DarkCat a écrit :Sinon, ce soir, on nous propose une bonne cuvée musicale (beaucoup moins pour les yeux ).

- Fantastic Four [qui porte toujours aussi bien son nom] (John Ottman)
- Ace Ventura: When Nature Calls (Robert Folk)
- Wing Commander (Kevin Kiner, David Arnold)
- Van Helsing (Alan Silvestri)

Et bien j'ai préféré plutôt m'en mettre plein les yeux......et tant pis pour les oreilles, avec Kramer contre Kramer. C'est tout de même autre chose que les quatre films cité plus haut.

DarkCat a écrit :Sinon, ce soir, on nous propose une bonne cuvée musicale (beaucoup moins pour les yeux ).

- Fantastic Four [qui porte toujours aussi bien son nom] (John Ottman)
- Ace Ventura: When Nature Calls (Robert Folk)
- Wing Commander (Kevin Kiner, David Arnold)
- Van Helsing (Alan Silvestri)

Une bonne cuvée? Cela ressemble plutôt à de la piquette.

Harry a écrit :Et bien j'ai préféré plutôt m'en mettre plein les yeux......et tant pis pour les oreilles, avec Kramer contre Kramer.

Pourtant le Concerto pour Mandoline de Vivaldi n'est pas mal non plus.

Tranquillise-toi, Emissary. C'est dans un grand cru que l'on nous propose ce soir de tremper les lèvres (damnation ! Me serais-je une fois de plus vautré dans des sous-entendus graveleux ?), l'archi-classique de John Barry Dances with Wolves.

Lee Van Cleef a écrit : Dances with Wolves.

Il me semble que c’est la version courte. Sinon pour ceux qui ont Canal + famille il y a ce soir Le dragon du lac de feu avec l’excellente musique d'Alex North

Ce soir sur W9, Collateral de M.Mann. Ce film est comme un morceau de free jazz, ça démarre lentement chaque élément prend sa place pour enfin s'installer dans une espèce d'hystérie au final (peut être évident) mais d'une belle sobriété. Pour une fois Tom Cruise prouve que lorsqu'il est bien dirigé peut dégager une bonne énergie de son personnage. Encore une fois M.Mann fait preuve d'une remarquable maitrise dans les scènes d'action (celle de la discothèque) et le sens du cadrage serré afin de coller au plus près des personnages. La BO (en promo) ne comporte que 4 titres de JNH sur 16. Un polar "nocturne" parfaitement maitrisé.

Il m'avait tout de suite semblé humer dans l'air un parfum entêtant de déjà-vu. Barry, ma vieille crapule ! C'est ainsi que tu honores ce topic, ta création, faut-il le rappeler... En nous refourguant tel quel ton post du 3 avril sur Collateral ? Pour te punir comme il se doit d'une si intolérable paresse, je te condamne à mettre illico sur pied un texte consacré à la musique de Philippe Sarde pour Vincent, François, Paul... et les autres de Claude Sautet, diffusé ce soir. Allez, on garde ses vaines protestations au fond de sa poche, et on se retrousse les manches !

Lee Van Cleef a écrit : Pour te punir comme il se doit d'une si intolérable paresse, je te condamne à mettre illico sur pied un texte consacré à la musique de Philippe Sarde pour Vincent, François, Paul... et les autres de Claude Sautet, diffusé ce soir. Allez, on garde ses vaines protestations au fond de sa poche, et on se retrousse les manches !

J'ai revu le film avec un grand plaisir, chez Sauté ça clope, ça picolle, ça parle fort...ça vie ! mais je n'ai pas gardé un grand souvenir du thème de PSarde.

BarryTheBest a écrit :chez Sauté ça clope, ça picolle, ça parle fort...ça vie !

Chapeau bas, Barry ! En seulement quelques mots bien sentis, tu viens de résumer toute la substantifique moelle du cinéma de Sautet, un auteur pour qui j'ai beaucoup d'affection (et ce, malgré que je ne clope pas, ne picole pas et sois incapable de parler au milieu d'une bruyante assistance sans que mon fragile filet de voix ne finisse englouti par le tumulte).

Lee Van Cleef a écrit : ne picole pas

Alors là, je suis choqué.

Il n'y a pas de quoi être choqué, grand sachem ! Moi non plus, je ne picole jamais !

Ouais, mais pour moi, mon vieux Link, ç'est une tout autre histoire. Imagine la stupéfaction de Misquamacus, si brutalement confronté à la vérité dans toute son aridité, après avoir passé tant d'années à regarder en boucle les westerns de Leone où je fumais comme un héros (des gadgets de farces et attrapes en lieu et place de cigarillos) et descendais sans sourciller des dizaines de godets (rien de plus, en réalité, que de l'eau gazeuse). " Quand la légende est plus belle que la vérité, alors imprimez la légende ", disait John Ford avec aplomb, mais lorsqu'une légende finit par s'effondrer, c'est toujours en meurtrissant le coeur et l'âme de ses plus fervents apôtres.

