à l'achat par lui mentionné, la chevauchée barbare ci-contre devrait une bonne fois le convaincre de l'impérieuse nécessité du geste :

Sam Lowry a écrit : ↑mer. 26 mars 2025 11:18Chouette papier de notre Haricolin toujours prêt à croiser du gène mutant. Je le félicite pour la qualité structurelle (de plus en plus aboutie) et informative de son texte. Dans l'ensemble je suis assez d'accord avec ce qu'il y est écrit, même si j'eus pour ma part accentué ce qu'Ottman doit à Kamen (bien qu'il l'évoque en filigrane au début de son article).

L'aplomb intrépide avec lequel Rico affirme, au sujet de l'héroïque branle-bas dont fait usage Ottman pour rameuter les X-Men, qu'il "deviendra d’ailleurs le seul thème de toute la saga dont le grand public se rappelle", m'emplit de scepticisme. Lesdites foules se fichent pas mal de tout le sang et toute l'eau que sont prêts à suer au labeur nos chers compositeurs, et parvenir à envoûter leurs oreilles a, de tout temps, tenu de l'implacable gageure. Tel que j'entends les choses, c'est pour ma part fort simple, un seule et unique leitmotiv super-héroïque est parvenu durant ce nouveau millénaire à marquer à grande échelle : celui, fort habilement troussé par Alan Silvestri, d'Avengers. Tout le reste n'est que buissons d'amarante dont les indolentes trajectoires éveilleront seulement l'intérêt des hurluberlus de notre espèce...

Lee Van Cleef a écrit : ↑jeu. 27 mars 2025 01:09 L'aplomb intrépide avec lequel Rico affirme, au sujet de l'héroïque branle-bas dont fait usage Ottman pour rameuter les X-Men, qu'il "deviendra d’ailleurs le seul thème de toute la saga dont le grand public se rappelle", m'emplit de scepticisme. Lesdites foules se fichent pas mal de tout le sang et toute l'eau que sont prêts à suer au labeur nos chers compositeurs, et parvenir à envoûter leurs oreilles a, de tout temps, tenu de l'implacable gageure. Tel que j'entends les choses, c'est pour ma part fort simple, un seule et unique leitmotiv super-héroïque est parvenu durant ce nouveau millénaire à marquer à grande échelle : celui, fort habilement troussé par Alan Silvestri, d'Avengers. Tout le reste n'est que buissons d'amarante dont les indolentes trajectoires éveilleront seulement l'intérêt des hurluberlus de notre espèce...

L'utilisation du terme "grand public" est peut être effectivement un peu large. Mais il y a quelques jours, je discutait avec des amis cinéphiles très peu versés en musique, ils m'ont sorti que c'était le même thème qui était utilisé sur les différents X-Men, donc je n'ai pas totalement tort. Il y a 10 ans quand j'ai créé mon compte spotify, une des premières musiques que j'ai ajouté à ma playlist était le thème d'Apocalypse (donc le célèbre thème de X-2). Alors qu'à 10 ans, on va dire que je n'étais pas très versé niveau musique

Mais tu ne dis pas ce que tu as pensé de l'article autrement ?

Vous préférez Verdi dans X² ou dans Battle Royale ?




J'ai du mal à choisir... Ottman fait des nuances et s'approprie le thème alors que Amano retient la rythmique... bref... Dies Irae comme dirait Magneto !

Étant donné qu'il s'agit du requiem de MOZART dans X2 et en effet celui de VERDI dans Battle Royale, je ne vois pas bien quelles nuances comparer !

C'est un peu comme jouer au jeu des 7 erreurs sur ces deux images : sauras-tu relever les différences ?

Visionnage et écoute de The Alto Knights de David Fleming. Efficace a l'image, c'est sans trop de saveur en écoute isolée. Malgré une trompette Morriconienne assez mélancolique sur certaines scènes, c'est du papier peint. Des kilomètres de violons qui sont déployés dans des montées en tension basiques et des "parties émotionnelles" vues et revues. La touche documentaire du film se ressent un peu dans la BO mais sans lui donner une personnalité pour autant. Dommage.

Dadid a écrit : ↑jeu. 27 mars 2025 17:24 Étant donné qu'il s'agit du requiem de MOZART dans X2 et en effet celui de VERDI dans Battle Royale, je ne vois pas bien quelles nuances comparer !

C'est un peu comme jouer au jeu des 7 erreurs sur ces deux images : sauras-tu relever les différences ?

Euh... il y a un peu de piment sur la deuxième photo... ce qui gâcherait la ratatouille... m'en vais bouder dans mon coin... na !