Stelvio Cipriani

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Janus
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Re: STELVIO CIPRIANI.

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Pour ce qui est de ROTA et MORRICONE, cette tendance n'est de toute façon pas très caractéristique de leur approche respective. C'est un élément subsidiaire dans leurs compositions pour le cinéma... Enfin, concernant Rota, peut-être sur des B.O. que je ne connais pas et il y en a pas mal en fait... Tout dépend aussi de ce que l'on place sous cette étiquette. LALO SCHIFRIN est un compositeur qui a brillé dans ce domaine et a même dédié un ou plusieurs albums entiers à la bossa nova, ce qui ne fut bien sûr pas le cas de, par exemple, NINO ROTA que rien ne rattachait à l'art de la bossa nova. Comme le dit peut-être Taboulez, en a-t-il fait à la manière de"... seulement, je n'aime que quelques B.O. de lui, principalement Roméo et Juliette et surtout Casanova. LALO SCHIFRIN, de par ses origines déjà, était très proche de tout ce qui touchait à la musique sud-américaine, comme il l'eut souvent mentionné, allant de la Bossa nova au tango argentin, bien sûr, jusqu'à la musique des Caraïbes et les rythmes africains importés par les esclaves. Après, je ne connais pas suffisamment des compositeurs comme PICCIONI, CIPRIANI, MICALIZZI, ORTOLANI, LAI... qui ont sans doute davantage donné dans ce registre. je ne sais pas. Rodolphe est mieux placé que moi concernant ces compositeurs et sur cet aspect "lounge" de leur production.
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Taboulez
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Re: STELVIO CIPRIANI.

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Janus a écrit :ce qui ne fut bien sûr pas le cas de, par exemple, NINO ROTA que rien ne rattachait à l'art de la bossa nova. Comme le dit peut-être Taboulez, en a-t-il fait à la manière de"...
En fait, le lounge tel qu'ont pu le pratiquer Mancini, Morricone, Baxter ou autres n'a déjà pas grand chose à voir avec la bossa nova, comme on vient de le voir en page précédente,... mais il est exact que le lounge dans les bandes-son du cinéma de Jacques Tati, chez Michel Magne ou dans la musique pop de Nino Rota n'a vraiment plus rien de commun,même de loin, avec la bossa :!: C'est plutôt dans le cas de ceux-là une sorte de lounge yéyé-jerk, enfin un truc dans le genre :lol: .
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Janus
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Re: STELVIO CIPRIANI.

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Taboulez a écrit :En fait, le lounge tel qu'ont pu le pratiquer Mancini, Morricone, Baxter ou autres n'a déjà pas grand chose à voir avec la bossa nova
Oui, c'est totalement vrai. Les "Solisti e Orchestra del Cinema italiana" ont d'ailleurs rejoué assez fidèlement 20 thèmes de Morricone réunis sur un cd intitulé Bossa Nova. :roll: Alors que beaucoup des thèmes repris ont si peu à voir avec la Bossa Nova ni même la Samba. Je trouve donc ce titre plutôt trompeur et mensonger, finalement. Ce fut là ma principale déception car, en l'achetant, j'ai d'abord pensé que l'Orchestre avait retranscrit les thèmes de Morricone sous forme de réelles Bossa Nova alors qu'il ne s'agit que de fidèles interprétations des versions originales . Soulagement toutefois; ils n'ont pas été massacrés comme c'est le cas parfois.
Rodolphe738
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Re: STELVIO CIPRIANI.