'tain c'est beau comme du Victor Hugo, ce que tu écris....
Ce gars finira un jour par me faire verser une larme !

Là je suis obligé d'aller boire pour oublier.

Au programme cette nuit, The New World de l'extraordinairement prolifique Terrence Malick (face à lui, même un stakhanoviste de la pellicule comme Takashi Miike n'a d'autre choix que de s'incliner), qui est resté, dit-on, une expérience cauchemardesque pour James Horner. Et n'oublions pas le beau film de l'empereur du mélo Douglas Sirk, Imitation of Life, où officie le compositeur Frank Skinner, très apprécié, si mes souvenirs sont bons, par notre honorable Taboulez.

Lee Van Cleef a écrit :Au programme cette nuit, The New World de l'extraordinairement prolifique Terrence Malick.

Chouette ! J'ai des problèmes d'insomnie.

Lee Van Cleef a écrit :The New World [...] une expérience cauchemardesque pour James Horner.

pourvu qu'il continue de souffrir sur ses prochaines compositions, ce chef d'oeuvre ayant permis à Horner d'accoucher de son plus beau score des 2000's!
tiens, à quand un sondage Horner?

Et hop, direction la TNT, avec le score diablement efficace de Robert Folk pour Police Academy (dont une édition officielle se fait attendre! ), mais aussi le très bon Predator 2 signé par Alan silvestri.

Découvert hier, lors de la vision des films, deux bons scores : Butch And Sundance: The Early Days de Patrick williams (juste un Lp) et The Black Rose de Richard Addinsell (à peine 8 mn sur une compilation). Les deux mériteraient bien une bonne édition.

Et pour ceux qui sont chez Free, la chaîne TCM (38) est offerte jusqu'à la fin du mois. Entre les cycles Karloff et Hepburn, et la programmation habituelle, ça va être pour moi, une vraie orgie de films (heureusement que c'est la misère sur les autres chaînes ).
Il y a aussi un cycle Frankenstein, période Hammer.

Après la musique pas top (mais à priori efficace dans le film) de Charlie Clouser pour Resident Evil: Extinction, j'ai découvert deux petits scores, mineurs certes, mais néanmoins très "comme je les aime" : British Intelligence de Heinz Roemheld et Gun Fury (habilement titré en France, "Bataille sans merci" ) de Mischa Bakaleinikoff.

La soirée s'est achevée par The Evil Of Frankenstein, pour lequel Don Banks ne sort pas des sentiers battus, et livre un travail vraiment honnête et agréable.

Soyons charitables et passons en coup de vent sur les qualités cinématographiques toutes relatives de The Sum of all Fears (avec en tête d'affiche Ben Affleck, l'acteur le plus charismatique de la Création), pour mieux nous concentrer sur la solide musique de Jerry Goldsmith, l'une des dernières qu'il nous ait livrées avant sa mort. Si, dans l'ensemble, le score s'avère très efficace mais pas novateur pour deux sous, il se distingue surtout par la transcendante beauté de The Mission, qui ouvre les débats de la plus somptueuse manière qui soit. Pour ma part, je dois bien l'avoir écouté quelques dizaines de fois sans être jamais parvenu à m'en lasser.

Ben qui devrait jouer le remake des "Chtis" dans le rôle de l'endive flamande !

Je sais que je pervertis un peu ce topic, mais comme les films sont encore visibles sur TCM, c'est bon.
Au programme musical, deux solides scores composés par deux grands maîtres : Unconquered (sous le titre flying jaquette de "Les Conquérants du Nouveau-Monde") de Victor Young et Friendly Persuasion (aka "La loi du Seigneur" ) de Dimitri Tiomkin.
Si 30 mn du second ont été édités en lp et CD (il en manque au moins autant), le premier reste totalement inédit.

Et à voir tous les inédits restant à sortir, je me dis que nos labels préférés ont encore du pain sur la planche, et ne sont pas prêts d'être à cours de matière.

Je suis tétanisé de honte et d'embarras, car voyez-vous, j'ai omis d'évoquer hier deux excellentes choses. D'abord, l'oscarisé Sunset Boulevard de Franz Waxman, dont les accords sombres et complexes épousent harmonieusement le climat singulier du chef-d'oeuvre de Billy Wilder; puis S.W.A.T. d'Elliot Goldenthal, qui, à grand renfort de guitares électriques survoltées, illustre l'aspect badass et rentre-dans-le-lard du film avec bien plus d'efficacité que le pauvre réalisateur Clark Johnson. Bref, un score dont tous les mercenaires de Remote Control devraient avoir l'idée lumineuse de s'inspirer.

Alan Silvestri fait parler la guitare électrique avec une belle énergie dans le sous-estimé Eraser. Ce score ne rivalise sans doute pas avec les grosses machines de guerre du compositeur, mais bourrine suffisamment pour rassasier les amateurs de déflagrations orchestrales.