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Taboulez a écrit :
Janus a écrit :ce qui ne fut bien sûr pas le cas de, par exemple, NINO ROTA que rien ne rattachait à l'art de la bossa nova. Comme le dit peut-être Taboulez, en a-t-il fait à la manière de"...
En fait, le lounge tel qu'ont pu le pratiquer Mancini, Morricone, Baxter ou autres n'a déjà pas grand chose à voir avec la bossa nova, comme on vient de le voir en page précédente,... mais il est exact que le lounge dans les bandes-son du cinéma de Jacques Tati, chez Michel Magne ou dans la musique pop de Nino Rota n'a vraiment plus rien de commun,même de loin, avec la bossa :!: C'est plutôt dans le cas de ceux-là une sorte de lounge yéyé-jerk, enfin un truc dans le genre :lol: .
Ahhhh c’est sur que ca a l’air d’être large ! :lol: par ce que si tu englobe dans le terme « lounge » en musique de film…. La pop, le jerk, le fox trot et tout le tremblement… je comprends effectivement beaucoup mieux ton discours.
Cela dis pour moi le lounge dans la musique de film c’est un ptit air souvent bien orchestré, nettement influencé par la bossa ou la musique « sud americaine » et a cette époque ils s’y sont tous mis ……. « pour rota je demande vraiment a entendre »
Mais bon , comme tu viens de dire que le lounge n’as pas grand-chose a voir avec la bossa… ouuuffff je respire……… :D
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Julien
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Re: STELVIO CIPRIANI.

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Taboulez a écrit :En fait, pour être plus précis, on touche là à tout ce qui fait la différence entre la vraie et grande bossa nova et le lounge, celui-là même qui a fait les beaux jours du cinéma des années 60-70. La différence donc, se situe en particuliers sur le plan de l'harmonie, car si la grande bossa, celle de Jobim, Valle, Lobo et tant d'autres s'est souvent construite autour d'une matrice faite d'harmonies, d'accords directement issus de Debussy, Ravel, Koechlin, et même Messiaen (ainsi que d'orchestrations en conséquence, donc très impressionnistes elles aussi), harmonies savantes auxquelles ils ont mêlé des rythmes issus du folklore sud-américain pour enfin obtenir l'alchimie que nous connaissons depuis...

... et bien pour le lounge, et en particuliers le lounge de cinéma (celui de Mancini, Morricone, Rota, Lai et consort) c'est assez distinct, puisque celui-ci s'articule, dans 90% des cas, autours d'harmonies beaucoup plus simples en réalité, beaucoup plus consonantes, et même d'avantage proches des harmonies baroques ou classiques (voir parfois romantiques) que des harmonies impressionnistes et post-impressionnistes des grandes bossa.

En très très schématique bossa nova = impressionnisme/harmonies modales et lounge = harmonies plus simples et moins modernes.
Oui, tout cela c'est intéressant mais moi en fait je ne parlais même pas du lounge, qui généralement est plutôt orienté vers le jazz, mais plutôt du style qui lui succéda dans les années 70. (Voir les extraits que j'ai mis de Non si sevizia un paperino ou de Maladolescenza.) Ses musiques sentimentales assez kitsch, qui reprennent les orchestrations feutrées de la bossa mais en y rajoutant par dessus, des rythmes pop de batteries, des notes de pianos dégoulinantes ou encore des nappes de synthés ; à tel point d'ailleurs que ça en devient souvent une caricature. Alors je me demandais si ce n'était pas Cipriani qui avait était un peu le fer de lance de ce genre là, même si par rapport à d'autres, il le faisait avec nettement plus de classe. C'est d’ailleurs ce qui fait à mon sens, tout le charme de ses bo.
Rodolphe738
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Re: STELVIO CIPRIANI.

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Alors la mon bon julien je t’entend haut et fort ! je n’avais pas vus que tu avais mis des liens plus haut, mais peu importe je viens de les écouté sur le tube.
Je vais te faire une demi réponse de normand…. A ma connaissance cipriani a été precurseur dans la B.O de polar italienne … mais pour ce genre de sucrerie que j’affectionne pourtant particulièrement je ne crois pas ! en tous les cas je n’ai pas les vinyles.
Morricone par contre en a fait a profusion…
Je te met se theme là :



il en existe un autre sur la B.O réédité avec la batterie, comme le riz ortolani que tu as mis en lien



Tu remarqueras au passage que ce n’est pas la même classe !





tu parlais de francis lai je te rejoins la dessus….. mais je doute fort que cipriani sois le ténors du genre.
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Dadid
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Re: STELVIO CIPRIANI.

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J'ai bien vu passer TABOULEZ !? :shock:
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Julien
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Julien »

rodolphe738 a écrit :Morricone par contre en a fait a profusion…
Je te met se theme là :
Oui voila, c'est tout à fait ce style là auquel je faisais allusion. Je crois quand même que l'héritage de ce genre musical, en revient surtout à Francis Lai. D'ailleurs Morricone lui même n'a jamais caché son affection pour le compositeur et a probablement dû s'inspirer de son style. Pour les bo de polars italiens de Cipriani, je ne les connais pas très bien. Je n'ai que quelques titres sur des compils. Il faudra que j'écoute ça plus attentivement pour voir.
Rodolphe738
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Re: STELVIO CIPRIANI.

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il faudrais demander a janus c'est lui le specialiste de francis lai :D oui, c'est un peu representatif, si j'avais compris ce que tu voulais dire au départ on serait pas partie en amerique latine :lol: je trouve pas grand chose sur le tube , mais morricone en a fait a proffusion, "les autres aussi" et je ne parle pas seulement de compositeur italien..... quand a cipriani il as peux être dû en faire mais comme precurseur, ses oeuvres a se sujet ne doivent pas se trouver sous le sabot d'un cheval..... :lol:
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Taboulez
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Re: STELVIO CIPRIANI.

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Julien a écrit :mais plutôt du style qui lui succéda dans les années 70. (Voir les extraits que j'ai mis de Non si sevizia un paperino ou de Maladolescenza).
Mais précisément, ces deux extraits rentrent parfaitement dans la description des formes harmoniques que j'ai détaillé dans la réponse que je t'avais proposé, même si j'en ai profité pour l'étendre à toutes les périodes du lounge, aussi bien celui du début des années 60 que son "évolution" des années 70 (de même que celle de fin des années 70) à laquelle tu fais référence. Le distingo, sur le plan technique (et donc dans le résultat esthétique généré), est fondamentalement le même aux deux périodes. Janus te dira la même chose d'ailleurs (et si Kfigaro était là lui aussi te dirait la même chose ;) ).

Dadid: oui je ne suis pas encore tout à fait mort :D

Rodolphe: non rassure-toi, je n'inclue dans la dénomination "lounge" que tout ce qui fait référence, dans les années 60-70 au mouvement musical un peu bar-cocktail et toutes ses déclinaisons ou évolutions (dont, entre-autres, celles auxquelles Julien fait référence dans ses extraits) puisque c'est l'image qui a longtemps été associée à l'étiquette "lounge" (et qui y reste associée même aujourd'hui en fait).
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Janus
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Re: STELVIO CIPRIANI.

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rodolphe738 a écrit :il faudrais demander a janus c'est lui le specialiste de francis lai
:lol: Bien voyons!
Rodolphe738
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Rodolphe738 »

ps: il faudrait qu'une bonne âme armé de patience m'explique comment ont fait pour ne citer qu'une phrase sur un post d'internaute :D d'avance merci aux malheureux qui va s'y collé !

taboulez a ecris : Mais précisément, ces deux extraits rentrent parfaitement dans la description des formes harmoniques que j'ai détaillé dans la réponse que je t'avais proposé, même si j'en ai profité pour l'étendre à toutes les périodes du lounge.

Taboulez,j’ai bien compris que le mot « lounge » dans ton esprit et sans doute ceux des compatriotes que tu cite en refs a un sens « très large » mais il faudrait quand même que tu m’explique comment tu arrive a faire un lien entre ca ;


Et çeci, que julien cite en ref …… ;

Comprends pas trop le truc en fait.
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Julien
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Julien »

C'est a dire que Taboulez a plutôt parlé du lounge lié à la bossa et au jazz des années 60 tandis que moi j'évoquais une forme de déclinaison du genre, beaucoup plus romancée, qui est apparue vers la fin de la décennie mais bon il s'en est expliqué et je crois que maintenant c'est assez clair. Moi je voulais juste savoir qui avait lancé ce truc là. En France probablement Francis Lai mais en italie, Cipriani a certainement dû pas mal y contribuer.

Pour la simplicité harmonique et les références à la musique classique baroque et romantique, que l'on trouve dans ce type de musique, je suis d'ailleurs bien d’accord. (Les concertos pour piano de Rachmaninov eux même étaient d’ailleurs qualifiés par certains de kitcheries dégoulinantes et l’un d'entre eux a même servit de base pour un standard de la musique pop). Avec Cipriani, on est résolumment dans cet esprit là.

Maintenant, dans Anonimo Veneziano ou encore Dedicato a Una Stella, Cipriani, reprend également certaines tournures musicales du lounge. On y retrouve cette même tonalité harmonique, ses textures languissantes de cordes, et cet esprit mélancolique proche de la bossa mais il y injecte par dessus des rythmes pop ainsi qu’une bonne dose de "sucrerie" en amplifiant exagérément, les parties de violons. C'est donc en fait une fusion entre le romantisme classique, l'esprit du lounge, mais aussi les stéréotypes de la variété pop des années 70. Et ça je crois que c’est très italien aussi dans la démarche. Ce mélange entre le raffiné et le clinquant, « le sacré et le profane », comme le disait très bien Fancini, dans son message précédent. Voilà, à la base, c’était vers ce type de musique auquel je voulais faire allusion et qui me paraît nettement représentatif du style de Cipriani.
Taboulez a écrit :si Kfigaro était là lui aussi te dirait la même chose ;).
Si K Figaro était là, je pense qu'il me dirait sans problème, que Cipriani c'est de la musique de décérébré. J'avais déjà eu d'ailleurs avec lui une discussion assez houleuse sur Michael Nyman qui pratique lui aussi un peu ce genre de mélanges "contre nature".
rodolphe738 a écrit : il en existe un autre sur la B.O réédité avec la batterie, comme le riz ortolani que tu as mis en lien :
Vraiment pas terrible quand même ce morceau là. Dans ce domaine, je trouve quand même Morricone beaucoup moins à l'aise que Cipriani. On voit bien que c'est pas tellement son truc de toute façon.
rodolphe738 a écrit :il faudrais demander a janus c'est lui le specialiste de francis lai
Dés 1967, dans la musique de Vivre pour Vivre, on commence déjà à retrouver ce style là dans la musique de Francis Lai. D'ailleurs tu remarqueras dans l'extrait que Morricone a clairement repris les premières mesures du thème à la trompette dans Cosi come sei.
rodolphe738 a écrit :ps: il faudrait qu'une bonne âme armé de patience m'explique comment ont fait pour ne citer qu'une phrase sur un post d'internaute :D d'avance merci aux malheureux qui va s'y collé !
Il faut cliquer sur la commande "Citer" et ensuite tu peux enlever les parties que tu veux du post de l'internaute et ne garder que celles qui t'intéresse. Mais il faut bien que le message soit situé entre (quote="internaute") et (/quote), pour que celui-ci apparaisse correctement.
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Rodolphe738 »

Ce qui est clair surtout mon bon julien c’est que tu avances des choses sans en apporter la moindre preuve ni la moindre référence en l’occurrence….
Anonimo Veneziano et Dedicato a Una Stella 1970 et 1976 le riz ortolani dont tu as fais référence est de 1972…. Je te rappel a toutes fin utile que dés 68 dans escalation et peux être bien avant je suis en train de chercher » il y avais déjà ce genre de sucrerie a la sauce morriconiene .
Dire que le style cipriani c’est cela ! Est un petit peu vite aller en besogne tout de même ! J’ignore qui était le tout premier a avoir sortie ce genre mais je n’hesite pas une seconde en te répétant que cipriani a été précurseur dans la mise en musique du polar italien ….. C’est une chose admise….. Pour le reste
Concernant morricone ne trouvant pas le morceau adequat je t’ai mis celui là … son arrangement a la batterie dans une orchestration pop c’est quand même autre chose que le riz que tu as mis en lien… :lol:
Mais je vais m’attelé a la tache se soir.
Maintenant j’attends avec impatience janus pour me parler de nino rota en lounge et ma soirée sera sûrement excellente :shock:

Pour la simplicité harmonique et les références à la musique classique baroque et romantique, que l'on trouve dans ce type de musique, je suis d'ailleurs bien d’accord. (Les concertos pour piano de Rachmaninov eux même étaient d’ailleurs qualifiés par certains de kitcheries dégoulinantes et l’un d'entre eux a même servit de base pour un standard de la musique pop). Avec Cipriani, on est résolumment dans cet esprit là.

Cipriani comme les autres ! Sans compter barry white dans sa « soul pop » qui n’hésitait pas a faire couler les violons…..avant le debut des années 70 aice le style barry white ? là oui pour le coup… ai-ce lui le précurseur ? il y a de grande chance…… a-t-il été influencé par le classique « kitch » oui mon capitaine et alors !.......
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Julien
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Julien »

rodolphe738 a écrit :Ce qui est clair surtout mon bon julien c’est que tu avances des choses sans en apporter la moindre preuve ni la moindre référence en l’occurrence
Ne t’inquiète pas, je n'avance absolument rien. J'émets juste des hypothèses. Je ne suis pas du tout un spécialiste du genre de toute façon et tu connais bien mieux Cipriani et les compositeurs italiens que moi d'ailleurs. C'est pour cela que je posais la question sur le forum. Et évidemment si tu as des exemples de musiques à proposer, je suis tout disposé à les écouter.
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Rodolphe738 »

Je suis en train de chercher sur plusieurs compositeur italien mais déja sur morricone en 1969 tu avais déja les violons et la batterie popisante sur le clan des siciliens par exemple........ là encore je trouve toujours le même theme mais pas celui que je veux te faire écouté....
a l'impossible nul n'est tenus me je ferais de mon mieux.
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Julien
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Julien »

J'ai les disques chez moi. Je vais les écouter pour voir. Te casses pas la tête. De toute façon, comme je l'ai dit avant je pense que c'est vraiment Francis Lai qui a lancé ce style là. Morricone et Cipriani ont certainement dû reprendre la formule, chacun à leur manière. Cipriani a mon avis, a surtout développé davantage la technique du piano, parce que c'était quand même sa spécialité à la base.
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Janus
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Janus »

rodolphe738 a écrit :Maintenant j’attends avec impatience janus pour me parler de nino rota en lounge et ma soirée sera sûrement excellente
N'étant ni adepte ni spécialiste de loungerie en général, les B.O. de Rota que je connais ne correspondent pas à cette définition. Julien connaît bien mes goûts.
rodolphe738 a écrit :Les concertos pour piano de Rachmaninov eux même étaient d’ailleurs qualifiés par certains de kitcheries dégoulinantes
C'est quelque chose que je lis encore sur les forums classiques, sur Rachmaninov. De tels propos n'ont de toute façon aucune valeur analytique.
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Rodolphe738 »

C’est un travail pharaonique ! mais oui, je veux bien…. D’ailleurs je ne sais même pas pourquoi tu t’es mis dans la tête que cipriani pouvait être a l’origine de se que tu recherche ! tu ne trouveras rien de particulier sur ce genre avec lui si ce n’est peux-être dans des albums du milieu des années 70 « comme les autres » d’ailleurs les 2 refs que tu cite ne sont pas de cipriani t’as qu’a voire……..
Pour Francis lai peux-être… mais ce n’est pas une certitude pour ma part….
Janus est un specialiste de lai, il pourras certainement répondre a ta question. ;)
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Rodolphe738 »

Janus a écrit :
rodolphe738 a écrit :Maintenant j’attends avec impatience janus pour me parler de nino rota en lounge et ma soirée sera sûrement excellente
N'étant ni adepte ni spécialiste de loungerie en général, les B.O. de Rota que je connais ne correspondent pas à cette définition. Julien connaît bien mes goûts.
rodolphe738 a écrit :Les concertos pour piano de Rachmaninov eux même étaient d’ailleurs qualifiés par certains de kitcheries dégoulinantes
C'est quelque chose que je lis encore sur les forums classiques, sur Rachmaninov. De tels propos n'ont de toute façon aucune valeur analytique.
c'est taboulez je crois qui s'est permis de te cité :o et je ne doute pas un seul instant que julien ne connaissent pas tes goûts :mrgreen:
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Janus
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Janus »

rodolphe738 a écrit :Janus est un specialiste de lai, il pourras certainement répondre a ta question.
Il recommence. Hélas, je suis aussi connaisseur de Lai que de Cipriani. :lol:
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Rodolphe738 »

tiens janus, une autre compo au clavecin comme tu les apprecies je crois.... ;)

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Julien
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Julien »

Tiens, justement, je viens d'écouter la bo de Mark il Poliziotto. C’est plutôt sympa et totalement dans le genre musical de la blaxploitation de l’époque. L’utilisation du clavecin aussi est intéressante. Sur un morceau comme La fine di Cobb, en particulier mais bon, dans l’ensemble ça reste quand même relativement passable et composé à la va vite. Je crois de toute façon, que ça colle bien à ce type de production, à petit budget. D’ailleurs c’est assez dingue de voir le nombre de sous-genre que Cipriani a mis en musique. Il n’a pas fait tellement de films connus et la plupart ne sont même pas édités chez nous en dvd.

Sinon, moi j’en démord pas. D’une manière générale, je pense quand même, que ce qu’à fait de mieux Cipriani, ce sont ces onctueuses mélodies au pianos, accompagnées de ces fameux accompagnement languissants de cordes. Là je pense qu’il est vraiment l’un des maître dans le domaine. Le Thème d’Evelyn par exemple, dans La Baie Sanglante, celui de Femina Ridens (Rendez vous in the castle, en particulier), les mélodies très romancées d’Anonimo Veneziano, ou encore le fameux Dedicato A Una Stella que l’on a déjà cité. Le reste faut reconnaître que c’est souvent de la muzak, des morceaux fait "à la manière de" ou de la musique d’ambiance, souvent efficace mais assez répétitive et peu développée. Par exemple sur La Mano Spietata Della Legge, le morceau que l’on retient le plus, c’est quand même le superbe, Una Giornate Triste écrit pour piano et orchestre. Un thème qu'il a d'ailleurs repris dans Blondy trois ans plus tard. Les autres titres, même s’ils restent dans l'ensemble, écoutable, ne décollent pas tellement du lot.

Oui, sinon j’ai bien écouté les morceaux de Morricone provenant des films que tu as cité mais ça ne correspond pas vraiment à ce style pop-romancé auquel je faisais allusion. Par contre un morceau comme Metello, me parait bien plus proche de cet esprit là. Il me semble d'ailleurs, qu'il y a eu aussi une chanson, tirée de ce thème.
Rodolphe738
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Rodolphe738 »

Julien a écrit :Tiens, justement, je viens d'écouter la bo de Mark il Poliziotto. C’est plutôt sympa et totalement dans le genre musical de la blaxploitation de l’époque. L’utilisation du clavecin aussi est intéressante. Sur un morceau comme La fine di Cobb, en particulier mais bon, dans l’ensemble ça reste quand même relativement passable et composé à la va vite. Je crois de toute façon, que ça colle bien à ce type de production, à petit budget. D’ailleurs c’est assez dingue de voir le nombre de sous-genre que Cipriani a mis en musique. Il n’a pas fait tellement de films connus et la plupart ne sont même pas édités chez nous en dvd.

Sinon, moi j’en démord pas. D’une manière générale, je pense quand même, que ce qu’à fait de mieux Cipriani, ce sont ces onctueuses mélodies au pianos, accompagnées de ces fameux accompagnement languissants de cordes. Là je pense qu’il est vraiment l’un des maître dans le domaine. Le Thème d’Evelyn par exemple, dans La Baie Sanglante, celui de Femina Ridens (Rendez vous in the castle, en particulier), les mélodies très romancées d’Anonimo Veneziano, ou encore le fameux Dedicato A Una Stella que l’on a déjà cité. Le reste faut reconnaître que c’est souvent de la muzak, des morceaux fait "à la manière de" ou de la musique d’ambiance, souvent efficace mais assez répétitive et peu développée. Par exemple sur La Mano Spietata Della Legge, le morceau que l’on retient le plus, c’est quand même le superbe, Una Giornate Triste écrit pour piano et orchestre. Un thème qu'il a d'ailleurs repris dans Blondy trois ans plus tard. Les autres titres, même s’ils restent dans l'ensemble, écoutable, ne décollent pas tellement du lot.

Oui, sinon j’ai bien écouté les morceaux de Morricone provenant des films que tu as cité mais ça ne correspond pas vraiment à ce style pop-romancé auquel je faisais allusion. Par contre un morceau comme Metello, me parait bien plus proche de cet esprit là. Il me semble d'ailleurs, qu'il y a eu aussi une chanson, tirée de ce thème.

Le principal c’est que tu t’y retrouve toi…. ;) Mark il poliziotto n’avait pas vocation a révolutionné le genre etant donné que se phénomène était a la base typiquement italiens… li a composé et a mis en musique des polars italiens tout comme riz ortolani, l’as fait, morricone,de masi,piccioni et des dizaine d’autre….. il as aussi mis en musique des scores comme ceux que tu cite en refs tout comme les autres aussi……
C’etait un genre, une mode… qui as duré le temps qu’elle a duré, maintenant ce qui en ressort aujourd’hui « composé a la va vite ou non » c’est que tout ses polars mis en musique ressortent en grande pompe et remasterisé « tout comme les œuvres de se style des autres compositeurs que je cite ref »
A mon sens il n’as été précurseur de rien de particulier n’as jamais eu la classe international de morricone piccioni et consorts comme je l’ai écris plus haut.
Néanmoins il a été la tête de gondole de la mise en musique du polar a l’italienne, le numero 1... et ses tempo ont d’ailleurs été repris a travers le monde entier… » je ne sais pas trop en revanche ce qu’il en est « de ces fameux accompagnement languissants de cordes »…..
Mais vraiment rien d’exeptionel pour l’époque…..
Maintenant on saute encore du coq a l’âne avec en ref le Metello et le riz ortolani :

« Entre autre… mais si tu arrive a faire le pont entre ses deux thèmes c’est le principal….. le principal étant résolument que tu t’y retrouve ! et si le clan des sicilien « italian theme » ne rentre pas dans la catégorie des violons dégoulinant.. je ne sais plus trop quoi te dire en fait….
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Julien
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Re: STELVIO CIPRIANI.

Message non lu par Julien »

rodolphe738 a écrit :Mark il poliziotto n’avait pas vocation a révolutionné le genre
Je n'ai jamais vu le film, mais j'avais bien compris !
rodolphe738 a écrit :A mon sens il n’as été précurseur de rien de particulier n’as jamais eu la classe international de morricone piccioni et consorts comme je l’ai écris plus haut.
Oui c'est clair, je l'admets aussi. La seule chose que l'on peut regretter en fait, c'est qu'il n'ait pas pu vraiment travailler sur des films à dimension internationale, comme on pu le faire Morricone ou même Piccioni, en travaillant avec des réalisateurs prestigieux, qui auraient pu mettre davantage en valeur sa musique. Bon il a quand même tourné deux bons films avec Mario Bava et sans doute qu'il a dû en faire quelques autres de pas trop mauvais mais quand même, quand on regarde sa filmographie et que l'on voit toutes ces séries z, qu'il s'est coltiné, c'est quand même assez vertigineux !
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